Découvrez chaque semaine un jeu de société que nous avons sélectionné pour vous (avec amour et passion). Cette semaine, c’est Clank qui est à l’honneur.

Votre réputation de voleur est en jeu. Vous n’avez d’autre choix que de relever le défi et dérober les trésors enfouis dans les souterrains de la Tour du Dragon. Hâtez-vous, car vous n’êtes pas seul sur le coup. Mais soyez discret, car la bête veille.

Le plateau de jeu représente le donjon à explorer. On y trouve des dizaines de salles, renfermant trésors et artefacts, ainsi que des chemins, plus ou moins compliqués à emprunter, les reliant les unes aux autres.

Clank

Les joueurs commencent la partie tout en haut de la tour et doivent descendre dans ses profondeurs pour voler un des artefacts au gardien des lieux : un puissant dragon. Bien entendu, plus un artefact est enterré, plus il rapporte de points de victoire.

Pour cela, chacun dispose d’un paquet identique de dix cartes. À son tour de jeu, on pioche et joue les cinq premières. Les cartes de départ proposent des actions basiques. Elles procurent notamment des points de compétence pour acheter de nouvelles cartes et ainsi améliorer son jeu. Les cartes acquises, ainsi que celles jouées, sont placées dans sa défausse personnelle. Au tour suivant on en pioche cinq nouvelles. Et si la pioche est vide, on la reconstitue en mélangeant sa défausse. C’est le principe du deck-building.

Les cartes procurent également des bottes pour se déplacer dans le donjon ou des épées pour combattre les monstres. Ou différents effets, comme par exemple piocher plus de cartes, gagner des pièces d’or pour les dépenser au marché, etc.

Clank

Mais attention, car certaines cartes font du bruit, clank, d’où le nom du jeu. Pour chaque clank, un cube de sa couleur est placé dans une bourse en contenant déjà une vingtaine de couleur noire. Le marché de cartes est complété à chaque fin de tour et si une icône de dragon est révélée, ce dernier se réveille pour tenter d’occire les intrus. Plusieurs cubes sont piochés de la bourse, de plus en plus selon l’avancement de la partie. Chaque cube coloré remplit la jauge de vie du joueur concerné, lequel meurt dans d’atroces souffrances quand elle est pleine.

Tout n’est pas perdu pour autant. En effet, si le joueur meurt en surface, les habitants du village voisin viennent le soigner. Par contre, s’il meurt dans les profondeurs du donjon, rien ni personne ne peut le sauver.

Le premier joueur à quitter le donjon démarre un compte à rebours pour les autres, ne leur laissant que quatre tours pour s’échapper. Chacun compte ensuite ses points de victoire (artefacts, trésors, or, certaines cartes, et un gros bonus pour ceux ayant réussi à s’échapper). Celui qui en accumule le plus est déclaré vainqueur.

Pourquoi c’est bien

La mécanique de deck-building s’inspire des jeux de cartes à collectionner, Magic et Pokémon en tête. Tout en apportant autre chose. Rassurez-vous, l’achat de paquets de cartes supplémentaires n’existe pas ici, puisqu’absolument tout est contenu dans la boite. Merci pour le porte-monnaie. Inutile également de préparer votre deck à l’avance, tout se fait directement durant la partie.

Clank

Clank n’est pas le premier jeu du genre. Mais il a cela d’original d’y ajouter un plateau et un jeu de parcours et d’optimisation des déplacements. Et surtout un thème cohérent, dans lequel on plonge immédiatement. On nomme les cartes par leur nom, pas uniquement par leurs effets. On croise les doigts quand le dragon s’énerve, pour que nos cubes ne soient pas piochés. On asticote les autres, on les taquine. Bref, on se marre. Il est ainsi très différent d’un jeu comme Dominion par exemple, nettement plus mécanique et automatique, dans lequel seule l’optimisation compte.

On croise les doigts quand le dragon s’énerve

Bien évidemment, le hasard n’est pas absent du jeu. Mais il contribue au fun des parties et apporte cette dose d’aléatoire permettant à tout le monde de s’amuser et d’espérer gagner. Deux-trois parties sont nécessaires pour bien comprendre l’effet des différentes cartes. Mais ensuite tout roule, aucune difficulté à l’horizon et aucun aller-retour dans les règles.

Clank est un excellent jeu. Cerise sur le gâteau, le matériel suit. Le plateau est bien épais, la figurine de dragon en bois est jolie, tout comme le sac en tissu dans lequel sont mélangés les cubes. Les illustrations, réussies et souvent amusantes, mettent bien dans l’ambiance.

Clank

Bref, on adore Clank. C’est un bon et beau jeu, accessible et fun. À jouer entre amis ou en famille avec vos (pré-)ados. Et aucune lassitude en vue puisque les parties sont très différentes les unes des autres en fonction du tirage des cartes. Plusieurs stratégies sont possibles (voler un petit artefact mais s’enfuir rapidement, accumuler de petits trésors, etc). Toutes sont valables, mais dépendent grandement de la manière de construire et d’optimiser votre deck.

Une première extension, Trésors Engloutis, est d’ores et déjà disponible. Elle propose quelques nouvelles cartes mais surtout un donjon partiellement immergé dans lequel vous risquez de mourir noyés si vous ne remontez pas régulièrement à la surface. Une seconde, prenant place dans une pyramide, ainsi qu’une nouvelle boite de base, qui troque le château originel par un vaisseau spatial, existent également, mais uniquement en anglais pour le moment. Ils devraient arriver en français dans les mois à venir.

  • Clank est un jeu de Paul Dennen
  • Illustré par Rayph Beisner, Raul Ramos et Nate Storm
  • Édité par Renegade
  • Pour 2 à 4 joueurs à partir de 14 ans
  • Pour des parties d’environ 30 à 60 minutes
  • Au prix de 43,90 € chez Philibert

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