Les guerriers-loups ont débarqué pour détruire les totems qui veillent sur votre village. Heureusement, une petite souris fantôme montée sur sa toupie est là pour sauver le monde ! Ok, nous non plus n’avons rien compris à cette thématique, mais au-delà de ça, le jeu en vaut vraiment la chandelle. Voyons pourquoi.
Ghost Adventure est un jeu coopératif basé sur la dextérité. On commence par choisir une mission. Les premières, pour débutants, permettent d’entrer en douceur dans le jeu. Puis la difficulté augmente progressivement : confirmé, expert puis grand maître. Chaque mission indique les mondes avec lesquels jouer, c’est-à-dire lesquels des quatre plateaux recto verso situés dans l’univers du jeu : le village des lapins, la forêt des belettes, le volcan du dragon, etc. Elle indique également les cibles sur lesquelles passer avec la toupie dans chaque monde.
C’est bien entendu cet accessoire qui donne toute son originalité au jeu. Chaque monde contient un point de départ, une sortie, et un ou plusieurs objectifs à atteindre, plus ou moins compliqués selon la mission choisie. On lance sa toupie, soit à la main soit avec un lanceur à crémaillère (comme les Beyblade), puis on incline le plateau pour atteindre l’objectif, avant que la toupie ne s’arrête de tourner.
Tous les plateaux sont en relief, sur deux ou trois niveaux, et certains comportent des trous et autres pièges, dans lesquels il ne faut évidemment pas tomber. Une fois les objectifs atteints, il faut diriger sa toupie vers la sortie et la faire passer sur le plateau du monde suivant, tenu par un autre joueur. Et ainsi de suite jusqu’à remplir le dernier objectif du dernier monde de la mission, synonyme de victoire.
Si la toupie s’arrête de tourner, qu’elle tombe du plateau, qu’elle reste bloquée dans un trou ou qu’elle rencontre un obstacle, on boit une potion de vie, et on la relance sur le monde en cours. S’il ne reste plus de potion, la partie est perdue. Heureusement, on peut en gagner d’autres en les touchant avec la toupie, mais elles ne sont pas toujours très simples à atteindre.
Une cinquantaine de missions à jouer à plusieurs sont incluses dans la boîte, et quinze supplémentaires spécialement conçues pour des parties en solo.
Pourquoi jouer à Ghost Adventure ?
La plupart des jeux de dextérité reposent souvent sur le même principe d’empilement et d’équilibre, comme Jenga, le plus connu sans doute. La simple introduction de la toupie, ce petit jouet qui fascine toujours autant quand sa rotation semble ne jamais vouloir s’arrêter, permet à Ghost Adventure de sortir du lot.
Comme indiqué en introduction, le contexte thématique n’est pas le fort du jeu. Mais peu importe, c’est sa mécanique qui lui donne tout son attrait. Et de ce point de vue c’est un sans faute, autant pour les missions à jouer tout seul que celles à plusieurs. Les premières, plutôt simples, permettent d’apprendre à doser correctement l’inclinaison de son plateau, à passer la toupie le plus proprement possible au plateau de son coéquipier, etc.
Mais la difficulté augmente assez vite (ou peut-être sommes-nous très maladroits), et le challenge devient vite prenant. On a envie de recommencer pour avancer dans les missions et découvrir de nouveaux parcours. Les derniers niveaux demandent même de passer d’un monde à celui qui se trouve de l’autre côté du même plateau… très grisant quand on réussit pour la première fois !
Familial, rigolo et surtout très original
Les illustrations, plutôt destinées à un jeune public dans l’ensemble, sont vraiment belles et réussies. Mais surtout, l’accent a été mis la qualité du matériel, le cœur du jeu : les toupies tournent à la perfection, et les plateaux sont en carton bien épais. La boîte contient même des pointes de rechange pour les toupies, en cas de casse. Dans ce sens, évitez à tout prix de jouer au-dessus du carrelage, l’idéal étant de jouer assis sur un tapis ou une moquette, pour amortir en cas de chute. Enfin, un petit livret est inclus, qui propose aux enfants de suivre les personnages du jeu au travers d’un récit illustré, tout en incluant des missions qui montent vite en difficulté.
Familial, rigolo et surtout très original, Ghost Adventure demande dextérité, coopération et coordination. C’est fun, sans prise de tête, mais le challenge est malgré tout présent, surtout dans les niveaux experts et grand maître. Un cadeau parfait pour ces fêtes de fin d’année, pour jouer avec ses enfants bien sûr, mais aussi entre adultes. Il permet en plus de remettre sur le devant de la scène ce petit jouet vieux de 4 000 ans.
Dans le même créneau d’originalité, il rappelle les tout aussi excellents Loony Quest et Slide Quest.
- Ghost Adventure est un jeu de Wladimir Watine
- Illustré par Jules Dubost et Yann Valeani
- Édité par Buzzy Games
- Pour 1 à 4 joueurs à partir de 8 ans
- Pour des parties d’environ 20 minutes
- Au prix de 26,90 € chez Philibert
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