L’ancien directeur du Mysterium Park a été assassiné. Son fantôme rôde encore dans le parc, et vous envoie, à vous les médiums, des visions pour vous permettre d’identifier son meurtrier. Saurez-vous les déchiffrer ?
Comme son grand frère Mysterium, Mysterium Park est un jeu coopératif : tout le monde joue ensemble pour essayer de gagner. Mais c’est aussi un jeu asymétrique. D’un côté, le fantôme, incarné par l’un des joueurs. De l’autre, les médiums. Et les deux ne jouent pas de la même façon.
Le but est commun : découvrir où et par qui a été assassiné le directeur du parc. La première étape consiste à éliminer les innocents parmi neuf suspects piochés au hasard en début de partie. Pour cela, le fantôme donne des cartes illustrées à chaque médium, parmi celles qu’il a en main, pour leur permettre de trouver l’innocent.
Ces images sont le seul moyen de communication autorisé pour le fantôme, il n’a ni le droit de parler, ni le droit d’exprimer un quelconque avis par un hochement de tête, une onomatopée, ou quoi que ce soit.
Les images des visions n’ont bien sûr rien à voir avec les illustrations des suspects ou des lieux du parc. Aux médiums de comprendre quel message le fantôme a voulu leur transmettre. Un lien avec un objet, un personnage, une couleur, un concept, un mélange de tout ça… c’est loin d’être évident, et cela demande aux médiums de se concerter pour explorer toutes les possibilités.
Après avoir trouvé les innocents, il faut éliminer les lieux de crime potentiels, selon l’exact même principe. Les joueurs ont au maximum six tours pour y parvenir. En cas d’échec, la partie est perdue. S’ils y arrivent, une dernière épreuve leur demande de trouver le couple meurtrier/lieu parmi ceux encore disponibles.
Même si la partie est terminée après ça, la séance de jeu ne l’est pas pour autant, puisque le fantôme a maintenant le droit de parler, ce qui amène de vives discussions pour expliquer ses choix et ceux des médiums. Peut-être même le meilleur moment…
Pourquoi jouer à Mysterium Park ?
Comme nous vous l’expliquions déjà dans un précédent article, Mysterium, premier du nom, est un jeu familial et coopératif que nous aimons beaucoup. Mais son adaptation numérique, très réussie au demeurant, mettait encore davantage en exergue l’inconvénient majeur de la version en boîte : sa mise en place, longue et fastidieuse. Mysterium Park, son petit frère, vient corriger ce défaut. Les mêmes sensations que l’original (ou presque), mais installé et prêt à jouer en quelques secondes. Et ça change tout !
Ça change tout, car, aussi bon soit-il, l’envie de jouer au jeu original retombait vite à l’idée de devoir d’abord le mettre en place, de trier les cartes des coupables, des lieux et des armes du crime. Les parties sont également plus courtes, puisque seuls deux éléments sont à trouver, le coupable et le lieu du meurtre, et que cette nouvelle mouture laisse de côté certains détails de règle un peu confus.
La boîte, et donc le prix et le matériel, a également été réduite. Si c’est appréciable sur l’aspect financier, on regrette tout de même l’énorme et magnifique paravent qui servait à cacher les manipulations du fantôme. Il n’était pourtant ni très pratique, ni très utile, on s’en passe donc volontiers. Le reste du matériel est de très bonne facture, et les cartes sont toujours aussi magnifiquement illustrées. À noter tout de même qu’elles sont un peu moins nombreuses, et qu’on retombe donc plus souvent sur les mêmes.
Comme l’original, mais installé en quelques secondes
On retrouve par contre la mécanique générale et les sensations qui ont fait le succès de Mysterium, l’aspect coopératif, mais asymétrique, les discussions entre les médiums, le fantôme qui ne peut qu’écouter, etc. Et comme les parties sont plus courtes, il est plus facile d’en enchaîner deux pour changer les rôles.
Mysterium Park nous a redonné l’envie de jouer à cette licence. Là où nous avions délaissé la boîte originale, à cause de ses parties un peu longues et surtout de sa fastidieuse mise en place, ce nouvel opus propose des sensations quasiment identiques, pour un prix plus abordable et des parties plus courtes. Comme pour Les Aventuriers du Rail — Londres, l’éditeur est revenu sur son classique pour en proposer une version « express », gommant ainsi son principal défaut. Une très bonne idée, qui rend le jeu encore plus accessible à tous les publics.
- Mysterium Park est un jeu d’Oleg Sidorenko et Oleksandr Nevskiy
- Illustré par Xavier Collette et Studio M81
- Édité par Libellud
- Pour 2 à 6 joueurs à partir de 10 ans
- Pour des parties d’environ 30 minutes
- Au prix de 22,50 € chez Philibert
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