Le marché de la musique en ligne rétrécit. Lancée en septembre 2004, la plate-forme de musique numérique en ligne lancée par la FNAC jette l'éponge après un peu plus de huit ans d'activité. Le service du groupe Pinault Printemps Redoute va en effet changer de fusil d'épaule et rediriger à l'avenir ses clients vers l'iTunes Store d'Apple. Jamais la chaîne de magasins ne s'est trouvée en situation de peser sur ce secteur.
"Le métier de la FNAC n'est pas de développer de la technologie", a justifié au Figaro Frédérique Giavarini, directrice de la stratégie du distributeur de produits culturels. Pourtant, la constitution d'une plate-forme de téléchargement légal correspond plus à l'ADN de la FNAC que la création d'une gamme de liseuses électroniques, avec le FNAC Book en octobre 2010 et le Kobo en novembre 2011.
L'arrêt de FNAC Music sera effectif le 1er janvier 2013. Les comptes disposant encore de crédits devront les écouler avant cette date. Ensuite, le partenariat tissé entre Apple et la FNAC débutera. Le premier rémunérera le second pour chaque titre de musique numérique vendu, selon un accord d'affiliation.
Le secteur des boutiques en ligne est essentiellement contrôlé par trois acteurs : l'iTunes Store d'Apple, Amazon MP3 et Orange Musique. La part de marché de FNAC Music était anecdotique, plafonnant à 3,8 % en 2011. Le groupe proposait pourtant des fichiers MP3 libres de tout verrou numérique, dès 206, et mettait en place des initiatives, en baissant par exemple le prix de certains albums indépendants.
Le retrait de la FNAC du marché français de la musique en ligne devrait également signer la fin de la participation du distributeur de produits culturels à la plate-forme PUR (Promotion des Usages Responsables). Partenaire de la Carte Musique Jeune, la FNAC a reçu comme treize autres boutiques le label PUR décerné par la Hadopi en juin 2011.
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