Après deux ans d’expérimentation (et une pandémie mondiale), le 20 mai 2021 la disponibilité du Pass culture a été étendue à tous les jeunes de 18 ans qui vivent en France métropolitaine ou outre-mer.
Prenant la forme d’un portefeuille virtuel de 300 euros, ce Pass est accessible en téléchargeant l’application idoine sur iOS et Android et en s’inscrivant dessus. Une fois votre éligibilité validée (processus qui semble prendre un peu de temps « étant donné le grand nombre de requêtes ») vous pourrez dépenser jusqu’à 100 euros en biens numériques (le reste de l’enveloppe étant réservé aux biens physiques).
La liste des services SVOD disponibles
Parmi ces biens numériques, on retrouve notamment des abonnements à quelques services de VOD et SVOD. On fait le tour de ce que l’application propose dans le domaine :
- Canal + : 3 mois d’abonnements. 32,97 € — Catalogue des films et séries Canal (entre autres).
- OCS : 3 mois d’abonnement. 29,97 € — Plateforme d’Orange qui agrège entre autres les séries HBO.
- UniversCiné : 2 mois d’abonnement 13,98 € — Plateforme axée autour du cinéma indépendant.
- ADN : 1 mois d’abonnement. 6,99 € — Plateforme dédiée aux mangas et animée.
- BrutX : 3 mois d’abonnement. 14,97 € — Les reportages du média en ligne Brut.
- FilmoTV : 2 mois d’abonnement. 9,98 € — SVOD façon Netflix, mais axé sur l’éditorialisation du contenu.
- Opsis TV : 1 mois d’abonnement. 5,99 € — Spectacle vivant en streaming
- Tënk : 3 mois d’abonnement. 15€ — Documentaire et cinéma indépendant
Pas de Netflix, Disney ou Amazon
Si certains de ses services sont connus du grand public (OCS, Canal, Brut), d’autres comme Opsis TV ou FilmoTV le sont moins. Ce choix n’a rien d’anodin. En effet, le ministère de la Culture a souhaité mettre en avant les plateformes françaises en priorité. C’est pour cela que, comme le précise la foire aux questions, « Netflix, Amazon Prime Video, Hulu et Disney + ne sont pas éligibles au pass Culture.»
La plateforme française Salto devrait, selon Europe1, arriver d’ici peu dans le pass.
L’autre raison pour laquelle les plateformes de SVOD ne se bousculent pas au portillon, c’est parce que les offres numériques « ne sont pas éligibles au remboursement », c’est à dire que les abonnements sont offerts par les plateformes qui ne toucheront rien de l’argent utilisé. D’après le ministère de la Culture, cela permet par contre de « communiquer sur votre service auprès de potentiels nouveaux utilisateurs. » Comme quoi, l’État paye aussi en « visibilité », parfois…
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