A 46 ans, James Gunn a le look d’un mec qu’on rêve d’avoir dans son cercle d’amis : cheveux en bataille, tee-shirts très cool et toujours le sourire aux lèvres. Et, pour ne rien gâcher, une filmographie courte mais destroy.
James Gunn fait partie de cette génération de réalisateurs dont les premiers faits d’armes datent du cinéma indépendant, et qui ont su attirer l’attention de grands studios hollywoodiens à la recherche d’une nouvelle patte pour enrichir des franchises au bord de l’épuisement. C’est ainsi qu’en 2012, Gunn est engagé par Disney pour réaliser Les Gardiens de la Galaxie, un comics bien moins connu du grand public que les Iron Man et autres Captain America. Une page blanche que le réalisateur remplira avec succès, faisant du film l’un des plus gros cartons du MCU, un succès autant public que critique.
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Des débuts trash
Pas sûr que le petit James Gunn s’imaginait réaliser des blockbusters. Mais ce qui est certain, c’est que dès son plus jeune âge, ce natif de Saint-Louis dans le Missouri avait déjà de la suite dans les idées. À 12 ans, il réalisait déjà ses premiers courts-métrages en 8 mm avec son frère Sean, le mettant en scène en train de se faire dévorer par des zombies : assurément, l’univers du réalisateur n’a pas tardé devenir assez décalé. Pas forcément ce que l’on attend d’un petit garçon élevé dans une famille nombreuse, très catholique.
Mais si James Gunn a rapidement le goût du cinéma, notamment celui de genre, un peu fauché et crade, il patine un peu pour ses études. « J’ai fréquenté durant deux ans l’école de cinéma de premier cycle de Loyola Marymount, à Los Angeles. Mais je faisais un peu n’importe quoi à l’époque, et j’ai dû arrêter. Des années plus tard, j’ai repris mes études à l’Université d’arts de Columbia, mais j’ai étudié l’écriture en prose, et non pas l’écriture de films. »
« Tu as 10 jours pour changer ma merde en or » — Lloyd Kaufman au jeune J. Gunn
C’est pourtant dans le cinéma que James Gunn va commencer à travailler dès la fin de ses études. Et pas n’importe où : en 1995, alors âgé de 25 ans, il rencontre Lloyd Kaufman, le truculent patron de Troma Entertainment. Le studio, fondé en 1974, produit énormément de films de séries B, voire des nanars volontaires, avec un esprit déluré et fauché. De base, c’est tout ce que James Gunn adore. « J’avais besoin d’un assistant » se souvient Lloyd Kaufman, interrogé par Numerama. « Sur son CV, il avait mis qu’il avait écrit un roman, mais ça, je m’en fichais : moi ce qui m’a intéressé, c’est qu’il avait aussi noté qu’il faisait de la performance théâtrale, du style vomir sur scène. Et ça, c’était totalement l’esprit Troma, du coup, je l’ai engagé ! »
Et être l’assistant de Lloyd Kaufman ne se résume pas à faire le café : Gunn se retrouve bien vite à écrire un scénario pour une future production Troma. Son nom : Tromeo and Juliet, réécriture complètement WTF du classique de Shakespeare se déroulant dans le Manhattan de la fin du 20e, où les Capulet sont à la tête d’une entreprise de films pornographiques… et où tout le monde cultive une idiotie certaine. Pour son scénario, James Gunn touchera 150 dollars, une rémunération dans la lignée de la philosophie du studio.
« J’avais eu l’idée de Tromeo and Juliet 5 ans avant, alors que je visitais la maison de Shakespeare » se souvient Lloyd Kaufman. « J’ai travaillé sur plusieurs versions, mais elles étaient mauvaises. Et des années plus tard, après avoir lu le livre de James, je lui ai demandé d’écrire le scénario en partant de mes bases. Je lui ai dit “tu as 10 jours pour changer ma merde en or » ! Sa version était excellente, mais elle allait très loin, il y avait des scènes d’urophilie, Juliet était dans une vitrine de peep-show… on a travaillé ensemble sur le scénario pour en arriver au résultat que l’on a tourné 6 mois plus tard. »
Lloyd Kaufman réalise le film, mais Gunn n’est jamais loin. Il assiste le réalisateur sur le tournage, parvient à faire engager son frère Sean pour un petit rôle, y fait un caméo et interprète même, avec son groupe de rock de l’époque, The Icons, deux chansons présentes dans la bande originale du film. Désormais membre de la famille Troma, James Gunn va travailler quelques années pour le studio, principalement en tant que scénariste sur de petites productions, mais également en tant qu’acteur dans Citizen Toxie: The Toxic Avenger IV. Pour la série Troma’s Edge TV, il réalise le court-métrage The Hampster PSA en 1997 : une manière des plus originales de faire ses armes derrière la caméra.
