Le succès immense de la Switch a réveillé l’accessoiriste Gamevice, qui s’est rendu compte que le concept hybride de la console de Nintendo, associant une tablette de jeu à des manettes détachables, était un peu trop proche à son goût de certains de ses produits. De fait, il a décidé de saisir la justice en vertu d’une supposée violation de brevet sur des technologies appliquées à son Wikipad ainsi qu’au Gamevice. Nintendo est un habitué de ce genre d’affaires et, encore récemment, a remporté un procès entourant sa 3DS.
La routine Nintendo
Fondé en 2008, Gamevice a lancé en 2013 le Wikipad, une ardoise tournant sous Android et ayant la particularité d’avoir une manette détachable, transformant la tablette en une console de jeu avec des boutons physiques (l’appendice se fixe par le bas). Dans la foulée, en 2015, Gamevice s’est dit qu’il fallait proposer sa solution aux autres appareils. Il a donc lancé la manette Gamevice, venant se plugger sur les terminaux Samsung et Apple et offrant une ergonomie similaire aux Joy-Con de la Switch.
Gamevice nomme notamment le brevet ‘119, s’articulant autour de la « combinaison d’un appareil informatique et d’une manette avec une section pont flexible ». À ses yeux, la Nintendo Switch correspond pleinement à cette description et, a priori, on peut difficilement lui donner tort même si les produits de Gamevice ne sont fait que d’un seul bloc.
Gamevice, qui se refuse à tout commentaire sur le dossier, réclame une compensation financière mais aussi une interdiction des ventes de la Nintendo Switch. Bien évidemment, ce genre de procès est courant dans le domaine de l’électronique grand public et on surveillera l’épilogue avec intérêt. Dans le pire des cas, la firme nippone réglera une grosse somme d’argent à Gamevice.
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