En matière de partage de vidéo, la concurrence est rude. Revver a tout pour plaire. La moitié des revenus publicitaires sont partagés avec les créateurs ; ses vidéos peuvent être téléchargées et déposées sous licence Creative Commons ; et il autorise en plus n’importe quel tiers à construire son propre site « Revverisé ». Fondé en 2004 et lancé fin 2005, Revver fut le premier à s’essayer au partage de revenus. Pourtant, sa popularité n’a grimpé que très lentement et le changement d’équipe n’y a rien changé.
Du coup, personne n’en veut. LiveUniverse et Microsoft Soapbox s’étaient montrés plus ou moins intéressés mais aucun d’eux ne l’a racheté. Sans doute la dette d’un million de dollars que se traîne Revver doit quelque peu jouer sur son sex appeal. Alors, la société se voit contraint de l’offrir pour une somme allant 300.000 et 500.000 dollars. Les fonds levés, selon Techcrunch s’élevaient à 12,7 millions de dollars. A titre de comparaison, YouTube était racheté 1,65 milliards par Google. C’est ce qu’on appelle communément un flop.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !