Pour accompagner le lancement de la PS5, Sony a conçu une manette révolutionnaire. La DualSense, qui met fin au chapitre DualShock, est un bijou technologique. Le constructeur a retravaillé l’ergonomie, plus proche du pad Xbox (une référence), et intégré plusieurs technologies inédites. Le retour haptique, qui affine les vibrations, et les gâchettes adaptatives sont les deux grandes nouveautés apportées par la DualSense.
Si l’on tombe très vite amoureux de la DualSense, encore faut-il que les développeurs exploitent au mieux ses capacités. Quand on a la possibilité de tester plusieurs jeux disponibles sur PS5, la manette n’est pas toujours sollicitée comme elle le devrait. C’est compréhensible pour les titres qui sortent sur d’autres plateformes dépourvues de ces innovations (les développeurs n’ont pas envie de complexifier leurs projets), un peu moins pour les exclusivités. Par exemple, Demon’s Souls et Marvel’s Spider-Man: Miles Morales sont décevants dans leur exploitation de la DualSense.
Il y a néanmoins quelques bons élèves dans le catalogue de la PlayStation 5 et on a notamment retenu trois titres qui tirent profit des gâchettes adaptatives. Grâce à cette technologie, les studios peuvent jouer sur la résistance des gâchettes, pour une immersion accrue dans certaines actions (par exemple, quand on bande un arc, on peut mieux ressentir la tension de la corde).
Trois jeux qui exploitent vraiment les gâchettes adaptatives de la manette PS5
Astro’s Playroom (Sony)
Vous ne trouverez pas meilleur porte-étendard pour la DualSense. C’est logique : Astro’s Playroom, livré avec la console, a été conçu pour mettre en avant toutes les technologies intégrées à la manette. Ses nombreux mini-jeux offrent un aperçu plus qu’appréciable de ce qu’il est possible de faire avec le retour haptique et les gâchettes adaptatives. Les sensations sont tellement bluffantes qu’on en redemande. Les gâchettes adaptatives peuvent servir à gérer la distance d’un saut latéral (en gérant l’appui) ou à diriger une fusée en contrôlant la direction avec ses deux index.
Astro’s Playroom joue parfaitement son rôle de démonstration et laisse entrevoir de belles possibilités immersives pour l’avenir. Seul hic ? Il met la barre très, très haut et on n’est pas certain que les autres studios se montreront aussi ingénieux dans leur exploitation de la DualSense.
Call of Duty: Black Ops Cold War (Activision)
On n’aurait jamais misé sur Call of Duty: Black Ops Cold War pour mettre en exergue les nouveautés de la DualSense. Activision est l’un des éditeurs les plus attentistes du marché et sa saga phare Call of Duty en est le parfait symbole (on mise toujours sur les mêmes leviers). Pourtant, Call of Duty: Black Ops Cold War exploite à merveille la DualSense. Il y a d’abord le retour haptique, qui fait subtilement ressentir ce qui se trame à l’écran (comme les secousses dans une rame de métro). Il y a ensuite les gâchettes adaptatives, qui mettent les doigts à rude épreuve.
Les développeurs de Call of Duty: Black Ops Cold War ont transformé les gâchettes de la DualSense en véritables détentes. Le but est de littéralement donner l’impression de tirer, sachant que la résistance appliquée à chacune des gâchettes dépend de l’arme utilisée (la tension sera plus importante avec un fusil lourd et il faudra donc presser plus fort). On apprécie aussi les petites vibrations qui symbolisent chaque douille quittant le magasin à munitions.
Revers de la médaille ? Des gâchettes plus fermes peuvent fatiguer sur de longues sessions et certains n’hésiteront pas à faire un détour par les paramètres pour adoucir l’expérience.
NBA 2K21 (2K Games)
Dans NBA 2K21, simulation de basketball, la fatigue des joueurs est une donnée très importante. Les développeurs ont voulu la matérialiser sur la DualSense grâce aux gâchettes adaptatives. Concrètement, plus un joueur sera épuisé, plus la gâchette sera ferme lors d’un sprint (on retrouve cette sensation dans la version PS5 de FIFA 21).
NBA 2K21 s’appuie par ailleurs sur les gâchettes adaptatives pour muscler le jeu au poste (près du panier). Si votre joueur est plus puissant que le défenseur, il n’aura aucun mal à se faire de la place sous le cercle. En revanche, si Dennis Schröder, meneur des Los Angeles Lakers, veut aller se frotter à Bam Adebayo, pivot du Miami Heat plus grand et plus lourd que lui, alors vous le ressentirez dans la gâchette L2 (qui sera très dure).
Comme dans Call of Duty: Black Ops Cold War, plusieurs heures passées à appuyer sur des gâchettes plus ou moins résistantes pourront occasionner une gêne. L’option peut être facilement désactivée.
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