Il fut une époque où Google envisageait de battre YouTube sur son propre terrain. La tentative se solda par un échec et le moteur de recherche finit par se résoudre à racheter la plateforme. Nous avons cette semaine un nouveau champion dans l’arène de la diffusion de vidéos en streaming prêt à relever le défi, il s’agit de Yahoo. Le fait que YouTube détienne 21,5 % de parts de ce marché et Yahoo seulement 4,6 % n’a pas l’air d’effrayer le portail, bien décidé à prendre le pas sur ce premier.

« Une de nos stratégies consiste à apporter des vidéos quelque soit l’endroit où vous soyez sur Internet… » confie Mike Folgner, responsable des vidéos chez Yahoo, à Bloomberg. « Nous allons créer la meilleure destination pour que vous accédiez à ce contenu différent ». En fait, Yahoo compte profiter des accords qu’il conclut un peu partout, que ce soit avec Universal, EMI, la National Football League ou la Major League Baseball, pour offrir un contenu que ne proposent pas les autres sites, ou qui ne le proposent pas légalement devrait on plutôt dire.

Yahoo tente un coup de poker. Si Google et autres consorts, qui pour l’instant traînent des pieds pour mettre en place un filtre, finissent par bloquer de manière efficace leur contenu non autorisé, Yahoo se retrouvera effectivement avec un catalogue bien fourni et potentiellement attractif. L’autre hypothèse, c’est que YouTube ne parvienne jamais à retenir complètement la diffusion de vidéos non autorisées, par soucis technologique ou par intérêt plus ou moins submergé. L’argent qu’aura alors injecté Yahoo pour acquérir de manière « honnête » son contenu aurait alors de grandes chances d’avoir été dépensé sans recevoir le retour escompté.

Entre le rachat de MySpace et le triomphe sur YouTube, Jerry Yang semble bouillonner de petits projets qui devraient lui coûter les yeux de la tête pour faire revenir son bébé au devant de la scène.

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