C’est au début du mois de mars que l’on devrait enfin connaître les premières pistes de réforme de la chronologie des médias, ce dispositif qui fixe pour chaque type d’exploitation (télévision, vidéo à la demande, DVD, etc) un délai d’attente différent à respecter après la sortie d’un film en salle.
Selon le site Contexte, ce sera le 5 mars. Une date qui ne doit rien au hasard : elle laisserait de la marge aux professionnels du secteur pour s’entendre sur les grandes lignes d’un accord avant de le signer en bonne et due forme un mois plus tard. Juste avant le Festival de Cannes, qui aura lieu du Du 8 au 19 mai. Ça tomberait bien.
Fin décembre, rapportait le site Électron Libre, une première réunion a eu lieu entre le monde du cinéma, sous l’égide de Dominique D’Hinnin, l’ex-directeur financier de Lagardère qui a été nommé médiateur par la ministre de la culture Françoise Nyssen, et de François Hurard, inspecteur général des affaires culturelles.
Le temps presse pour les professionnels. Françoise Nyssen a fait comprendre que l’État prendra ses responsabilités si le secteur du septième art n’est pas capable de trouver par lui-même un consensus sur la chronologie des médias : en clair, c’est par le parlement que cette question pour être réglée.
Accord urgent mais introuvable
Mi-novembre, répondant à une question d’un parlementaire, le ministère de la culture jugeait la modernisation de la chronologie des médias « urgente » au regard de l’évolution spectaculaire du marché de la vidéo et de la montée en puissance de la SVOD ces dernières années.
La Rue de Valois poursuivait en rappelant que « l’amélioration des conditions de diffusion des œuvres en ligne constitue l’axe prioritaire d’une réforme de la chronologie », avant de prévenir « qu’une intervention du législateur est recommandée pour suppléer une éventuelle absence d’accord [volontaire] ».
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