Hiver 453. Le grand roi des Huns se meurt. Mais avant de passer à trépas, il souhaite trouver son digne successeur. Serez-vous le prochain roi hunnique ?
Cinq tas de cartes d’autant de couleurs différentes sont disposés au centre de la table. Sous chacun d’eux, des richesses : une vingtaine de cubes en bois de couleurs équivalentes.
Le premier joueur lance les cinq dés colorés puis les place devant les tas de cartes correspondant. Dans l’ordre du tour, les joueurs en choisissent un encore disponible et effectuent, au choix, l’une des deux actions possibles : piocher des cartes ou piller des richesses. Quand tous les dés ont été pris, on les relance, on les replace devant les tas de cartes, on en choisit un à tour de rôle et ainsi de suite.
L’action piocher permet de prendre autant de cartes que la couleur et la valeur du dé, d’en jouer une et une seule devant soi, puis de replacer les autres sous la pioche. Leurs effets dépendent de leur couleur. Les équipements bleus vous aident tout au long de la partie. Les mercenaires verts également, mais il faut d’abord les payer. Les trésors jaunes vous rapporteront éventuellement des points de victoire si vous remplissez la condition indiquée. Les cartes rouges, les razzias, vous procurent un effet puissant, mais utilisable une seule fois par partie. Enfin, les fléaux, en noir, sont très pénibles et se jouent chez un adversaire pour lui pourrir la vie.
L’autre action possible, piller des ressources, permet de prendre autant de cubes que la valeur et la couleur du dé. Elles servent à payer les mercenaires, se débarrasser de l’effet néfaste des fléaux ou remplir ses chariots. Chaque joueur commence avec deux d’entre eux et les expédie dès qu’ils sont complets, pour rapporter des points de victoire en fin de partie. Un chariot expédié est immédiatement remplacé par un autre, vide.
La partie se poursuit ainsi, toujours selon le même schéma, jusqu’à ce qu’un tas de cartes ou de cubes soit vide. Chacun additionne ses points de victoire obtenus grâce aux chariots expédiés ou aux cartes jouées, et le plus grand score l’emporte.
Pourquoi c’est bien
Notre première partie de Huns était un peu déstabilisante. On ne sait pas trop quel dé choisir. On ne connaît pas les effets des cartes. On se demande s’il vaut mieux expédier ses chariots ou utiliser les richesses pillées sur ses cartes. Bref.
Puis vint la deuxième et avec elle… le coup de cœur. Tout s’enchaîne à merveille et depuis les parties s’accumulent avec plaisir. Et cela quel que soit le nombre de joueurs, toutes les configurations fonctionnent.
Il faut dire que Huns a vraiment tout pour plaire. Son matériel tout d’abord, soigné et très bien illustré. Ses règles également, vraiment faciles à comprendre et surtout à expliquer : « tu choisis un dé et soit tu pioches des cartes soit tu prends des cubes ». Enfantin.
Ses parties sont tendues et rapides. Le hasard intervient, évidemment, mais juste ce qu’il faut. Ni trop, pour ne pas être frustré. Ni trop peu, permettant à tout un chacun de prétendre à la victoire. Surtout il se lisse au fur et à mesure de la partie et des lancers de dés successifs.
Huns a vraiment tout pour plaire
Il n’empêche que l’expérience aide à construire une stratégie et on apprend petit à petit à choisir le bon dé et à effectuer la bonne action au bon moment.
Un peu de hasard, pas mal de stratégie, beaucoup d’opportunisme. Des règles simples, des parties courtes, un joli matériel. Voilà un cocktail savoureux et détonnant que nous propose cette boîte. On ne s’en lasse pas.
Le roi est mort, vive le roi… le roi des Huns !
- Huns est un jeu de Fneup
- Illustré par Anthony Wolff
- Édité par La Boîte de Jeu
- Pour 2 à 4 joueurs à partir de 14 ans
- Pour des parties d’environ 45 minutes
- Au prix de 31,50 € chez Philibert
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