Lancé le 11 mai 2020, le jeu sur navigateur CoronaQuest vient de bénéficier d’une mise à jour substantielle. Il propose désormais aux internautes de se challenger dans une ligue master, de découvrir de nouvelles cartes à jouer et d’explorer de nouvelles stratégies pour gagner contre le coronavirus — du moins, virtuellement, en attendant l’arrivée d’un vaccin qui neutralisera une bonne fois pour toutes le covid-19.
De quoi plaire aux joueurs et joueuses, qui apprécient de toute évidence le jeu, car celui-ci compte à date plus de 335 000 parties jouées depuis son lancement.
Mais de quoi parle-t-on ? Il s’agit d’une sorte de jeu sérieux (ou « serious game ») qui vise en fait à sensibiliser le public sur l’importance des gestes barrières pour limiter la propagation du coronavirus. Plus précisément, CoronaQuest s’adresse surtout aux jeunes générations, en partant du principe que l’approche vidéoludique est susceptible de plus facilement les accrocher — et les convaincre.
L’idée est donc de faire découvrir aux enfants et aux adolescents les bonnes attitudes à avoir face à la maladie
Choisir la carte à poser au bon moment
Le principe du jeu est simple et sera extrêmement familier aux joueurs et joueuses ayant l’habitude de Hearthstone : le concept repose sur un jeu de cartes stratégique, dans lequel vous avez une main de départ et un plateau qui peut accueillir jusqu’à trois cartes. Le but est de battre l’adversaire, qui est le coronavirus, avant qu’il ne vous submerge en ramenant vos points de vie à zéro (appelés ici des points de courage).
Les parties se déroulent au tour par tour, avec des cartes représentant des personnages (avec des points d’attaque et de défense), de couleur, mais aussi des cartes de pouvoir, en jaune, qui ont des capacités spéciales, et des cartes de défense, en vert, qui contrent les techniques ennemies. Tout l’enjeu est de choisir quelle carte poser au bon moment, afin de prendre l’avantage.
Conçu en douze jours, le jeu propose quatre ligues (vous démarrerez dans la ligue de bronze et passerez dans les suivantes si vous accumulez assez de victoires). « Il se trouve que nous avons pas mal de succès et des joueurs français sont de plus en plus présents », nous confiait en mai dernier Julien Schekter, qui a contribué au projet, à l’origine destiné au canton de Vaud, en Suisse.
CoronaQuest a été lancé pour la réouverture des écoles en Suisse, afin « d’apprendre les bons gestes aux élèves et leur donner un peu de sourire dans cette rentrée compliquée ». Mais sous ses airs funs et amusants, CoronaQuest a une visée pédagogique, comme les autres jeux sérieux d’ailleurs. De fait, il est accessible à tous les francophones, qu’ils soient élèves ou non d’ailleurs.
Avec une épidémie qui persiste et qui remonte dans quelques pays d’Europe, CoronaQuest demeure un outil pédagogique intéressant, y compris en cette rentrée scolaire. D’autant que la mise à jour comporte des nouveautés en lien avec l’actualité sanitaire : les masques, le déconfinement et la deuxième vague. « Certaines cartes ont même été proposées par des enseignant-e-s et leurs élèves », signale Julien Schekter.
Le jeu CoronaQuest est disponible en onze langues. Outre le français, l’aventure peut être faite en anglais, en allemand, en espagnol, en italien ou encore en portugais. La dernière à avoir été incluse est le roumain.
Julien Schekter n’en est pas à sa première contribution sur les jeux sérieux. Il y a trois ans, il a contribué à la mise en place de Datak, un jeu pour apprendre l’enjeu de la protection des données personnelles, au profit de la Radio Télévision Suisse. Le principe ? Incarner l’assistant-stagiaire du maire et l’aider dans ses missions… qui vous poseront parfois des dilemmes sur la défense de la vie privée.
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