« Et puis les bugs sur Xbox One S… diantre… » : comme beaucoup d’autres, notre journaliste Marcus Dupont-Besnard a découvert l’excellent, mais perfectible, Control sur la génération précédente et déploré son manque de solidité technique — au point d’abandonner. À l’occasion de mon test réalisé sur PlayStation 4 Pro, j’avais moi-même pu constater de nombreux soucis. Par chance, le studio Remedy a offert un ravalement de façade à son jeu en proposant une Ultimate Edition sur PlayStation 5, Xbox Series S et Xbox Series X. Le portage sur les nouvelles consoles devrait être salutaire, compte tenu de la puissance supplémentaire mise à disposition des développeurs.
Les bugs et autres ralentissements essuyés par les anciennes versions de Control sont d’autant plus dommage que la direction artistique du jeu d’action est vertigineuse. L’immense travail abattu par Remedy, qui fait naître un univers tout à la fois intrigant, mystérieux et effrayant, se doit d’être soutenu par un rendu graphique irréprochable. Sur PlayStation 5, c’est le cas et cette nouvelle version, débarrassée des désagréments d’antan, peut donner envie de s’y (re)plonger — pour le plus grand bonheur de Marcus.
Control sans ralentissement, c’est plaisant
Dans cette Ultimate Edition disponible sur PlayStation 5, Control propose deux modes d’affichage : Performances et Graphismes. Le premier privilégie la fluidité avec un taux d’images par seconde atteignant les 60 fps tandis que le deuxième se concentre sur la beauté visuelle, avec du ray tracing pour de meilleurs reflets et éclairages. Qu’importe l’option choisie, vous ne serez jamais ébloui par les graphismes de Control. Si artistiquement réussi soit-il, Control affiche un rendu qui reste en deçà des plus beaux jeux disponibles sur PS4 et Xbox One en raison de son moteur physique très perfectionné. Dès lors, on ne conseillera pas nécessairement d’opter pour le mode Graphismes, moins pertinent que dans d’autres productions.
Le gain en confort par rapport aux anciennes consoles est réel
En prime, le ray tracing ne change pas suffisamment la donne pour avoir envie de sacrifier le confort apporté par une meilleure fluidité. Comme nous l’avions déjà constaté dans d’autres jeux compatibles avec cette technologie, force est de reconnaître que le ray tracing peine aussi à convaincre dans Control. Nos captures réalisées sur PlayStation 5 permettent de déceler quelques différences (c’est très flatteur sur une image fixe), selon les séquences. Toutefois, les quelques effets supplémentaires s’avèrent trop négligeables pour être pleinement convaincants. On préfère la fluidité, surtout dans un jeu où l’action est aussi grisante.
Autre bonne nouvelle, Control Ultimate Edition hérite de toutes les améliorations et de tous les correctifs reçus par le jeu depuis son lancement. De cette manière, les propriétaires d’une PS5 n’auront plus à essuyer les plâtres. Le gain en confort par rapport aux anciennes consoles est réel et fait honneur au travail de Remedy.
Exemple 1 : scène très éclairée
Exemple 2 : scène relativement éclairée
Exemple 3 : scène à faible éclairage
Exemple 4 : scène sombre
Exemple 5 : scène avec éclairage rouge vif
On peut en tout cas être déçu d’une chose : il faudra une nouvelle fois choisir entre le framerate à 60 fps ou le ray tracing. Dans le meilleur des mondes, on bénéficierait des deux — surtout avec un jeu aussi ancien (2019) que la PlayStation 5 est censée faire tourner dans de bonnes conditions. Pour sa défense, Control n’est pas le seul dans ce cas-là.
Control avec la DualSense, c’est un petit peu mieux
À défaut de rendre son jeu beaucoup plus beau, Remedy s’est efforcé de tirer profit des spécificités de la DualSense. Ainsi, quand l’héroïne Jesse se balade dans les environnements, on ressent de légères secousses dans la manette grâce au retour haptique. Il s’agit d’un petit plus pour l’immersion, sachant que les sensations sont vraiment subtiles. C’est précisément ce que l’on attend des studios quand ils doivent optimiser leurs jeux pour la manette si spéciale de la PS5.
Les développeurs ont par ailleurs intégré une légère résistance dans la gâchette droite, celle qui sert à déclencher un tir. Le dosage est bon, puisqu’on n’a ressenti aucune fatigue (Call of Duty: Black Ops Cold War est plus éreintant pour l’index, en comparaison). En outre, il y a une très légère différence entre l’arme de base et les autres (plus le pistolet est lourd, plus la résistance est grande).
Comme il s’agit d’une Ultimate Edition, Control intègre ses deux extensions : La Fondation et EMA. À noter que l’éditeur 505 Games ne propose pas de mise à niveau gratuite pour celles et ceux qui auraient déjà acheté le jeu original sur PS4 ou Xbox One. En revanche, les abonnés PlayStation Plus pourront télécharger gratuitement Control: Ultimate Edition jusqu’au 1er mars 2021. Une opportunité à ne louper sous aucun prétexte pour les concernés.
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