Comment s’abonner à Disney+ pour voir les séries et films Marvel
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« Le diable est dans les détails », affirme Dottie, voisine des deux protagonistes, lors du deuxième épisode de WandaVision. Elle a raison : l’intégralité de cette nouvelle série Marvel, la première produite exclusivement pour Disney+, repose intégralement sur des détails perturbants, indices d’une réalité où quelque chose est profondément dérangeant, sans jamais pouvoir mettre définir cette réalité. Les deux premiers épisodes sont disponibles depuis ce 15 janvier 2020.
Les quinze premières minutes de WandaVision peuvent déconcerter. Malgré la présence de la magie avec Wanda, malgré l’origine robotique de Vision, la série ressemble à une véritable sitcom, ni plus, ni moins. Les gags s’enchaînent. L’atmosphère est fraîche. Les traits d’humour prêtent à sourire, mais il est encore difficile à ce stade de se sentir pleinement impliqué, car on reste dans l’expectative, on en attend davantage, on veut ce que la bande-annonce nous promet : qu’y a-t-il d’anormal dans cette réalité ?
Autant vous dire que l’attente est récompensée. Mais pas comme prévu,WandaVision ne répond pas aux mêmes codes que le MCU. La promesse d’une série Marvel ne ressemblant à aucune autre de la franchise paraît tenue.
Une série Marvel plus sombre qu’il n’y paraît
Une fois que WandaVision vous a imprégné de sa fraîcheur bucolique, cette narration gentillette se brise abruptement, peu avant la fin de l’épisode 1. Le comportement de Wanda change, son visage s’assombrit, la scène s’allonge de manière bizarre et dérangeante. Cette séquence s’achève pourtant comme si de rien n’était, tout redevient normal, la série reprend son cours, Wanda rendosse son sourire, tout cela nous laissant quelque peu désarçonnés par l’étrangeté d’une situation anormale si sommairement évacuée par les personnages.
La narration de la série se retrouve dès lors découpée en deux. La majeure partie du temps, WandaVision est une sitcom des plus classiques, où les personnages doivent cacher leurs spécificités surnaturelles, à la sauce Ma Sorcière Bien Aimée. Puis, quelques fois, une scène soudaine mais étirée en longueur, pose une rupture. Ces séquences sont inquiétantes, dans la dimension profonde de ce que peut apporter l’angoisse : on ne sait pas ce qu’il se passe vraiment, mais quelque chose sans que l’on puisse mettre le doigt dessus. L’air sinistre que prend alors systématiquement Wanda n’arrange rien, elle nous met mal à l’aise.
On se met alors à prêter attention aux moindres détails en dehors de ces scènes, on se dit que chaque détail peut porter des ingrédients du secret. Le visionnage se transformerait presque en une chasse aux indices ; un peu vaine toutefois, car chaque détail qui ne colle pas n’est qu’une confirmation que la réalité cloche, sans jamais nous dire pourquoi elle cloche. Imaginez : vous voyez l’ombre d’un monstre, grossir, se préciser, sans jamais voir ce monstre. À mesure que ce décalage se prononce, que le secret, le non-dit, devient la norme, le récit s’avère toujours plus inquiétant.
WandaVision reste une série Marvel : elle est plaisante à regarder, les traits d’humour sont efficaces et on passe un bon moment. Cela étant, la façon dont le mystère est géré, construit, rompt pour l’instant avec les autres œuvres du MCU, car elle est sans doute bien plus sombre et moins linéaire que le synopsis et la bande-annonce ne le laissaient entendre (même si on pressentait déjà une belle surprise). Selon l’évolution que la série va prendre, elle pourrait aussi se transformer en une exploration humaine pertinente de la notion de réalité, et de ce sur quoi elle tient.
WandaVision sur Disney+ France depuis le 15 janvier et toutes les semaines.
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