Pas besoin du jeu original, il vous suffit de la dernière extension. World of Warcraft: Shadowlands coûte 40 € sur le site de Blizzard. Vous n’avez pas besoin de la version collector à 299 €. Enfin, c’est ce que vous vous dites avant d’avoir cliqué.
Shadowlands, la huitième extension de World of Warcraft, va sortir le 24 novembre 2020. En plus de 16 ans d’existence, le jeu a vu défiler des dizaines de millions de joueurs, et peu sont ceux qui n’ont jamais arrêté, au moins sur une période, leur abonnement. Du côté de la rédaction de Numerama, confinement aidant, nous sommes plusieurs à avoir passé des centaines d’heures sur le jeu cette année. Que vous ayez arrêté en 2006, en 2012 ou avant ces longues périodes d’enfermement, voici cinq raisons de reprendre le jeu (qui nous ont convaincus de continuer à jouer).
Monter au niveau max ne prend plus qu’une vingtaine d’heures (plutôt agréables)
Avant la dernière mise à jour, reprendre le jeu pouvait être une véritable barrière à l’entrée. Il fallait monter 120 niveaux, la courbe de progression était chaotique et faisait passer en coup de vent sur le début du contenu de chacune des 7 extensions sans laisser le temps de s’y immerger. Surtout, il fallait compter plusieurs dizaines d’heures de jeu.
Cette période est révolue. Désormais, monter son personnage jusqu’au niveau 50, le nouveau maximum, prend à peine 15 heures pour les joueurs expérimentés qui enchaîneront Warlords of Draenor pour sa rapidité, peut-être une dizaine d’heures de plus pour les néophytes. Mais surtout, un nouveau système en jeu permet d’effectuer l’intégralité de la phase de leveling dans le contenu d’une seule extension. De quoi prendre le temps de s’immerger dans l’univers d’un des continents (le Norfendre, la Pandarie, les Îles Brisées…) et d’en profiter vraiment.
Le jeu s’est accéléré (et c’est bien)
Le gameplay de World of Warcraft est aujourd’hui bien plus nerveux qu’il ne l’était dans sa première décennie. Si vous apprenez à maîtriser votre personnage, vous n’aurez pas de temps mort lorsque vous serez en combat. Résultat : chaque classe donne une impression de fluidité (plus ou moins grande, certes), et surtout, vous pouvez jongler entre les différentes spécialisations sans coût ni temps perdu. En quelques sortes, vous aurez 3 gameplays différents viables pour chaque personnage, sans compter les arbres de talents et les artefacts changeant le jeu.
Autre système qui s’est accéléré : la recherche de groupe. Finies les soirées à essayer de monter un groupe en écrivant sur le canal de discussion des capitales. Le jeu a intégré des modules qui permettent de faciliter la constitution de groupes, en quelques clics. Petit bémol du système : il vous faudra parler anglais si vous voulez communiquer avec votre groupe, puisque les serveurs européens de tous les pays sont mis en commun sur l’outil. Vous pouvez limiter la recherche à la France, mais vous risquez d’attendre longtemps. Sauf si vous êtes tank. Les tanks n’attendent jamais.
Joueur intensif ? Le contenu au niveau maximal est plus riche que jamais
À la faveur du confinement, j’ai eu ma première expérience de joueur intensif sur le jeu, avec entre 10 et un nombre-que-je-ne-communiquerai-pas d’heures de jeu chaque semaine. Vous souhaitez vous investir dans une guilde et jouer avec 10 ou plus autres personnes ? Il existe désormais 4 paliers de difficulté, et le mode mythique (le plus élevé, à 20 joueurs) représente un véritable défi.
Vos disponibilités fluctuantes ne fonctionnent pas avec l’organisation d’un raid ? Vous pouvez vous confronter au système de « clé mythique » des donjons. Plus la clé est élevée, plus les ennemis seront forts. Et pour augmenter le niveau de votre clé, vous devrez finir le donjon dans une durée limitée. Les meilleurs joueurs mondiaux parviennent à finir des clés de niveau 30. De mon côté, je me suis contenté de clés de niveau 18 (et j’en étais fier).
Vous préférez le joueur contre joueur ? Ce n’est certainement pas le mode privilégié par Blizzard. Mais entre les arènes classées en 2 contre 2 ou en 3 contre 3, les champs de bataille classique et leur version classée, vous aurez tout de même de quoi passer des dizaines d’heures à essayer de monter le plus haut possible (tip : si vous perdez, c’est toujours parce que la classe en face est cheatée).
Vous aurez des centaines d’heures de contenu à explorer
Vous aimez WoW pour son univers plus que pour son gameplay, et vous n’avez pas envie de jouer de façon intense ? Vous aurez des ribambelles de « haut-faits » d’exploration à faire, vous pourrez aller à la recherche de secrets, vous pourrez collectionner les montures, les mascottes ou encore les apparences d’équipement. Vous pourrez faire en solo (ou avec vos amis) le contenu de plus de 16 ans de World of Warcraft. De quoi passer des dizaines d’heures à fouiller des grottes en Nagrand, à pourchasser une monture dans les Pics Foudroyés ou à pêcher dans les lacs d’Azsuna.
Depuis 8 ans, WoW a aussi un système de combat de mascotte intégré au jeu. Véritable mini Pokémon Go, vous avez de quoi investir des dizaines d’heures dans ce micro-jeu. Si vous voulez les attraper tous, on parlera de centaines d’heures de jeu.
Un abonnement à WoW : Shadowlands vous donne aussi un accès à WoW Classic
« J’irai pas sur WoW, c’était mieux avant », avez-vous grommelé en lisant l’article. Eh bien, vous pourrez vous faire votre propre idée ! Un abonnement à la version récente du jeu (entre 11 et 13 euros par mois selon la durée d’abonnement) vaut aussi pour la version Classic. WoW Classic est, au détail près, le même jeu que celui de 2004. De notre côté, nous l’avons trouvé moche, lent, dépassé, mal optimisé, redondant… ce qui est plutôt logique pour un vieux jeu. D’autres joueurs l’adorent et s’y plongent pour la première fois avec plaisir, ou pour la seconde fois avec nostalgie.
Et puis, contrairement à 2012, vos parents ne viendront pas vous dire d’aller faire des choses dehors. Comme si c’était possible.
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