L’Entertainment Software Association est heureuse. Elle voulait une condamnation pour l’exemple, et elle l’a obtenue. A 27 ans, Don Perreira a été condamné par un tribunal de Hawaii à quatre mois de prison ferme, quatre mois de détention à domicile, et trois années de liberté surveillée à sa sortie. Il était poursuivi pour avoir possédé et distribué des consoles de jeux Xbox pucées et pré-chargées avec des copies illicites de centaines de jeux-vidéo, films, clips et autres images. Les consoles pirates étaient alors fournies à son complice John Oroyan, un homme de 40 ans qui se chargeait de les revendre sur le marché noir.
Orayan avait plaidé coupable le 31 juillet 2006 et avait été condamné à cinq ans de mise à l’épreuve, trois mois de détention à domicile, et 300 heures de travail d’intérêt général. « Ces condamnations envoient un message clair aux pirates de jeux-vidéo que le vol de propriété intellectuelle est un délit sérieux et qu’il sera poursuivi aussi loin que la loi le permet », a rappelé Ric Hirsh, le vice-président senior de la Mise en Oeuvre de la Propriété Intellectuelle à l’ESA. L’association dit représenter par ses membres 90 % du marché du jeux-vidéo, qui pesait 7 milliards de dollars aux Etats-Unis en 2006.
Ces condamnations cependant ne visent que les revendeurs de consoles préchargées avec des jeux piratés. Il ne s’agit que d’une infime part du marché des consoles pucées, qui s’adresse à un public de plus en plus large. Les créateurs de modchips font tout pour simplifier le hack des consoles, avec par exemple de simples cartouches modifiées pour la Nintendo DS ou des puces sans soudure pour la Xbox. Toutes les consoles, à l’exception de la PlayStation 3 (dont les jeux ont cependant déjà été copiés avec succès), ont leur modchip, y compris les nouvelles Wii et Xbox 360.
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