Netflix est en train d’augmenter ses tarifs en Europe. C’est ce qu’a confirmé le CEO Reed Hastings lors de la présentation des résultats au premier trimestre 2019 de la multinationale, ce 16 avril. « Nous sommes en train de travailler sur une série d’augmentation de tarifs aux États-Unis, au Brésil, au Mexique et dans certaines zones de l’Europe », a-t-il souligné, après avoir annoncé avoir à présent 148 millions d’abonnés payants dans le monde.
Le numéro 1 de Netflix n’a pas précisé combien de pays seraient concernés, mais l’entreprise nous explique que cela concerne l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse et le Liechtenstein. Cette augmentation a déjà commencé depuis début avril, en passant l’abonnement 2 écrans de 10,99 euros à 11,99 euros, et celui à 4 écrans à 15,99 euros (au lieu de 13,99 euros.)
Quid de la France ?
Actuellement, les tarifs de la France, similaires à ceux de ces pays pré-augmentation, n’ont pas été modifiés. À ce jour, il n’est pas prévu que le pays soit touché par cette augmentation.
En revanche, nous avons observé que Netflix affiche depuis le mois de mars de faux tarifs plus élevés pour observer le comportement des nouveaux clients, et potentiellement prévoir une éventuelle hausse à venir. La dernière augmentation des prix en France date d’octobre 2017.
Aux États-Unis, la plateforme de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) a déjà déployé de nouveaux tarifs en janvier 2019. Il s’agissait de la plus grosse hausse de son histoire (entre +13 % et +18% en fonction des abonnements). Or, Reed Hastings affirme que, à l’image de la hausse au Canada au trimestre dernier, cela n’aurait pas eu d’impact sur le recrutement de nouveaux abonnés, et que l’entreprise n’aurait subi que de « très modestes pertes de clients à court terme à cause du changement de tarifs ». Ce qui signifie que certains consommateurs se sont tout de même désabonnés de la plateforme à la suite de la hausse des tarifs en Amérique du Nord.
« Il s’agit de moments relativement rares », a concédé Greg Peters, directeur des produits, dans l’appel aux actionnaires mis en ligne sur YouTube dans la foulée. « Où à mesure que l’on investit dans des contenus originaux de qualité, on revient de temps en temps vers nos abonnés pour leur demander de contribuer un peu plus nous aider à financer ce prochain cycle de croissance. »
Mise à jour : cet article a été modifié pour préciser que la hausse des tarifs évoquée par Reed Hastings ne concerne bien que les pays de la région germanophone.
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