Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis l’apparition remarquée de Cyberpunk 2077 à la gamescom 2018, celle qui a fait pleuvoir les dithyrambes. Depuis, on connaît les plateformes sur lesquelles sortira le RPG — PS4, Xbox One et PC — et, surtout, on connaît la date de sortie — le 16 avril 2020.
Pendant l’E3 2019, on a même appris que Keanu Reeves serait de la partie, dans la peau d’un personnage mystérieux, cabotin et prénommé John Silverhand (un John de plus dans sa carrière). À Los Angeles, CD Projekt Red conviait une nouvelle fois la presse à une longue présentation de gameplay (une heure de bonheur). On en est ressortis avec la même impression : époustouflant à s’en décrocher la mâchoire, Cyberpunk 2077 va redéfinir le genre dans lequel il s’inscrit.
Si on croit déceler un léger downgrade graphique par rapport à la dernière entrevue (à l’époque, la PS4 et la Xbox One n’étaient pas confirmées), force est de reconnaître que la direction artistique du jeu donne envie de se perdre dans les ruelles malfamées d’une ville à la dérive en proie aux crimes. Avant de se plonger corps et âme dans une aventure qui promet des heures et des heures de plaisir et de découvertes, il faudra créer son personnage de A à Z. Un vrai jeu dans le jeu.
La personnalisation à outrance
Cette année, CD Projekt Red a voulu montrer les différentes issues d’une même situation. Il sera par exemple nécessaire de faire les bons choix dès le début, au moment d’attribuer les caractéristiques clés. Vous n’avez pas assez de force ? Vous ne pourrez pas enfoncer cette porte qui permet d’ouvrir un chemin très rapide vers un objectif. Vous voulez être un as du hacking ? Il va falloir s’équiper en conséquence. En bref, le studio polonais souhaite n’enfermer personne et, dans Cyberpunk 2077, la notion même de classes sera très en retrait. C’est le signe que les développeurs veulent laisser un maximum de choix aux joueurs, qui devront faire attention à prendre les bonnes décisions et à penser moyen terme.
Les dialogues seront très, très importants dans le RPG, avec un éventail de réponses liées à des facteurs comme les statistiques ou la réputation. Quelques minutes ont suffi pour comprendre que Cyberpunk 2077 est une mine d’or, aussi bien dans les moments calmes (l’exploration) que dans l’action (pendant les quêtes). Cette richesse se nourrit de petits détails qui font toute la différence et invitent à souligner le soin apporté par CD Projekt Red. En conservant son exigence héritée de The Witcher 3: Wild Hunt, le studio polonais parvient à se réinventer de A à Z. En ressort une expérience copieuse qui se rapproche d’un Deus Ex gonflé aux hormones et à l’ambition démesurée.
Un monde ouvert sans temps de chargement
Pendant les séquences présentées, on pouvait apprécier la manière avec laquelle V — prénom du héros ou de l’héroïne — sait se défendre. Si certains préféreront la méthode douce en se faufilant dès qu’ils en ont l’occasion dans les multiples décors, d’autres n’hésiteront pas bien longtemps avant d’appuyer sur la gâchette. Armé·e d’implants et plutôt très bien équipé, V est une véritable machine à tuer et personne ne vous en voudra de privilégier la brutalité.
On en retient que CD Projekt Red fournit les outils pour permettre à tout un chacun de jouer comme il l’entend, jusqu’à penser à des sur-spécialisations (exemple : focus sur les armes blanches) ou encore à des croisements de compétences.
Un Deus Ex gonflé aux hormones
En prime, Cyberpunk 2077 repose sur un monde ouvert découpé en quartiers et garanti sans temps de chargement lors du passage d’une zone à l’autre. On pourra se balader en véhicule, notamment une moto à piloter selon différentes vues (première et troisième personnes). CD Projekt s’appuie par ailleurs sur un cycle jour/nuit dynamique, avec gros changements à attendre sur l’ambiance se dégageant des environnements. Voilà qui ne manquera pas d’inviter les joueurs à se poser pour admirer le travail sur les éclairages (on adore les néons), les reflets et le comportement des PNJ. Tous ces éléments donnent corps à une ville flippante et ultra connectée (on s’en servira à bon escient).
Vous l’aurez compris à la lecture de ces quelques lignes : on a désormais hâte de confirmer toutes ces impressions positives avec une manette ou une souris entre les mains. On ne s’attendait pas à ce que Cyberpunk 2077 soit disponible si tôt, de surcroît sur la génération actuelle. On terminera par évoquer le cas Keanu Reeves, sorte d’ange gardien très lié à V dont le charisme inonde l’écran. Jusqu’au bout, le RPG transpire la classe.
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