Le gouvernement a tranché. Il ne préemptera aucune fréquence pour Radio France et Radio France Internationale dans le cadre du dossier de la radio numérique terrestre (RNT). Le ministère de la culture et de la communication a toutefois précisé que l'exécutif "se réserve la possibilité d'un engagement futur […] en fonction des résultats des travaux initiés sur le sujet".
La rue de Valois explique que la décision de ne pas demander l'attribution de ressources radioélectriques pour la diffusion des programmes de Radio France et Radio France Internationale a été motivée d'abord par un "environnement économique et technologique très incertain" et par l'absence à l'étranger d'une démonstration capable justement "de lever ces incertitudes".
"En particulier, le lancement à grande échelle de la RNT engendrerait des surcoûts significatifs pour les radios publiques, liés à la nécessité devant laquelle elles se trouveraient de diffuser à la fois en modulation de fréquences et en numérique", poursuit le ministère.
Portée par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, la radio numérique terrestre n'est désormais soutenue par aucun grand groupe radiophonique. En effet, RTL, NRJ, Lagardère et NextRadioTV, qui captent avec la radio publique 75 % de l'audience, y sont hostiles, pour diverses raisons (émergence de nouveaux concurrents, coût élevé de la RNT, choix technologique DAB+ / T-DMB…).
Sur ce dernier point, le communiqué précise que le gouvernement réfléchit à "prendre prochainement un arrêté d'autorisation de la norme DAB+, qui coexisterait ainsi avec la norme T-DMB, et enrichirait la période d’expérimentation en offrant deux voies techniques pour faire de la RNT, avec leur particularités de coûts et de modalités opératoires".
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