En septembre dernier, nous avons découvert un drôle d’accessoire imaginé par la branche australienne de la marque Xbox : une manette anti-gras aux couleurs de PLAYERUNKNOWN’S BATTLEGROUDS, limitée à 200 exemplaires et numérotée. L’objet a piqué notre curiosité et, sans trop y croire, la rédaction de Numerama a demandé un exemplaire à Microsoft. Notre souhait a finalement été exaucé et nous avons reçu cette manette amusante — mais pas très jolie.
La promesse de l’objet est la suivante : grâce à ce pad greaseproof, on pourrait se goinfrer en s’adonnant à sa passion favorite. Le tout sans risquer d’abîmer ce qui nous permet d’être le meilleur, chaque soir, sur Fortnite — ou PUBG. Avec cette manette, l’idée est de joindre l’utile à l’agréable.
Protocole de test
Pour tester la résistance à la graisse de cette manette Xbox One (compatible PC), il n’était pas nécessaire d’établir un protocole très compliqué. Il a consisté à frotter l’objet avec une feuille d’essuie-tout imbibée d’huile. Le résultat est sans appel : le corps graisseux n’accroche que très peu la surface, qu’il suffit simplement d’essuyer une ou deux fois pour qu’elle retrouve son apparence d’origine.
Sur une manette normale, dotée d’un plastique davantage granuleux, il faut frotter avec énormément d’insistance pour éliminer toute trace d’huile. Verdict : il n’y a pas tromperie sur la marchandise et on peut s’imaginer plonger la main dans un paquet de frites sans risque de salir la manette ensuite.
En somme, l’accessoire ne trahit pas le slogan Winner Winner Chicken Dinner, qui retentit à chaque victoire dans PUGB et fait référence à une vieille expression aux origines mystérieuses.
Ergonomie et design
Toutefois, malgré sa promesse avérée, la manette greaseproof peine à convaincre sur sa fonction première. À cause du matériau brillant, la surface devient trop lisse et l’ergonomie comme le confort en prennent un coup : en réalité, on a l’impression de tenir une manette graissée entre les mains. Ce n’est pas très agréable au toucher même si les doigts glissent bien mieux d’une touche à l’autre.
À noter que la manette est légèrement plus lourde que la version classique : 285 contre 278 grammes (avec les deux piles insérées). L’écart n’est pas suffisamment important pour avoir un impact, même durant une longue session de jeu.
Difficile, par ailleurs, de tomber amoureux du design, peu aidé par le gris souris en guise de couleur principale. Les sticks et les boutons de tranche, également greaseproof, sont jaunes tandis que les gâchettes sont noires. Le mélange des trois coloris donne un résultat que ne renieraient peut-être pas les utilisateurs les moins inspirés du Xbox Design Lab (un service qui permet de créer sa manette personnalisée). Les collectionneurs apprécieront en revanche l’inscription numérotée, qui rend ainsi chaque manette unique.
En conclusion, ce produit conçu en qualité d’outil promotionnel tient plus de l’insolite qu’autre chose. Cela tombe bien : a priori, il ne sera jamais commercialisé.
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