La Nintendo Switch se vend très, très bien — un peu trop par rapport à la cadence de production d’ailleurs. Mais elle pourrait subir le même sort que la Wii U, abandonnée et/ou boudée par les éditeurs tiers. Son succès phénoménal ne préfigure pas pareil destin mais toujours est-il que plusieurs géants demeurent prudents.
Activision, à qui l’on doit la licence Call of Duty, n’a encore rien annoncé d’inédit dessus tandis qu’Electronic Arts n’a prévu, pour le moment, que FIFA 18 (une version spécifique mais un vrai FIFA sur portable dixit le géant américain). Il faut dire que les portages requièrent un peu plus qu’un simple copié/collé…
Prudence chez les gros éditeurs
Dans les colonnes du magazine EDGE, Electronic Arts n’a pas caché qu’il attendra de voir comment se comportent les ventes de FIFA 18 sur Nintendo Switch avant de voir pour le reste de son catalogue. Et quand on parle du reste du catalogue, on ne parle pas de son ensemble : en effet, on imagine mal un Battlefield 1 ou un Star Wars Battlefront II, trop gourmands en matière de ressources, se pointer sur la console hybride de Nintendo. A l’instar du prochain Assassin’s Creed.
D’un point de vue business, la position d’EA se défend. Après tout, les fans Nintendo ont perdu l’habitude d’acheter autre chose que du Nintendo sur la Wii U. Et rien n’indique, pour l’heure, qu’ils changeront de comportement sur la Switch. FIFA, licence forte oblige, est sans aucun doute le meilleur produit pour tester l’appétence des joueurs et prendre la température. Les Need for Speed et autres restent donc, pour le moment, pendus à ses lèvres.
« Nous voulons être sur toutes les plateformes où il y a des joueurs », rappelle Patrick Söderlund, vice-président exécutif chez EA. Mais encore faut-ils qu’ils achètent leurs jeux…
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