Comment s’abonner à Disney+ pour voir Star Wars : The Mandalorian
Disney+ est disponible en France :
- Sur le site de Disney+ avec l’abonnement d’un an à 69,99 € ou 6,99 € par mois ;
- Dans les offres Canal+ à partir de 19,90 € par mois.
The Mandalorian est une série que certains diront excessivement centrée sur le « bébé Yoda », parce que Disney a bien senti le potentiel commercial qu’il y a à vendre des produits dérivés autour d’une sorte de version enfantine du célèbre maître Jedi. Mais The Mandalorian c’est aussi une série qui fourmille de clins d’œil et de références à Star Wars, au risque d’abuser dans le fan service.
On l’a vu avec le premier épisode de la saison deux, on le voit avec le deuxième épisode. Mais plutôt que de faire un inventaire à la Prévert de toutes les œillades dont nous gratifie Peyton Reed, le réalisateur (qui est connu pour avoir tourné les deux films Ant Man pour Marvel, entre autres), un détail en particulier retient l’attention. Détail que nous vous proposons d’explorer dans cet article.
Mais avant d’aller plus loin, sachez-le : nous devrons parler du contenu de l’épisode. Gare donc aux divulgâchis.
Une référence à L’Empire contre-attaque
La référence en question concerne les araignées qu’affronte le Mandalorien sur cette mystérieuse planète de glace, après avoir été pourchassé par deux pilotes de la Nouvelle République, à bord de leur X-Wing. Ces arachnides épouvantables, dont la mise en scène fait manifestement écho à la saga Alien au moment où les œufs éclosent, sont inspirées d’une célèbre peinture de Ralph McQuarrie.
Cet illustrateur américain, décédé en 2012, a beaucoup contribué à façonner l’univers visuel de Star Wars avec de nombreux croquis. La trilogie originale bien sûr, avec des dessins pour Un nouvel espoir, L’Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi, mais aussi, de manière indirecte, les œuvres ultérieures. La preuve par exemple avec un croquis qui a été repris pour L’Ascension de Skywalker.
C’est aussi le cas pour The Mandalorian. Ainsi, une illustration produite pour L’Empire contre-attaque a servi d’inspiration pour la monstrueuse araignée géante. Si dans le dessin cette arachnide était d’abord imaginée sur Dagobah, une planète marécageuse sur laquelle Yoda s’est retiré en ermite, que Luke Skywalker visitera pour parfaire sa formation de Jedi, elle a été transposée finalement sur ce monde de glace.
La reprise est évidente : même morphologie avec une « tête » sous l’abdomen, même disposition des pattes autour du corps, même taille gigantesque, même couleur et même zone débordant d’œufs pondus qui n’augurent rien de bon. Elle avait un nom : « l’araignée blanche bosselée » (« Knobby white spider »). Le dessin n’a toutefois pas été repris dans la production de L’Empire contre-attaque.
Elle a toutefois été utilisée à quelques reprises dans l’Univers Étendu, devenu Légendes. Il est dit que Luke Skywalker en a affronté plusieurs lors de son entraînement de Jedi sur Dagobah (selon le jeu vidéo Rogue Squadron III: Rebel Strike). Elle a aussi été mise en scène dans le roman de Kevin J. Anderson, Le Sabre noir, paru en 1995. C’est d’ailleurs sa première apparition officielle dans Star Wars.
Par la suite, cette araignée a eu droit à plusieurs autres apparences dans quelques autres romans et jeux vidéo, ainsi que dans un roman graphique. L’un de ces livres a même fait figurer une de ces formes de vie sur la couverture, avec Anakin Solo — l’un des trois enfants entre Han Solo et Leia Organa — et Tahiri Veila, une apprentie Jedi. Les deux jeunes gens étaient alors en mission sur Dagobah.
Toutes ces utilisations ont été depuis écartées par Disney, lorsqu’il a été décidé de se passer de l’Univers Étendu. Cependant, cette araignée à la peau grumeleuse a signé son retour dans l’univers officiel de Star Wars, essentiellement par la série Rebels. En effet, son design a été repris pour l’araignée krykna. Celle-ci apparaît pour la première fois dans La Base mystérieuse, l’épisode dix-huit de la saison 2.
Par la suite, les kryknas ont figuré dans plusieurs autres épisodes de Rebels, et ont été mentionnées dans quelques autres médias.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !