Nintendo, Sony et Microsoft ne sont pas les seules entreprises à batailler dans le secteur des consoles de salon. Derrière ces trois géants se trouvent des acteurs plus modestes, mais dont la progression est loin d'être anodine. C'est le cas par exemple du fabricant Ouya, qui s'est lancé dans l'aventure après avoir achevé avec succès sa campagne de financement participatif.
Depuis, le constructeur a obtenu des fonds supplémentaires pour poursuivre ses activités. En mai 2013, la société a levé 15 millions de dollars auprès de cinq sociétés (dont Nvidia). Plus récemment, Ouya a obtenu un soutien de poids avec l'intervention du géant du e-commerce chinois Alibaba. Ce dernier aurait mobilisé, selon le Wall Street Journal, pas moins de 10 millions de dollars dans le projet.
Un investissement surprenant ? Pas tout à fait : la Chine a assoupli significativement sa politique à l'égard des consoles de jeu (la Xbox One et la PlayStation 4 sont par exemple commercialisées), même si la censure sur les contenus reste particulièrement lourde. Aussi, il y a un marché à prendre : et la Ouya, du fait de son prix plus modéré, a des arguments pour toucher la classe moyenne.
C'est d'ailleurs l'analyse du fabricant. "Pour Ouya, il y a plein de marchés prometteurs qui incluent la Chine, l'Inde et l'Amérique du Sud", a confié Julie Uhrman, la directrice d'Ouya, dans un entretien donné à Re/Code. Les pays émergents sont présentés comme un objectif prioritaire. Même son de cloché chez Alibaba, qui met en avant son "expertise approfondie" des marchés chinois et asiatique.
Le partenariat entre Ouya et Alibaba n'est toutefois pas à sens unique. Si le second apporte de l'argent et sa connaissance du secteur, le premier, de son côté, va aider son nouveau partenaire à intégrer son catalogue de jeux (environ 1000 titres) dans Yun, un système d'exploitation dérivé d'Android qui équipe les set-top boxes Tmall d'Alibaba.
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