https://www.youtube.com/watch?v=TGSdbqHOreE
À partir de 2000, James Gunn commence à aller voir ailleurs, avec sa casquette de réalisateur. S’il reste proche de l’esprit Troma et de son mentor Lloyd Kaufman, il migre sur la côté ouest pour aller voir du côté d’Hollywood. En 2002, il scénarise le film Scooby-Doo, puis s’attaque en 2004 au script du remake de l’Armée des morts, réalisé par Zack Snyder, avant de rempiler la même année avec Scooby-Doo 2. Un mélange des genres qui n’est pas sans déplaire au scénariste. En 2004, il co-écrit, produit et joue dans le moyen-métrage de sa compagne de l’époque, Jenna Fischer, nommé LolliLove, une curieuse histoire de sucettes magiques distribuées aux sans-abris… une production Troma Entertainment, évidemment.
Derrière la caméra
Le premier fait d’arme concret de James Gunn en tant que réalisateur arrive en 2006 : il s’agit de Slither – sorti en France sous le nom d’Horribilis – un film d’horreur de série B qui multiplie les références au genre. L’histoire raconte la contamination d’une ville par une entité extraterrestre qui a pris possession d’un mari éconduit. Ce dernier est d’ailleurs incarné par Michael Rooker, qui deviendra un habitué du cinéma de Gunn. Quant à Sean, il n’apparaît pas dans Horribilis, trop occupé sur le tournage de la série Gilmore Girls pour y prendre part. Lloyd Kaufman y fait un caméo, comme dans la plupart de ses films.
Super défigure le politiquement correct a coup de clé à molette bon marché
Si le film est plutôt bien accueilli par la critique – il est classé dans les 50 meilleurs films d’horreur sur Rotten Tomatoes — il se confronte cependant à un cuisant échec au box-office, parvenant très difficilement à recueillir 12,8 millions de dollars de recettes à travers le monde. En France, le film attire 50 000 fans du genre.
Mais il en faut plus pour décourager James Gunn. Entre 2006 et 2010, il multiplie les projets, mais se heurte souvent à un mur : il scénarise notamment plusieurs pilotes de séries télévisées qui ne verront jamais le jour. De 2008 à 2009, il créé pour la chaîne américaine Spike James Gunn’s PG Porn, « une série pour ceux qui aiment tout dans le porno, excepté le sexe ». Une parodie de films X produite par James, mais également deux de ses frères, Sean et Brian.
Le concept est simple : des acteurs bien connus du public – Nathan Fillion, Alan Tudyk, Michael Rosenbaum…– côtoient des stars du X – Sasha Grey, Bree Olson, Belladonna… — sur les plateaux de faux tournages de films porno. Bien que limitée à 8 épisodes, cette série remporte un franc succès. Elle a même été adaptée en France par Canal+, sous le titre Du hard ou du cochon, en 2010.
https://www.youtube.com/watch?v=Gxb7b0jGZvc
Mais le coup de maître de James Gunn, si l’on peut l’appeler ainsi, débarque en 2010 : il s’agit de Super, un film de super héros… mais pas trop. Sorti alors que la vague Marvel commençait à déferler au cinéma, ce long-métrage indépendant à petit budget s’intéresse à l’épopée sanglante d’un duo de losers qui imaginent qu’on peut changer les choses en portant un costume moulant.
On y suit Frank (Rainn Wilson) un type totalement transparent, plaqué du jour au lendemain par sa femme junkie qui lui préfère un dealer du coin. Et son mariage, Frank y croyait plus que tout. Il décide donc de se transformer en super héros pour sauver son épouse, forcément manipulée par la pègre. Dans sa quête, Frank est rapidement rejoint par Libby (Ellen Page), une ado que la lecture intensive de comics a complètement déconnecté de la réalité.
