Contrairement à plusieurs acteurs du marché du jeu vidéo, Electronic Arts n’a pas participé à l’E3 2021. La multinationale organisera son propre événement, baptisé EA Play, le 22 juillet prochain. Outre des informations sur les jeux déjà prévus (Battlefield 2042, le prochain FIFA…), on peut s’attendre à quelques surprises. L’une d’entre elles concernerait le retour d’une licence très appréciée, à en croire des indiscrétions signées par Jeff Grubb, journaliste fiable de GamesBeat, dans une vidéo partagée le 18 juin. Elles sont corroborées par un article d’Eurogamer publié le 21 juin.
D’après Jeff Grubb, le studio Motive, qui a fait parler de lui grâce à Star Wars Squadrons, travaille sur la résurrection d’une « licence établie » qui va en rendre plus d’un « heureux ». « Nous allons bientôt la revoir… si nous ne sommes pas morts d’ici là », a-t-il teasé en choisissant bien ses mots (le fameux « dead » laisse peu de place au doute). Selon Eurogamer, ou encore Gematsu, on pourrait bientôt découvrir un nouveau Dead Space, saga née en 2008 et qui n’a plus donné signe de vie depuis 2013 à cause d’un troisième opus décevant.
Electronic doit faire renaître Dead Space
La trilogie Dead Space est disponible sur PS3, Xbox 360 et PC. Bonne nouvelle : on la trouve dans le Xbox Game Pass Ultimate (via EA Play).
Si la trilogie Dead Space s’est terminée sur une fausse note — un troisième épisode beaucoup trop orienté action –, les joueuses et les joueurs n’ont certainement pas oublié les aventures cauchemardesques d’Isaac Clarke (nul doute qu’elles hantent encore les nuits de certains). Chargé de rétablir les communications d’un gros vaisseau, l’ingénieur va faire face à un mystérieux virus transformant les humains en monstres. Bien évidemment, il n’y est pas du tout préparé.
Le premier Dead Space se présente comme un survival-horror se déroulant dans un univers de science-fiction. Outre l’incroyable travail sur l’ambiance, qui matérialise à merveille la célèbre phrase de la saga Alien (« Dans l’espace, personne ne vous entendra crier ») et sait accoucher de vrais moments de peur, Dead Space se différencie par son gameplay intelligent. Pour se débarrasser des ennemis, il est par exemple plus efficace de trancher leurs membres que de leur tirer dessus — un élément qui souligne le fait que le héros n’est pas un soldat mais un simple ingénieur et appuie la violence graphique. À l’instar des jeux vidéo Resident Evil, la réussite passe par la gestion de ses munitions.
Le nouveau Dead Space ne sera pas une suite à la trilogie existante
Dead Space 2 va encore plus loin dans le concept, améliorant les bases posées par son prédécesseur et repoussant toujours plus le héros — et celle ou celui qui l’incarne — dans ses retranchements. On se souvient encore de ces séquences de démence où Isaar Clark perd totalement pied (il y a de quoi). En matière d’événements qui font peu à peu succomber à la folie, Dead Space 2 est un maître. Malheureusement, sa suite a préféré miser sur le grand spectacle, intégrant un mode coopératif hors de propos (la solitude du héros est essentielle) et tombant dans la surenchère d’action (moins de place pour le sentiment d’effroi).
La déception Dead Space 3 constitue une bonne raison d’opter pour un reboot complet de la saga, ce qui semble être la tendance d’après Gematsu. Selon ses informations, le nouveau Dead Space ne sera pas une suite de la trilogie existante, plutôt un moyen de remettre la marque sur de bons rails. Il reste maintenant à voir comment Motive va s’en sortir, sachant que les trois premiers jeux ont été développés par feu Visceral Games. On espère un retour aux sources, comme Capcom a procédé pour Resident Evil avec Resident Evil 7: Biohazard. Dans tous les cas, ce quatrième épisode serait nécessairement attendu au tournant, ce qui met beaucoup de pression sur les épaules d’EA — et de Motive.
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