Dimanche 18 avril, 19h, heure française. Une démo jouable de Resident Evil Village était proposée par Capcom aux propriétaires d’une PlayStation 4 ou d’une PlayStation 5. Il s’agissait d’un accès anticipé avec deux conditions particulières : la session de jeu ne pouvait dépasser 30 minutes et l’aperçu n’était accessible que pendant huit heures. Autant dire qu’il fallait se dépêcher pour essayer Resident Evil Village, huitième opus canonique particulièrement attendu par les fans après l’excellent Resident Evil 7: Biohazard.
Trente minutes, c’est très peu pour se forger un avis concret sur un jeu vidéo. Néanmoins, cette demi-heure dans Resident Evil Village nous a permis de découvrir un élément très important : les graphismes, sur PlayStation 5, sont flamboyants. C’est une bonne nouvelle quand on sait que la console de Sony, au même titre que la Xbox Series X de Microsoft, a besoin de vitrines visuelles pour matérialiser sa puissance supérieure. Depuis Demon’s Souls, disponible en novembre dernier, on attendait ce très joli jeu. À première vue, Resident Evil Village semble taillé pour l’être.
Ambiance, éclairage, soin du détail… Le nouveau Resident Evil est graphiquement réussi
Dès les premières secondes, on peut se rendre compte à quel point Capcom maîtrise son moteur graphique maison — le RE Engine (introduit par Resident Evil 7: Biohazard). Il avait déjà fait forte impression sur des productions plus récentes, comme Devil May Cry 5 ou encore le remake de Resident Evil 3. La puissance de la PlayStation 5 permet naturellement de franchir un cap supérieur. Le cimetière du village dans lequel le héros est plongé fourmille de détails, avec des textures très précises et, surtout, des effets de lumière et d’ombre éblouissants. C’est simple, alors que les Resident Evil ont tendance à imposer un sentiment d’urgence, ce huitième opus donne envie de se poser pour scruter le moindre mur de pierre ou de se délecter des reflets très réalistes (avec un rendu moins brillant qu’avant).
À noter que la version PS5 de Resident Evil Village proposera deux modes d’affichage :
- Avec ray tracing : 4K HDR et 45 fps ;
- Sans ray tracing : 4K HDR et 60 fps.
Pour une fois sur console, activer le ray tracing — qui améliore les lumières et les reflets — n’implique pas un sacrifice énorme en termes de fluidité. On a joué à la démo avec cette technologie et n’avons noté aucun ralentissement (même quand l’action s’est un peu emballée).
La beauté de Resident Evil Village ne sert pas qu’à flatter la rétine. Elle permet de souligner une atmosphère que Capcom veut la plus délétère possible. Après s’être égaré dans le genre action un peu trop hollywoodien, Resident Evil a opéré un retour aux sources avec le septième épisode. Sa suite, qui reprend la vue à la première personne pour une immersion accrue, s’inscrit dans cette tendance. L’idée est moins d’impressionner la joueuse ou le joueur avec du grand spectacle, que de l’oppresser avec un sentiment de malaise permanent.
Après avoir déjà vécu l’enfer dans l’aventure précédente, Ethan Winters part à la recherche de sa fille prénommée Rose. Dans un village étrange où rien ne semble tourner rond, il va rencontrer une vieille femme puis ce qu’il reste des habitants. Rituels macabres, château inquiétant qui surplombe les lieux, créatures ressemblant à des loups-garous… Le mystère est entier et on ne conseillera pas aux plus peureux d’y jouer dans le noir, un soir d’Halloween. Ces 30 petites minutes donnent en tout cas envie d’en savoir plus, sachant que Capcom a semble-t-il énormément travaillé la narration pour impliquer au maximum (il y avait beaucoup de cinématiques dans la démo).
Resident Evil Village sera disponible le 7 mai.
Quelques captures
Un village peu accueillant
Admirez le réalisme des éclairages
Encore une source de lumière bien rendue
Du détail en veux-tu, en voilà
Belles textures sur le mur
De la végétation touffue où se terrent — peut-être — des créatures
Oups…
Joli reflet sur le sol, produit pr les flammes
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