« Nous pensons qu’il y aura deux milliards de joueurs dans le monde et notre but est de tous les atteindre » : il n’y a pas à dire, Microsoft a de l’ambition. Ou plus particulièrement Kareem Choudhry, vingt ans de carrière chez le géant américain et tout juste propulsé à la tête d’une nouvelle division dédiée au cloud gaming. La déclaration est pompeuse. Déjà parce qu’il n’y a pas deux milliards de joueurs dans le monde (1,8 milliard selon une étude).
Ensuite parce qu’une plateforme plus universelle comme Netflix est déjà bien heureuse de dépasser les 120 millions d’abonnés. Elle dénote néanmoins les ambitions de Microsoft pour le futur du jeu vidéo et dessine les contours de sa stratégie s’articulant autour du tout dématérialisé.
Un million, c’est déjà fort, non ?
Le fait est que Phil Spencer n’a jamais caché son envie de proposer aux gens le Netflix du jeu vidéo. La création d’un département motivé par ce leitmotiv en est la matérialisation. « Phil voulait vraiment une équipe exclusivement focalisée sur le cloud gaming. Il y a eu des conversations l’été dernier, et nous avons commencé à créer la structure de l’organisation à la fin de l’année dernière », explique Kareem Choudhry dans les colonnes de The Verge. Capitalisant sur diverses acquisitions orientées gaming (Havok, Symplygon), cette cellule sera chargée d’inciter les développeurs et les éditeurs à utiliser les technologies de Microsoft (comme c’est le cas avec Ubisoft pour Rainbow Six Siege).
L’abonnement mensuel Xbox Game Pass est l’autre pilier de la stratégie de Microsoft. Même s’il requiert de télécharger les jeux pour en profiter, le service tend vers le cloud et une expérience à la Netflix. Avec des exclusivités ou, à minima, des nouveautés. « Nous continuons de croire à la liberté d’avoir le choix, nous croyons qu’il y a la place pour un abonnement et c’est ce que nous sommes en train de bâtir », poursuit l’intéressé. On rappelle que le Xbox Game Pass va désormais recevoir toutes les exclusivités Microsoft le jour de leur sortie. Une première avancée qui devra être suivie par les éditeurs tiers pour affirmer les ambitions. Une autre paire de manches, mais un argument indispensable pour attirer ces fameux deux milliards de personnes.
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