Généralement, quand un jeu opte pour des micro-transactions, les forums s’enflamment pour dénoncer cette pratique de plus en plus prisée par les éditeurs, qui remplissent ainsi leur compte en banque avec des produits à forte marge. Il y a quelques jours, For Honor n’a pas échappé à la polémique après qu’un joueur se soit amusé à calculer combien d’argent il lui faudrait dépenser pour acheter toutes les améliorations esthétiques de personnage sans jouer.
Il est ainsi arrivé à la somme de 732 dollars. En soi, ce n’est pas vraiment ça le fond du problème, puisque ces atouts restent optionnels. Mais le souci reste le temps qu’il est nécessaire d’investir pour parvenir au même but sans recourir aux micro-transactions : plus de 900 jours en partant sur un rythme raisonnable (entre cinq et dix heures par semaine).
Tout avoir ? Aucun intérêt selon Ubi
De loin, on pourrait donc croire qu’Ubisoft a volontairement augmenté le prix des éléments à acheter avec la monnaie virtuelle obtenue en fonction des prouesses pour pousser plus fortement vers la case micro-transaction. Mais la firme française, voyant la controverse enfler, a réfuté cette idée.
Aux yeux du directeur de For Honor, son jeu n’est pas pensé pour que tous les pièces de personnalisation des Héros soient en votre possession, à l’instar d’un RPG. « Cela n’a aucun sens » affirme Damien Kieken, justifiant : « Nous avons intégré des mécaniques de RPG dans un jeu de combat, au sein d’un environnement PvP, mais c’est comme dans un RPG, comme dans World of Warcraft : vous n’essayez pas de tout débloquer pour tous les personnages du jeu. C’est pareil avec les MOBA. »
Il poursuit : « Nous avions prévu que les joueurs incarneraient un à trois Héros chacun, et c’est ce que nous constatons. Le jeu s’articule autour de ça. Les objets cosmétiques sont du contenu de fin de jeu, soit des choses que nous voulons que vous obteniez après plusieurs semaines. »
Ce qu’il faut retenir ? Que les joueurs râlent de ne pas pouvoir débloquer rapidement des éléments rendant leurs personnages non pas meilleurs mais juste plus classes. Et constater qu’il n’y aurait sans doute pas eu de polémique, certes exagérée, sans micro-transaction. Autant dire qu’il est difficile de prendre partie dans cette affaire.
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