Aussi délirant que décomplexé dans sa violence et son immoralité, Super défigure le politiquement correct a coup de clé à molette bon marché. Avec un budget de 2 millions de dollars, le réalisateur mise sur une esthétique de documentaire pour délivrer une provoquante critique de la société américaine, de l’endoctrinement religieux via la télévision à la stigmatisation de la violence, aussi bien dans la vie qu’à l’écrit. Bien qu’élevé dans la tradition catholique, le réalisateur se décrit comme étant « antireligieux » : « Je crois que la foi et la croyance spirituelle sont des choses très personnelles, et vouloir imposer ses croyances à autrui va à l’encontre de l’individualité des gens. Je déteste ça. »
Il est intéressant de savoir que James Gunn n’a pas attendu la mode des super héros au cinéma pour réfléchir à Super. « J’ai écrit le scénario en 2002 » expliquait-il au site Film School Rejets en 2010. « J’ai toujours voulu en faire un film puissant, capable de montrer les super héros sous un angle complètement différent de ce qu’on peut voir ailleurs. » Très sûr de lui, le réalisateur a choisi de travailler en numérique, et a tourné avec des caméras Red One pour des contraintes budgétaires. « Je savais exactement ce que je voulais pour chaque plan, je savais où je voulais en venir, et nous n’avions que 24 jours pour tout tourner. Nous avions beaucoup d’effets spéciaux, d’explosions, et de scènes d’acting qui nécessitent du temps pour s’impliquer émotionnellement. Le choix du numérique a grandement facilité la production, et le résultat final s’en est retrouvé meilleur. »
James Gunn démontre qu’il n’a rien perdu des leçons apprises chez Troma, mais qu’il est cependant tout à fait capable de développer son propre univers. Et puis, accessoirement, qu’il peut aussi rassembler un casting assez incroyable – outre Ellen Page, on retrouve dans le film Kevin Bacon, Liv Tyler, ou encore Nathan Fillon, irrésistible en super héros totalement catho – dans une production aussi fauchée qu’hallucinée.
Sorti au Canada en 2010 et en 2011 aux États-Unis, Super n’est jamais sorti en salles en France. L’échec d’Horribilis y est peut-être pour quelque chose, mais la vraie raison vient sans doute de la sortie d’un autre film traitant lui aussi de « faux super héros », à savoir Kick-Ass, dont le succès avait été très important en avril 2010. De fait, Super a souffert d’une comparaison par ailleurs largement injustifiée avec le film de Matthew Vaughn. Le film est cependant disponible depuis décembre 2011 en DVD et Blu-ray en France, chez Bac Films.
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De zéro en héros
James Gunn, abonné à la série B et au trash ? C’était avant que Disney vienne le chercher. Le studio de Mickey, propriétaire de Marvel Entertainment depuis 2009, cherchait du sang neuf pour lancer la phase 2 du Marvel Cinematic Universe. Accessoirement, le studio cherchait également de nouveaux personnages à mettre en scène, pour casser un peu la routine, bien installée, des Avengers, dont Disney ne peut pas revendiquer la totale paternité au cinéma.
C’est ainsi que le choix de Disney s’est porté sur Les Gardiens de la Galaxie, une bande de roublards extra-terrestres. Si les Avengers font la loi sur Terre, Star Lord et sa bande ont pour habitude de sauver la galaxie toute entière. Des personnages existant depuis longtemps en bandes dessinées, mais peu connus du grand public : il fallait donc un réalisateur capable de donner vie à cette fine équipe de manière convaincante, d’autant que le film est le premier Marvel 100 % produit par Disney.
« Je pouvais donc recréer les Gardiens au cinéma sans me sentir prisonnier des attentes des spectateurs » — James Gunn
« Il était très important pour nous de confier le film à un réalisateur capable d’apporter sa propre vision, de maîtriser les personnages et de leur donner vie d’une manière percutante, inattendue et originale » déclarait Kevin Feige, producteur exécutif des films Marvel, en 2014 lors de la sortie du film en salles. « Nous avons trouvé tout cela chez James Gunn, plus une vision un peu décalée de l’histoire qui apporte un réel caractère. »
Son travail sur Super a clairement aidé James Gunn à se faire remarquer. Mais Les Gardiens de la Galaxie devait être bien plus grand public que sa précédente réalisation. Malgré l’évidente pression d’un studio comme Disney, James Gunn a bénéficié d’une grande marge de manœuvre : en plus de la réalisation, il a également co-écrit le scénario, et s’est très largement impliqué dans le casting. « Du fait que ces personnages sont bien moins connus du public, je bénéficiais d’une plus grande liberté ; les Gardiens ont moins de fans absolus que disons, les Avengers, et les comics qui les mettent en scène sont beaucoup moins nombreux. Je pouvais donc recréer les Gardiens au cinéma sans me sentir prisonnier des attentes des spectateurs. »
C’est la raison pour laquelle on y trouve Michael Rooker, son frère Sean – qui non seulement interprète Kraglin à l’écran, mais a également réalisé toute la performance capture de Rocket Raccoon – et même des caméos vocaux de Rob Zombie – présent dans Horribilis – et Nathan Fillon. Enfin, Lloyd Kaufman fait également une apparition dans la scène de la prison.
Grand amateur de musique – il a joué dans un groupe de rock durant sa jeunesse – Gunn est également à l’origine de la playlist musicale du film, que le personnage de Star Lord garde avec lui dans un baladeur cassette. Il ne savait sans doute pas à l’époque que cette sélection de titres des plus éclectiques, rassemblant les Jackson 5, Blue Swede, The Runaways ou encore Marvin Gaye, participerait activement au succès de son film.
