Depuis le CES 2018, le service GeForce Now de Nvidia est ouvert en bêta public. Ce projet a pour but de permettre à n’importe quel utilisateur de profiter du jeu de son choix, même si sa machine n’est pas très puissante — à la Shadow ou Google Stadia. Nvidia utilise ses propres serveurs pour faire tourner les jeux de ses utilisateurs. Ce service de cloud gaming demande cependant des infrastructures importantes. Les fournir, c’est tout le but de la GeForce Alliance.
Qu’est-ce que la GeForce Now Alliance ?
La GeForce Now Alliance est un programme visant à établir des partenariats entre Nvidia et d’autres entreprises, notamment les opérateurs télécom. Les sociétés partenaires doivent permettre d’étendre le service GeForce Now dans le monde entier.
Quel est l’intérêt de ces partenariats ?
Ces partenariats permettent à Nvidia d’étendre son service de cloud gaming. Pour être précis, la firme peut installer plus de centres de données dans plusieurs pays grâce à ses alliés. Avoir accès à un plus grand nombre de « data centers » permet à Nvidia de proposer son Geforce Now à plus de joueurs et dans une meilleure qualité, notamment dans des régions où le service n’est pas encore présent. Pour l’instant, la firme ne possède « que » 15 centres de données aux États-Unis et en Europe.
Les entreprises qui s’allient à Nvidia trouvent évidemment leur intérêt elles aussi. Selon Andrew Fear, le responsable de GeForce Now : « le cloud gaming permet de montrer les possibilités offertes par la 5G, c’est le mariage parfait. » Même son de cloche chez Shadow ou Google. Les serveurs de Nvidia profiteront donc de meilleures performances grâce aux infrastructures 5G développées par leurs partenaires, qui peuvent montrer concrètement le potentiel de la 5G. Une preuve de ses performances qui permettrait de justifier les prix des futurs forfaits téléphoniques, en somme.
Quels entreprises font partie de la GeForce Now Alliance ?
Pour l’instant, trois sociétés font officiellement partie de la GeForce Now Alliance : le Taïwanais HTC, le japonais Softbank et le Sud-Coréen LG U+. Les deux derniers permettront à Nvidia de déployer de nouveaux « data centers » dans leurs pays respectifs. Ceux-ci seront composés de serveurs basés sur l’architecture Nvidia RTX, notamment développés pour le cloud gaming. Ils seront déployés d’ici la fin de l’année 2019.
Quels seront les tarifs ?
Dans sa présentation la plus récente, qui date du 25 avril, Nvidia a refusé d’en dire plus sur son modèle économique. Aucun indice n’a été donné à ce niveau et GeForce Now pourrait aussi bien demander un forfait horaire qu’un abonnement mensuel ou une autre formule aux utilisateurs.
Quand est-ce que cela sort ?
Tout comme les tarifs, la date de sortie de la version définitive de GeForce Now est inconnue. On ignore également quand la bêta sera étendue à plus de joueurs qu’aujourd’hui (environ 300 000 places sont disponibles selon Nvidia). Le déploiement de nouveaux serveurs en Corée du Sud et au Japon en fin d’année correspondra peut-être à l’arrivée du service en Asie.
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