L’idylle démarre sur les chapeaux de roue : dès l’introduction de Marvel’s Avengers, Black Widow apparaît pour se débarrasser du dénommé Taskmaster. L’espace de quelques minutes, celle que beaucoup connaissent sous les traits de l’actrice Scarlett Johansson fait la démonstration de ses aptitudes physiques supérieures à la moyenne. Puis vient le déchirement : elle disparaît pour faire de la place à Ms Marvel, la vraie héroïne de l’histoire, et revient au bout de quelques heures, pour notre plus grand bonheur. Car, aussi étonnant que cela puisse paraître, on n’a plus lâché Black Widow à partir du moment où le jeu vidéo nous a permis de l’incarner.
Black Widow n’est pourtant pas le personnage qui attire le regard en premier quand on se penche sur le casting original de Marvel’s Avengers, amené à évoluer. Certains préféreront se ruer sur Iron Man, parce qu’ils ont été biberonnés au MCU. D’autres miseront sur Thor, badass à souhait. De leur côté, les fans d’Hulk seront ravis de pouvoir déchaîner la puissance du colosse vert. Il y a aussi Captain America, fidèle au poste avec son bouclier, et, donc, Ms Marvel, qui gagnerait à être connue. Au milieu de tous ces individus super, Black Widow apparaît normale et tente de se faire une place. De toute évidence, elle a su s’en faire une dans notre cœur.
Black Widow est la MVP de Marvel’s Avengers
Affiliée à Iron Man, Black Widow est apparue pour la première fois dans un comics en 1964. À l’écran, on la retrouve sous les traits de Scarlett Johansson, y compris dans un film éponyme centré sur elle.
En toute franchise, on s’est longtemps demandé ce que pouvait bien faire Black Widow dans Marvel’s Avengers. L’univers imaginé par Marvel dispose de suffisamment de personnages puissants pour se passer des services d’une espionne tout ce qu’il y a de plus humaine, si douée soit-elle. Ses nombreuses années passées à se perfectionner ne pourront jamais rivaliser avec les superpouvoirs étalés par la concurrence. Et pour partir à la guerre, on préférera s’en remettre aux membres élastiques de Ms Marvel ou encore au marteau de Thor plutôt qu’aux pistolets, aux grenades et aux compétences martiales de Natasha Romanoff. Ce n’est pas faire injure au personnage n’ayant pas non plus accès à la fortune — et aux technologies — de Tony Stark, c’est un simple constat.
Néanmoins, Crystal Dynamics est parvenu à transformer ce qui ressemblait à une erreur de casting, sur le papier, en vraie bonne idée. Pour offrir de la variété au sein de Marvel’s Avengers, le studio a donné naissance à une prise en main qui varie en fonction de la superhéroïne ou du superhéros que l’on incarne. Dans le cas de Black Widow, il a dû s’arracher les cheveux pour prouver aux joueurs qu’il n’est pas obligatoire de choisir Hulk pour s’en sortir face à la horde d’ennemis. Il y a, bien sûr, un léger souci de cohérence : normalement, Hulk devrait pouvoir tout pulvériser sur son passage en un claquement de doigts. Sur ce point, Crystal Dynamics a préféré inhiber sa puissance là où Disney en a fait un clown dans les films Avengers.
Black Widow n’autorise pas le joueur à faire n’importe quoi
Pour rendre Black Widow intéressante à jouer dans Marvel’s Avengers, les développeurs l’ont dotée d’un arsenal digne de ce nom. Il lui permet d’être aussi à l’aise au corps-à-corps qu’à distance. Elle est par exemple équipée d’un grappin qui lui offre l’opportunité de se ruer rapidement sur un ennemi ou d’amorcer une contre-attaque très puissante. Toute la philosophie de combat de Black Widow s’inscrit dans la nécessité d’être la moins exposée possible, en se rapprochant ou en s’éloignant en fonction de ce qu’il se passe. Les affrontements brouillons de Marvel’s Avengers tordent un peu le cou à cette exigence, mais la vulnérabilité de Black Widow n’autorise pas le joueur à faire n’importe quoi.
Black Widow est le personnage le plus rapide des six héros disponibles au lancement de Marvel’s Avengers. Elle préfère par ailleurs se focaliser sur un seul ennemi à la fois, là où d’autres excellent dans les dégâts de zone. On retrouve dans le gameplay ce côté assassin silencieux, matérialisé par la possibilité de devenir invisible pendant quelques instants pour faire de lourds dégâts et assommer les adversaires (afin de les finir avec des coups de grâce). Black Widow dispose enfin d’une jauge qui, une fois remplie après avoir enchaîné suffisamment d’attaques sans se faire toucher, octroie des bonus qui la rendent encore plus meurtrière, non sans une grâce digne des meilleurs ballets.
En gagnant des niveaux, il est possible de débloquer des compétences spéciales, qui prennent souvent la forme de nouvelles options pour l’équipement. À terme, Black Widow peut faire appel à des grenades, passer à des armes automatiques ou encore opter pour un magnum. L’arbre d’aptitudes, une fois déverrouillé à 100 %, donne même accès à des spécialités pour faire de l’héroïne une experte dans certains domaines (par exemple, les combats à distance). En somme, Crystal Dynamics offre différentes manières d’incarner Natasha Romanoff, toutes guidées par la subtilité.
Forte de cette capacité d’allier deux façons de se battre, Black Widow propose un gameplay qui rappelle, un peu, les Devil May Cry — des jeux vidéo où le héros est armé de deux pistolets et d’une épée. Elle nécessite de se familiariser davantage avec ses caractéristiques intrinsèques, quand un Iron Man ou un Hulk sont plus linéaires (ce qui ne les rend pas ennuyeux pour autant). En tout cas, Marvel’s Avengers octroie une vraie place aux femmes : certes, la parité n’est pas respectée (2 contre 4), néanmoins Black Widow et Kamala Khan ont vraiment du répondant face à ceux qui pourraient paraitre comme des évidences quand il faut choisir le personnage le plus adapté à ses préférences.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.
Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.