Un streamer a réalisé ce que l’on pourrait croire impensable : finir le jeu vidéo Hades avec une… grenade. Et on parle bien du fruit.

L’an dernier, nous n’avons cessé de clamer notre amour pour Hades, jeu vidéo indépendant développé par Supergiant Games et disponible sur Nintendo Switch et PC. Il a la particularité d’être très difficile : les joueurs doivent multiplier les essais pour comprendre leurs erreurs, jusqu’à triompher. Cet obstacle n’a pas empêché un fan de réaliser l’impensable : terminer Hades avec une grenade, le délicieux fruit très, très juteux.

Cette prouesse, on la doit à Dylan Beck, un streamer qui adore imaginer des moyens farfelus de terminer des jeux vidéo (exemple : jouer au Battle Royale Fall Guys: Ultimate Knockout avec une guitare). « J’adore me lancer dans des projets en apparence impossibles », explique-t-il à Kotaku. Il lui a quand même fallu 33 tentatives pour battre le boss de fin dans Hades, soit autant que sans la grenade. À noter que ce fruit n’a pas été choisi au hasard : dans Hades, la grenade est un objet très important qui permet d’améliorer ses pouvoirs divins. 

Pour aller plus loin

Finir Hades avec une grenade, comment ça marche ?

Pour mettre au point son invention atypique, Dylan Beck s’est appuyé sur Makey Makey, un outil éducatif « qui permet de créer sa propre manette » sans aucun savoir-faire poussé ni besoin de passer par des logiciels compliqués. Fonctionnant comme un clavier et une souris, Makey Makey se base sur les propriétés physiques de l’électricité. Il suffit simplement de créer une boucle composée de corps conducteurs, attachés avec des pinces crocodiles, pour que la magie opère. « Quand le circuit est fermé, Makey Makey envoie une commande à votre ordinateur, comme un bouton sur votre clavier », peut-on lire dans la FAQ officielle. 

L’une des pinces est attachée au bras de l’utilisateur pour la prise de terre. Le fonctionnement est simple : un contact entre le fruit et le doigt ferme le circuit, ce qui permet à l’électricité de circuler. Dylan Beck s’est également servi d’une serviette absorbante pour éviter les courts-circuits susceptibles d’être créés par le jus rendu par la grenade — qui est donc un conducteur idéal.

Une manette grenade pour jouer à Hades // Source : YouTube Rudeism

Une manette grenade pour jouer à Hades

Source : YouTube Rudeism

Dans une vidéo publiée le 14 février, il explique avoir besoin de 10 morceaux de grenade pour pouvoir jouer à Hades, chacun étant rattaché à une touche spécifique du clavier. « En imitant un clavier et une souris, Makey Makey vous permet de contrôler un programme informatique avec des objets de la vie de tous les jours », explique l’entreprise à l’origine de l’outil. Produit plug and play encourageant l’expérimentation, Makey Makey permet par exemple de concevoir un piano avec des bananes, sans aucune connaissance en programmation.

« Passer d’un morceau de grenade à l’autre devenait de plus en plus difficile »

Si l’élaboration de la manette fut plus simple qu’on ne pourrait le croire, terminer Hades dans ces conditions n’a pas été une sinécure. Appuyer sur des morceaux de grenade pour attaquer, éviter les coups adverses et bouger impose une gymnastique particulière.

Et s’il a opté pour un équipement censé faciliter les déplacements, Dylan Beck a fini par être rattrapé par la réalité et les limites de la grenade : « Pour être honnête, j’ai à peine profité de mon équipement, tout simplement parce que passer d’un morceau de grenade à l’autre devenait de plus en plus difficile. Je n’arrêtais pas d’appuyer sur des morceaux sans le vouloir, esquivant et lançant des pouvoirs quand je ne le voulais pas. Pour moi, il était plus facile de tout donner dans l’attaque et l’esquive. » Sa prouesse lui a logiquement valu les félicitations du studio Supergiant Games

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.