Il faut bien l’avouer : revoir Link parcourir les ruelles du village Cocorico, le tout servi avec le moteur de jeu Unreal Engine 4, est quelque chose qui est à la fois émouvant – comment, en effet, oublier la claque qu’a été The Legend of Zelda: Ocarina of Time, sorti il y a bientôt dix-sept ans sur Nintendo 64 ? – et de spectaculaire, tant les capacités de ce moteur graphique sont impressionnantes.
Visuellement, le rendu est magnifique : les textures, les reflets de l’eau, les ombres portées, la gestion de la lumière, la prise en compte de la physique, l’animation de l’herbe, la cime des arbres qui bouge au gré du vent… ceux qui ont connu cet épisode Zelda – l’un des meilleurs de la série, mais aussi de toute l’histoire des jeux vidéo – seront sans doute sensibles au travail effectué par ArtistArtorias.
Certes, cette démo n’est pas parfaite. Elle ne le prétend d’ailleurs pas. Les déplacements de Link sont pour le moins rigides et ses actions (sauter, escalader, etc) ne semblent pas avoir été ajoutées. Il n’empêche : avec la musique en toile de fond, on se prend à rêver de voir un jour Nintendo proposer un remake de son titre phare, à l’image de ce qui va se faire pour Final Fantasy VII en 2017.
Rappelons au passage que les conditions d’utilisation d’Unreal Engine 4 ont été considérablement assouplies ce printemps.
Désormais, n’importe quel développeur peut en profiter gratuitement s’il ne génère pas plus de 3000 dollars de recettes par trimestre. Sinon, il doit reverser 5 % du chiffre d’affaires brut. C’est une évolution du modèle économique voulu par Epic Games, le créateur du moteur, afin qu’il puisse toujours générer de l’argent avec, sans pour autant pénaliser des projets amateurs ou de petite ampleur.
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