C’était en 2020. Microsoft annonçait l’acquisition du puissant éditeur de jeux vidéo Bethesda, qui édite des licences vidéoludiques très populaires comme Fallout, Doom, Quake, Dishonored, Wolfenstein ou bien The Elder Scrolls. Et pour croquer le studio, le géant américain a aligné de nombreux billets : l’opération s’élève en effet à 7,5 milliards de dollars. Seuls Skype et GitHub ont coûté autant, ou plus.
Mais l’acquisition de Bethesda, qui est assurément l’un des temps forts de 2020 dans le jeu vidéo, avec la sortie des consoles de nouvelle génération que sont la PlayStation 5 et les Xbox Series S et Xbox Series X, nécessitait encore l’approbation des autorités de régulation pour être menée à bien. Il s’avère que cette étape réglementaire a été franchie avec succès début mars.
Quelle politique d’exclusivité chez Microsoft avec Bethesda ?
La Commission européenne a validé cette opération le 5 mars, un jour après le feu vert de l’organisme fédéral aux USA chargé de cadrer et contrôler les marchés financiers. Compte tenu du poids de Microsoft dans le jeu vidéo, et celui de Bethesda, les régulateurs devaient vérifier si cette acquisition n’allait pas déséquilibrer ce secteur économique et entraîner des problèmes concurrentiels.
Cette étape franchie, Microsoft va pouvoir désormais exploiter ces licences à son profit, pour étoffer par exemple davantage le catalogue des deux Xbox Series et ainsi rivaliser plus efficacement avec Sony et sa PS5, tout en continuant d’arroser le marché du jeu vidéo PC, qui reste incontournable. Concrètement, la présence des futurs titres de ces licences sur les consoles PlayStation paraît improbable.
« Nous ajouterons les franchises iconiques de Bethesda au Xbox Game Pass pour console et PC. Mais l’une des choses qui m’excitent le plus est de jeter un œil au programme de sorties sur PC et sur consoles Xbox que nous réservent les futurs jeux de Bethesda, annoncés ou non », avait déclaré Phil Spencer, le patron de la Xbox, en septembre 2020, lors de l’annonce de l’opération.
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