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Du rêve à la réalité
Depuis 2012, James Gunn est totalement impliqué dans le développement cinématographique des Gardiens : il a également signé le scénario du second volet, qui sort le 24 avril. Il a notamment expliqué durant une interview à Variety avoir eu « beaucoup plus de liberté » sur ce second film, en raison du succès du premier.
Mais s’il est très pris sur la franchise Marvel, James Gunn n’en oublie pas que ses premières amours vont à la scénarisation. En parallèle de la préproduction des Gardiens de la Galaxie : Vol. 2, il signe le script de The Belko Experiment, l’histoire de 80 employés piégés dans un immeuble de bureau, qui doivent s’entretuer pour survivre. Violence, esprit critique, cynisme… du James Gunn pur jus, imaginé par le cinéaste bien avant qu’il se décide à le produire : « J’ai rêvé de la bande-annonce de ce film il y a une dizaine d’années » expliquait-il en mars dernier. « Après ça, je me suis réveillé, je suis allé sur mon ordinateur et j’ai commencé à écrire le scénario, car j’avais besoin de savoir où tout cela allait mener. » Il assure que la bande-annonce qui a été diffusée pour présenter son film est directement inspirée de celle dont il a rêvé.
https://www.youtube.com/watch?v=qZNfwayNLL0
L’écriture de The Belko Experiment s’est déroulée en 2007 alors que James Gunn n’allait pas très bien : « Pour être honnête, j’ai écrit le script alors que j’étais en plein divorce. À peine mon divorce validé, j’ai reçu le feu vert pour réaliser le film. » Mais le réalisateur n’avait, à l’époque, ni l’envie ni la force de se lancer. Il a fallu plusieurs années avant que le film ne devienne réalité, réalisé par Greg McLean, dont le travail sur Wolf Creek avait tapé dans l’œil de Gunn, trop occupé pour le mettre lui-même en scène : « J’aurais aimé le réaliser, je suis resté sur le tournage environ un mois. J’étais très jaloux, mais Les Gardiens me prennent tout mon temps. » On retrouve tout de même Sean Gunn et Michael Rooker parmi les rôles principaux.
En 2017, c’est donc une double-dose de James Gunn qui déferle dans les salles obscures. A 46 ans, le fan de films trash est aujourd’hui l’une des valeurs sûres d’Hollywood, mais n’a assurément pas oublié ses racines : « James parle tout le temps de Troma, il cite souvent Tromeo and Juliet dans ses interviews, peut-être même un peu trop » s’amuse Lloyd Kaufman. « Maintenant qu’il travaille pour Marvel, il y a un gros décalage, je ne sais pas s’ils apprécient qu’il parle d’un film qui encense l’inceste, ce n’est pas très Disney comme thème ! »
Mais le mentor du réalisateur des Gardiens ne se fait aucun souci pour lui : « James Gunn est un vrai gentil. Il n’a jamais oublié ses débuts. Il est sage et doué, mais il est également très fort, il sait comment obtenir ce qu’il veut dans ce grand bourbier qu’est Hollywood. 99,9 % des gens dans l’industrie du film sont des crapules, mais James est suffisamment habile pour faire son chemin en gardant ses convictions et faire partie des 0,1 % restant. » Actuellement en pleine promotion de Return to Nuke ‘Em High Volume 2, qu’il présentera à Cannes en mai, Lloyd Kaufman travaille déjà sur son prochain film, une adaptation trash de La Tempête de Shakespeare : « J’espère bien que James viendra y faire un caméo ! »
Quant à savoir ce que fera James Gunn après la sortie des Gardiens de la Galaxie Vol. 2 dont il assure actuellement la promotion, le réalisateur a récemment donné sa réponse. Très proche de ses fans sur les réseaux sociaux, il leur a gardé la primeur de ses réflexions, publiées sur Facebook le 17 avril dernier : « L’une des questions qui revient souvent concerne Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3, vais-je le réaliser ? » commence-t-il, avant de s’expliquer : « Je ne fais pas ça pour l’argent, ou parce que des gens veulent que je le fasse. Je n’ai jamais fait de choix durant ma carrière basés sur autre chose que la passion et l’amour des histoires et des personnages, et je ne vais pas commencer maintenant. »
Alors, réalisera, réalisera pas ? « Oui, je vais revenir pour écrire et réaliser Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 » a déclaré James Gunn, ajoutant que son attachement aux personnages et à l’univers était très fort. Son objectif : éviter à tout prix de concevoir le film de trop, le long-métrage renié d’une trilogie mal conclue. « Je vous promets que je vais faire ça avec toute l’intégrité, l’amour et le respect des personnages. »
Connaissant le bonhomme, on lui fait confiance.
« 99,9 % des gens dans l’industrie du film sont des crapules, mais James est suffisamment habile pour faire son chemin » — Lloyd Kaufman
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