Vous êtes le maire d’une petite ville moderne en plein développement. Répondez au mieux aux besoins de vos habitants en construisant un juste équilibre entre les bâtiments administratifs, industriels, d’habitation et de loisirs.
Un chantier de cinq par cinq cases est placé au centre de la table. Chacune contient un bâtiment placé au hasard. Devant chaque joueur, un plateau individuel de quatre cases par quatre, représentant sa ville et ses quartiers. Il est totalement vide pour l’instant. Chaque joueur possède également quatre tuiles architecte, numérotées de un à quatre.
Un tour de jeu est extrêmement simple. Le premier joueur commence par prendre un bâtiment sur le chantier. Pour cela, il place un de ses architectes en face d’une ligne ou d’une colonne du plateau central. Mais pas n’importe quel architecte. En effet, le numéro de la tuile détermine le bâtiment pris. S’il place la tuile numérotée un, il prend le premier bâtiment de la ligne ou de la colonne en face de son architecte. S’il place la tuile numéro deux, il prend le deuxième bâtiment, etc.
Mais le numéro de l’architecte détermine également où placer ce bâtiment dans sa ville. Celle-ci possède aussi des lignes et colonnes numérotées, et le bâtiment pris doit être placé dans un emplacement vide correspondant au numéro de l’architecte. Un bâtiment posé peut rapporter des ressources (des habitants et/ou de l’énergie), ou servir à marquer des points de victoire en fin de partie.
Les habitants et l’énergie sont utilisés pour activer certains bâtiments : par exemple un commerce requiert des clients, une usine a besoin de plus ou moins d’énergie pour fonctionner, un immeuble a besoin d’habitants, etc.
Le placement des bâtiments est primordial. En effet, selon leur emplacement et leur type, ils marquent plus ou moins de points de victoire. Les habitations, par exemple, rapportent des points quand elles sont construites en hauteur. Les commerces en fonction des habitants (i.e. clients) placés sur la tuile. Les parcs s’il sont adjacents aux habitations. Les usines si elles sont à côté des commerces ou des ports. Et ainsi de suite.
La manche s’arrête quand tous les joueurs ont placé leurs quatre architectes. Et la partie prend fin après quatre manches. Le vainqueur est le joueur accumulant le plus de points.
Pourquoi c’est bien
Quadropolis est l’exemple parfait du jeu familial par excellence. Les illustrations sont chatoyantes, le matériel est de qualité (notamment les tuiles, bien épaisses), les règles sont simples à comprendre mais pas simplistes et la durée des parties est contenue.
Les choix sont nombreux, tout comme les stratégies. Les parties sont sans cesse renouvellées grâce au placement aléatoire des tuiles sur le chantier central.
Il faut particulièrement faire attention aux décisions des adversaires. En effet, comme il est impossible de placer un architecte là où il s’en trouve déjà un, les blocages arrivent assez vite. On peut également se retrouver à devoir prendre un bâtiment qui ne correspond pas à notre stratégie, ou tout simplement pour le subtiliser à un autre joueur pour le priver de trop de points de victoire.
L’exemple parfait du jeu familial par excellence
Il existe également un mode expert, avec d’autres types de bâtiments et un peu plus long en raison d’une manche supplémentaire. Vous y viendrez après quelques parties classiques, puis alternerez entre les deux en fonction de vos envies du moment. Les deux modes n’apportent pas les mêmes challenges mais sont aussi intéressants à jouer l’un que l’autre.
Une extension, Services Publics, permet également de renouveler le jeu en apportant de nouveaux bâtiments (commissariat, maternité, usine de traitement des déchets, etc.) et donc de nouvelles stratégies. Son prix étant très accessible, vous auriez tort de vous en priver.
Bref, si une âme d’urbaniste sommeille en vous, essayez Quadropolis en famille ou entre amis. Et que vous gagniez ou non la partie, vous serez fier de voir votre ville se construire petit à petit sous vos yeux.
- Quadropolis est un jeu de François Gandon
- Illustré par Sabrina Miramon
- Édité par Days of Wonder
- Pour 2 à 4 joueurs à partir de 8 ans
- Pour des parties d’environ 30 à 60 minutes
- Au prix de 40,50 € chez Philibert
Les liens de cet article sont affiliés : si vous trouvez votre bonheur grâce à nous, nous touchons une petite commission. On vous explique tout ici.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !