Dès l’annonce, ce mercredi, par la chaîne câblée d’un show de science-fiction mettant en scène des États-Unis modernes où l’esclavagisme reste autorisé, les réactions se sont multipliées, souvent négatives envers cette série pourtant à peine évoquée.
Le tournage de Confederate est en effet encore loin : il s’agit pour l’instant seulement d’un projet accepté et financé par HBO. Mais les internautes n’ont pas attendu le pilote de cette uchronie pour tancer l’ambition de David Benioff et D.B. Weiss.
Des critiques pour un projet encore à l’étude
Comme nous le notions le 20 juillet, la question raciale reste souvent très inflammable pour la télévision américaine. Alors qu’il existe de légitimes inquiétudes à voir le prochain show de HBO devenir une énième œuvre créée par des Blancs fantasmant sur l’esclavagisme, les créateurs ont voulu s’en défendre.
Les deux showrunners du prochain show expliquent déjà que si leur uchronie placera en effet le Sud confédéré en situation de victoire face au Nord. À l’instar de Man in the High Castle — où le Japon et l’Allemagne remportent la Seconde Guerre mondiale — l’univers est coupé en deux, avec d’un côté l’Amérique sudiste et de l’autre les yankees.
Ce double univers permettra aux scénaristes, selon leurs mots, d’explorer « une laide et douloureuse histoire, mais nous pensons que que c’est une très bonne raison de parler de ce sujet, et non de l’éviter ».
Weiss ajoute : « Nous savons que les éléments qui feront un show comme Confederate sont plus violents, plus réalistes [que Game of Thrones], et chacun se sent plus sensible et plus investi avec eux que dans une histoire se déroulant dans un lieu nommé Westeros. Mais nous avons prévu, chacun d’entre nous, de ne pas avoir la même approche et le même esprit que pour Game of Thrones. »
Agacé par les critiques précoces, Weiss aurait aimé discuter de son approche après le premier épisode et non (bien) avant le tournage. Mais l’équipe semble interpréter cette polémique comme un signe d’intérêt pour une série qui n’arrivera pas avant 2018, au mieux.
Benioff pour sa part balaye les critiques plus radicalement que son comparse auprès de Vulture : « Bien sûr que nous pouvons merder sur Confederate, mais nous n’avons même pas commencé… »
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