Vous aimez le Scrabble, mais nous n’arrivez pas à former des mots de plus de cinq lettres, et votre grand-mère vous bat à chaque partie ? Nous avons peut-être le jeu de société qu’il vous faut.

Le Scrabble, bien que joué dans une trentaine de langues, et fort de plus de 150 millions d’exemplaires vendus, est un jeu mal aimé par la communauté des « gamers ». À tort, assurément. Il traine une réputation de jeu long, pas très fun, difficile, et, surtout, il partage les rayonnages avec d’autres titres franchement mauvais et dépassés (Monopoly, Bonne Paye, etc.).

Les jeux de lettres ne sont pas très nombreux. Bresk, tout récent, est de ceux-là.

Chaque joueur prend un crayon et une petite fiche individuelle, une grille de 8×8 cases. À tour de rôle, on lance le dé, et on applique le résultat :

  • 0 : pas de chance, on passe son tour ;
  • 1, 2 ou 3 : on choisit autant de lettres (éventuellement des espaces), et tout le monde doit les noter sur sa fiche ;
  • face Bresk : on lance le dé à 30 faces (les 26 lettres de l’alphabet + 4 espaces), et tout le monde doit noter la lettre obtenue sur sa fiche.
Bresk

Tout le matériel // Source : Jumbo

Vous vous en doutez, le but est de former des mots, avec quelques contraintes tout de même. Uniquement de haut en bas ou de gauche à droite. Et surtout, pour qu’un mot compte, il doit être entouré à ses extrémités d’un espace ou du bord de la grille.

Les tours se suivent ainsi, tout le monde jouant ensemble et disposant des exactes mêmes lettres. La partie s’arrête quand les grilles sont remplies. Chaque lettre d’un mot valide vaut 1 point, le mot le plus long rapporte un bonus de 5 points, et le joueur ayant noté le plus de mots ajoute encore 3 points à son score. Le plus grand total l’emporte.

Pourquoi jouer à Bresk ?

Si vous êtes un aficionado du Scrabble, Bresk vous laissera de marbre. Beaucoup plus léger, il vous décevra. Mais c’est justement ce qui fait sa force auprès d’un public différent.

Sans être identique, on y retrouve des sensations proches. Après tout, il faut, comme dans son aîné, assembler des lettres pour former des mots dans une grille.

Bresk

Source : Jumbo

Si l’on perd le plateau commun sur lequel s’entrecroisent les différentes propositions, on retrouve cependant la notion de duplicate, format dans lequel se jouent la plupart des tournois de Scrabble : tous les participants reçoivent les mêmes lettres dans le même ordre. Le but étant de faire mieux que les autres. Comme dans Bresk.

Vive les K, W et Y !

Le gros avantage en revanche est que tout le monde joue tout le temps, en même temps. Et comme les possibilités sont nettement plus réduites qu’au Scrabble, les parties sont rapides, moins d’une demi-heure, et rythmées. La pression monte à mesure que passent les tours. Moins il reste de place, plus on aura du mal à caser ces satanées lettres choisies par les adversaires. Sans oublier les espaces, qu’on a généralement tendance à oublier.

Le jeu se joue de la même façon, quel que soit le nombre de joueurs. Mais comme on attend plus longtemps son prochain tour à cinq qu’à deux, la complexité augmente avec le nombre de participants. Sans oublier le dé alphabétique, qui tombe rarement sur la lettre souhaitée. Vive les K, W et Y ! Mais cela apporte une légère dose de fun au jeu, qui en est complètement dépourvu en dehors de ça. On ne rigole pas trop quand on joue à Bresk, tout le monde est sérieux et concentré.

De la même famille que le Scrabble, Bresk n’a pas la rigueur de son aîné. Il est en revanche beaucoup plus accessible, plus léger, plus court. Parfait pour jouer en famille ou entre amis sans se prendre la tête. Un jeu qui change de nos propositions habituelles, dans une petite boîte et à petit prix.

  • Bresk est un jeu de Frans et Milan de Boevere
  • Édité par Jumbo
  • Pour 2 à 5 joueurs à partir de 10 ans
  • Pour des parties d’environ 30 minutes
  • Au prix de 12,50 € chez Philibert

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