Vous voilà une superstar. Pas du rock, mais plutôt de l’espace. Et votre mission n’en est que plus périlleuse : récolter un maximum de poussière d’étoiles. À vous de déjouer les pièges gravitationnels pour en collecter plus que vos rivaux.
Le plateau de jeu quadrillé, représentant le vide interstellaire, plus ou moins grand selon le nombre de joueurs, est au centre de la table. De petites étoiles, de six couleurs différentes, y sont disséminées. On y trouve également des plateformes, verticales ou horizontales, dont certaines soutiennent une porte.
Chaque joueur dispose d’un pion à sa couleur, ainsi que d’une main de cinq cartes d’action différentes.
À son tour, on commence par entrer sur le plateau, si l’on ne s’y trouve pas déjà, au travers de la porte actuellement ouverte. Celle-ci change, en passant à la suivante dans le sens horaire, dès qu’un joueur l’emprunte.
Puis on joue une de ses cartes d’action pour effectuer le mouvement correspondant avec son pion. On peut ainsi se déplacer latéralement de deux cases, passer à travers la plateforme sur laquelle on se trouve, effectuer un quart ou un demi-tour, etc. Puis, suite à ce déplacement, la gravité nous attire irrémédiablement vers « le bas » jusqu’à rencontrer une plateforme sur laquelle s’arrêter. C’est là tout le principe du jeu.
Si lors de cette « chute » on rencontre une ou plusieurs étoiles, on les ramasse. On peut aussi écraser un adversaire s’il se trouve sur notre chemin : il se fait éjecter hors du plateau, et en prime on lui vole une étoile. Enfin, certaines cases rapportent des jetons permettant de rejouer une seconde carte lors d’un tour.
Les cartes jouées restent sur la table, on est obligé de faire tourner sa main. À moins de passer son tour à ne rien faire qu’à toutes les reprendre en main. On les ramasse aussi si on parvient à toutes les poser (c’est rare), ou si un adversaire nous éjecte du plateau.
La partie s’arrête dès qu’il ne reste plus qu’un certain nombre d’étoiles sur le plateau, selon le nombre de joueurs. Le score de chacun est calculé : 1 point par jeton pour rejouer encore en notre possession, 1 point par étoile ramassée, et 1 point de bonus par couple d’étoiles de même couleur. Le plus grand total l’emporte.
Pourquoi c’est bien
Gravity Superstar ressemble comme deux gouttes d’eau à un jeu vidéo. Par son design tout d’abord, tout en rondeur et coloré. Mais surtout par les sensations qu’il procure : la gravité changeante selon l’orientation du pion, la possibilité de passer à travers les plateformes, le fait de revenir du côté opposé du plateau quand on en sort, etc.
Il n’y a aucun hasard dans Gravity Superstar, pourtant le jeu reste léger, on ne passe pas plusieurs minutes à réfléchir à son prochain mouvement. Souvent, alors que le jeu n’est clairement pas coopératif, les joueurs se concertent pour trouver le meilleur coup à jouer pour un participant. Pourtant l’interaction est bien présente, entre les étoiles à ramasser avant les autres, leurs pions à éjecter, etc.
Sans compter les trois cartes d’action spéciales que vous pourrez introduire après quelques parties, et dont l’une d’elles permet de pivoter le plateau sur lequel on se trouve. C’est typiquement le genre de mécanique emprunté au monde vidéoludique.
Le matériel n’est pas en reste, avec notamment des étoiles de couleurs pastels, à ne pas confondre avec de petits bonbons, des jetons pour rejouer rose flashy, et un sac de rangement à paillettes. Des esprits étriqués pourraient lui reprocher un design trop enfantin ou des couleurs trop « girly » (et au pire, qu’y aurait-il de mal?). Tant pis pour eux, ils passent à côté d’un bon jeu.
Un chouette jeu familial, malin, original et joli
Même si la boîte indique qu’il est jouable dès deux joueurs, ce n’est clairement pas notre configuration préférée. Il existe de bien meilleurs jeux pour jouer en tête-à-tête. C’est véritablement à partir de trois ou quatre que Gravity Superstar prend toute sa dimension.
Bref, la mécanique, les sensations qui en découlent, et le principe du jeu, auraient parfaitement pu prendre vie dans un petit jeu addictif pour smartphone, sur lequel on enchainerait les niveaux. Mais pour notre plus grand plaisir, c’est à plusieurs, autour d’une table, qu’on peut profiter de ce très chouette jeu familial, malin, original et joli.
- Gravity Superstar est un jeu de Julian Allain
- Illustré par Gyom
- Édité par Sit Down
- Pour 2 à 6 joueurs à partir de 7 ans
- Pour des parties d’environ 25 minutes
- Au prix de 26,90 € chez Philibert
Les liens de cet article sont affiliés : si vous trouvez votre bonheur grâce à nous, nous touchons une petite commission. On vous explique tout ici.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !