Les jeux de lettres, Scrabble en tête, sont souvent vus comme vieillots ou ringards. Gutenberg vient bousculer ce paradigme avec des parties courtes et dynamiques.
Une partie de Gutenberg se joue en cinq manches : les quatre premières se déroulent de la même façon, mais pas la dernière, qui elle détermine le grand gagnant ou la grande gagnante.
Chaque joueur reçoit cinq cartes lettre à chaque manche, tirées au hasard d’un tas contenant surtout des consonnes, et quelques voyelles. Trois autres lettres, dont obligatoirement une voyelle, sont placées au centre de la table, et sont communes à tout le monde.
Le but est de créer un mot pour marquer un maximum de points, en utilisant ses lettres propres et celles en commun. Comme d’habitude dans ce type de jeux, plus la lettre est difficile à utiliser, plus elle vaut de points : 1 point pour A ou 0, 2 pour N, 6 pour K, etc.
Toute l’originalité de Gutenberg tient en une mécanique toute simple, mais terriblement efficace : le « draft ». En effet, chaque joueur choisit une carte parmi ses cinq, passe les quatre autres à son voisin de gauche, et en reçoit quatre en échange de son voisin de droite. Puis en choisit ensuite une parmi celles reçues, et passe les trois autres, et ainsi de suite. Au final, chacun se retrouve avec cinq cartes, mais pas celles de départ. Il s’agit bien sûr de sélectionner au mieux celles à garder et celles à faire tourner pour constituer le meilleur mot.
Le joueur marquant le plus de points grâce à son mot a le droit de choisir en premier et de garder deux lettres pour la manche finale. Les autres n’ont droit qu’à une seule.
À cela s’ajoutent des défis piochés au hasard à chaque manche. Ils permettent de gagner des lettres supplémentaires si on respecte les conditions requises. Plus facile à dire qu’à faire : « Votre mot utilise la même lettre deux fois de suite », « Votre mot contient toutes les lettres communes », etc.
La cinquième et dernière manche est un peu différente. On ne reçoit plus de cartes au hasard, mais on utilise celles mises de côté durant les quatre premières manches. Et si le but est toujours de marquer un maximum de points, c’est cette fois-ci pour déterminer le gagnant de la partie.
Pourquoi jouer à Gutenberg ?
Qui dit jeu de lettres dit forcément Scrabble. S’il s’agit indéniablement d’un très bon jeu, ses parties durent souvent très (trop) longtemps, et se terminent généralement par une déculottée infligée par mamie avec ses enchainements de mots qui comptent triples.
Heureusement, Gutenberg vient dépoussiérer cette catégorie de jeux !
En premier lieu grâce à ses parties rapides, moins d’une trentaine de minutes, et dynamiques. Avec seulement cinq cartes, la phase de draft est rapide, tout comme celle de réflexion et ses trois lettres communes supplémentaires. Avec un mot de huit lettres tout au plus, les manches ne peuvent nécessairement pas durer des heures.
Gutenberg a tous les atouts pour dépoussiérer les jeux de lettres
Mais surtout, on ne se risque pas à cette frustration typique de ce genre de jeux, quand les autres trouvent des mots longs et compliqués, pendant qu’on peine à aligner plus de cinq lettres. Le challenge est néanmoins présent, par le biais des défis notamment, loin d’être faciles à remplir.
Évidemment, le jeu ne se destine pas à tous les publics, il faut déjà avoir une certaine appétence pour le genre. Mais nul besoin d’avoir une maîtrise ès lettres pour passer un bon moment.
Un concept classique, couplé à des règles originales, des parties rapides et dynamiques, le tout dans une petite boîte au design léché, Gutenberg a tous les atouts pour dépoussiérer les jeux de lettres. Il est idéal pour jouer en famille ou entre amis, toutes générations confondues.
- Gutenberg est un jeu de Robin David
- Illustré par Steven Meyer-Rassow
- Édité par Nuts Publishing
- Pour 1 à 6 joueurs à partir de 12 ans
- Pour des parties d’environ 20 minutes
- Au prix de 10,90 € chez Philibert
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