En 2007, certains — trop — rares propriétaires de la PlayStation 2 s’étaient lancés dans Ôkami, véritable monument vidéoludique développé par feu Clover Studio. Alors que son succès ne s’est jamais montré à la hauteur de ses qualités, le titre qui met en scène la Déesse Amaterasu a tenté plusieurs fois de rallier davantage de fidèles à sa cause : tour à tour sur Wii, PlayStation 3, PlayStation 4, Xbox One, PC et, désormais sur Nintendo Switch (uniquement via l’eShop).
Et on peut affirmer qu’Ôkami avait gardé le meilleur pour la fin, si l’on considère que le portage Switch sera le dernier. Cette énième version, en plus de conserver tous les atouts de l’original, se pare de quelques spécificités rendant honneur à l’Aventure avec une majuscule.
Le même, en mieux
Chef d’œuvre intemporel, Ôkami aura finalement connu beaucoup d’époques. De la PlayStation 2 il y a maintenant plus d’une décennie à la Switch, beaucoup d’eau — disons plutôt d’encre — a coulé sous les ponts. Pour autant, sur l’une comme l’autre, le jeu est un plaisir constant.
Il est d’abord visuel, en raison d’une patte graphique qui n’a rien perdu de sa superbe par rapport à nos premiers souvenirs. Certes, sur Switch, le jeu ne s’affichera pas en 4K comme sur PS4 Pro ou Xbox One X. Qu’importe : la machine hybride de Nintendo à bien d’autres atouts dans sa manche pour justifier son existence.
La version Switch sert de résumé à une franchise qui ne s’est jamais contentée du strict minimum
Le gameplay d’Ôkami s’articule autour d’un pinceau magique capable de réaliser des prouesses divines. Grâce à lui, un simple trait tranche tout sur son passage, et un cercle devient un soleil. Pour avancer, il est nécessaire de dessiner des formes apprises au fur et à mesure. Un ingrédient qui prend tout son sens sur Switch dans le sens où il y a le choix : du basique, avec le stick, au plus intuitif, avec le doigt directement sur l’écran (en mode portable uniquement, bien sûr), en passant par une option plus sportive (du motion gaming avec les Joy-Con).
De fait, Ôkami sur Switch ne cesse de rappeler des fantômes du passé : le tactile fait penser à Ôkamiden, suite apparue sur DS, tandis que la reconnaissance de mouvement ressuscite la Wiimote de la Wii. En quelque sorte, la version Switch sert de résumé à une franchise qui ne s’est jamais contentée du strict minimum pour tenter d’exister.
De plus, une telle liberté mise à disposition du joueur ne peut être que perçue positivement. D’ailleurs, différentes configurations sont proposées pour que droitiers et gauchers soient le plus à l’aise pour dessiner. On conseillera d’ailleurs un petit passage par les options pour paramétrer le jeu à votre guise avant de se plonger corps et âme dans cette quête longue et fédératrice.
Retrouvez notre test (plus) complet d’Ôkami HD
Le verdict
Ôkami HD
Voir la ficheOn a aimé
- Portabilité
- Du choix pour jouer et rêver
- Toujours aussi grandiose
On a moins aimé
- Mêmes défauts que sur les autres versions (caméra, dialogues yaourt)
- Pas de 4K
- Il faut l'acheter maintenant (bis)
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