À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. C’est sans doute ce qui résume le mieux l’état d’esprit de Sony vis-à-vis du marché de la réalité virtuelle, sur lequel il règne avec son PlayStation VR (en excluant le Samsung Gear VR bien sûr). Contrairement à Oculus, longtemps paralysé par son écosystème fermé, et HTC, en passe d’être racheté, la firme nippone a réussi à bien vendre son casque malgré un catalogue rachitique et très peu alimenté. Mais ce statut de leader ne le ravit pas plus que cela en raison du manque de concurrence solide, paralysant une niche ayant besoin cherchant encore du soutien et de la consistance.
Et sinon, sortir des jeux ?
On comprend la position de Sony. S’il est vrai qu’être premier du marché offre des perspectives positives à court terme, à long terme, une concurrence moindre peut empêcher la pénétration dans un maximum de foyers. Ce qui est encore plus vrai pour une technologie nouvelle ayant besoin de prouver et, surtout, d’être rentabilisée. Avec plusieurs acteurs sur un même marché, il y a de l’émulation, du développement et tout le monde en profite. En d’autres termes, Sony rêverait d’un succès meilleur pour le HTC Vive et l’Oculus Rift.
Dans les colonnes de Reuters, Andrew House, CEO de la branche jeux vidéo de Sony, explique, « Je ne suis pas à l’aise avec le fait d’être le leader du marché VR avec la marge que nous observons actuellement. Comme c’est une toute nouvelle catégorie, nous avons besoin d’une variété de plateformes performantes pour créer l’audience ». Sinon, sortir des (bons) jeux régulièrement peut aussi créer de l’audience.
Pour rappel, Sony a vendu plus d’un million de son PlayStation VR. Sans fournir de chiffres précis, HTC et Oculus se sont dits ravis des performances commerciales de leur produit. Mais on sait qu’ils sont battus à plat de couture par l’accessoire disponible exclusivement sur PlayStation 4.
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