À la fin du mois de mai, l’OMS — l’Organisation mondiale pour la santé — mettait l’addiction aux jeux vidéo au pilori, prétextant qu’il existait un vrai « trouble lié au jeu vidéo ». Le fait divers rapporté le 1er juin 2019 par Tech 2 ne risque pas de lui faire changer d’avis, même s’il ne s’agit aucune généralité ne doit être tirée d’un événement isolé. Mais le fait est qu’en Inde, un fan de PUBG Mobile a poignardé à mort son frère qui lui demandait d’arrêter de jouer.
Selon l’inspecteur de police Mamata D’Souza, l’adolescent, âgé de 15 ans, serait rentré dans une colère noire après que son ainé — 19 ans — l’a sommé de lâcher son smartphone. Il lui aurait d’abord cogné la tête contre le mur avant de lui asséner plusieurs coups de ciseaux. La victime a succombé à ses blessures avant même son arrivée à l’hôpital.
Le retour du problème de l’addiction
Cette histoire tragique ne manquera pas de relancer le débat sur le pouvoir addictif des jeux vidéo, tout en se gardant, on l’espère de toute diabolisation : PUBG a pu être un élément déclencheur parmi des tas d’autres éléments. Bien évidemment, le sujet est beaucoup plus complexe qu’une histoire de colère incontrôlée et il y a énormément de paramètres à prendre en compte pour juger au mieux ce genre d’affaire.
Ici, il est vrai que l’existence d’une version mobile d’un jeu addictif comme PUBG est un facteur de risque aggravant pour celles et ceux qui ont tendance à consommer en excès (on peut y jouer partout et n’importe quand). Il existe aujourd’hui des outils de surveillance pour réguler la consommation des écrans que l’on peut emmener avec soi — et des outils pour les parents afin de modérer la consommation vidéoludique des mineurs.
Ce n’est en tout cas pas la seule histoire sordide liée à PUBG Mobile. Le 31 mai dernier, on apprenait qu’un joueur indien de 16 ans était mort d’une crise cardiaque au terme d’une session ayant duré plus de six heures. De toute évidence, le pays a un problème à régler avec le jeu de Battle Royale — comme la Chine avec Honor of Kings. Au point que plusieurs familles demandent déjà son interdiction pure et simple.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.