Un, peut-être deux temps forts, quelques dates à cocher dans nos agendas, un zeste de gratuité… Voilà comment nous pourrions résumer la conférence State of Play, diffusée par Sony le jeudi 25 février. Aucune annonce ne justifiait d’avoir à veiller si tard — 23h, heure française — et on se serait volontiers contentés d’une salve de communiqués publiés sur le portail PlayStation Blog. Pour preuve, sur les dix jeux montrés, deux sont déjà disponibles sur PlayStation 4. Ils auront droit à leur portage sur PS5, comme tant d’autres productions de la génération précédente.
Il a manqué d’un peu de magie pendant cet événement, ce petit ingrédient qui transformerait une recette simpliste en un plat d’exception. On a trop fait le procès de Microsoft, incapable de mettre en avant des jeux, pour que Sony y échappe. Oui, le constructeur nippon aurait sans doute dû s’abstenir d’organiser un State of Play aussi peu emballant. À sa décharge, la période actuelle est creuse et les acteurs du jeu vidéo nourrissent ce besoin d’occuper l’espace médiatique, coûte que coûte, pour ne pas se faire oublier.
Spoiler : Final Fantasy VII va sortir sur PS5
Le State of Play a donc commencé avec Crash Bandicoot 4: It’s About Time et s’est terminé sur Final Fantasy VII Remake Intergrade — pour un air de déjà-vu. Aux yeux de certains, la seule présence de l’excellent jeu de rôle développé par Square Enix suffira. Mais il convient de rappeler qu’il s’agit d’une version améliorée pour la PS5, agrémentée d’un chapitre inédit, pas du deuxième opus. Généreux, Square Enix ne facturera pas la mise à niveau pour les propriétaires d’une copie PS4. En revanche, il faudra payer pour jouer aux nouvelles séquences articulées autour de l’héroïne prénommée Yuffie. Il n’y a pas de petit profit, surtout quand on parle d’une saga populaire comme Final Fantasy.
On a quand même un peu frémi devant ce State of Play, d’abord quand Returnal est apparu. La prochaine grosse exclusivité PS5, attendue pour le 30 avril, a eu droit à une bande-annonce mettant en avant son gameplay, ses graphismes (les effets de lumière sont magnifiques) et, un peu, sa narration. Développé par Housemarque, Returnal nous mettra dans la peau d’une voyageuse de l’espace qui va explorer une planète hostile. Les choses ne seront bien évidemment pas aussi simples : chaque mort prendra la forme d’un recommencement, avec des environnements et des ennemis qui seront modifiés pour ne pas trop faciliter la vie des joueurs.
L’autre annonce à retenir du State of Play concerne Kena: Bridge of Spirits, dont la direction artistique envoûtante et colorée attire toujours autant le regard (on dirait un film d’animation). Un temps prévu pour accompagner le lancement de la PlayStation 5, ce jeu mélangeant action et aventure sera finalement disponible le 24 août — en espérant que le covid-19 ne soit pas à l’origine d’un autre retard. On a vraiment envie de poser les mains sur ce Kena: Bridge of Spirits, premier jeu conçu par le studio Ember Lab.
Le gameplay s’articulera autour de la possibilité de capturer des petits esprits mignons pour gagner en puissance, dans un monde touché par une malédiction. Bonne nouvelle : vous n’aurez pas besoin de partir en quête d’une PS5 pour y jouer puisqu’il sortira également sur PS4 et PC.
Le point sur les grosses sorties PS5 à venir :
- Oddworld: Soulstorm : 7 avril (offert avec le PlayStation Plus) ;
- Returnal : 30 avril ;
- Resident Evil Village : 7 mai ;
- Deathloop : 21 mai ;
- Final Fantasy VII Remake Intergrade : 10 juin ;
- Ratchet & Clank: Rift Apart : 11 juin ;
- Kena: Bridge of Spirits : 24 août.
En bref, on va pouvoir un peu plus rallumer la console à partir du mois d’avril.
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