Vous avez parcouru le monde en large et en travers avec le nouveau Flight Simulator et vous désirez maintenant voir de nouveaux horizons ? Peut-être est-ce du côté d’Orbiter Space Flight Simulator qu’il vous faut vous tourner. Car avec ce jeu vidéo, ce ne sont pas des aéronefs que vous piloterez, mais des vaisseaux spatiaux — fusées, navettes, capsules, y compris les plus futuristes.
Disons-le d’emblée : en dehors de leur amour pour la simulation et de la proximité de leur nom, les deux jeux n’ont pas grand-chose à voir. L’un se passe dans l’atmosphère, l’autre vise l’espace. Ils ne sont pas sortis en même temps (le dernier Flight Simulator date de 2020, Orbiter est sorti en 2016). Ce ne sont pas les mêmes personnes derrière. Quant aux graphismes… n’en parlons pas.
Un simulateur spatial qui se veut réaliste
Pour qui suit un peu les jeux vidéo, Orbiter rappelle Kerbal Space Program. Le simulateur se fonde sur la mécanique newtonienne et cherche à être réaliste. C’est d’ailleurs un peu pour ça qu’il a été conçu, parce qu’il n’y avait rien de satisfaisant sur le marché. « Vous en avez assez des jeux spatiaux qui insultent votre intelligence et violent toutes les lois de la physique ? », tacle ainsi le site officiel.
Ce parti pris est assumé jusque dans le gameplay : ne vous attendez ni à affronter des aliens de toutes les couleurs et de toutes les formes, ni à faire du commerce avec des civilisations galactiques. Il n’y a pas vraiment de missions à accomplir ou d’histoires à découvrir. Le challenge réside dans la réussite d’une mise en orbite, d’une rentrée dans l’atmosphère ou d’un voyage vers un autre monde.
C’est un peu comme le jeu proposé par SpaceX pour simuler une approche en vue de s’amarrer à la Station spatiale internationale : il n’y a aucune mission particulière, juste de la pure simulation. Cela peut manquer de fun, mais ça donne une bonne idée de ce qu’est un vol spatial, de sa planification à son exécution. On ne quitte pas forcément la Terre aussi facilement que le montrent les films de SF.
Orbiter se permet toutefois de mettre un pied dans la science-fiction : il y a certes dans le jeu des véhicules spatiaux historiques et actuels, mais aussi des vaisseaux potentiels et même très futuristes. On peut également voyager à différents endroits du système solaire : la Terre, la Lune, Titan, le Soleil, Mars sont quelques-uns des points d’intérêt que l’on peut approcher, virtuellement du moins.
Déjà gratuit, le jeu est maintenant open source
Pourquoi en parler maintenant, alors ? Parce que le jeu est passé à l’open source, avec une licence dédiée : un message en ce sens a été publié par le responsable d’Orbiter le 27 juillet sur le forum pour annoncer la nouvelle et le code source est disponible sur GitHub. En clair, toute personne ayant à la fois le temps et l’expertise nécessaires peut apporter sa contribution pour améliorer le jeu.
Martin Schweiger, le concepteur du jeu, admet que celui-ci n’a pas pu évoluer comme il se devait ces dernières années, car il a été accaparé par les aléas de la vie. Aussi, dans le but de « maintenir Orbiter en vie et de permettre à d’autres de travailler dessus », l’intéressé a choisi de le confier à la communauté. Il n’est pas question pour lui d’abandonner son titre, mais il n’est pas sûr de son niveau d’engagement pour l’avenir.
« J’espère toujours travailler sur les futures améliorations d’Orbiter, mais je ne peux faire aucune promesse ni aucun engagement. L’un des problèmes les plus urgents est de passer le code en 64 bits, mais cela nécessite de se débarrasser de la dépendance à DirectX 7 (et idéalement de la remplacer par DirectX 11), mais c’est une entreprise majeure que je peux réussir ou non) », explique-t-il.
Le jeu était déjà gratuit avant l’annonce du passage à l’open source. Si vous n’avez pas forcément envie de vous plonger dans le code source du jeu, vous pouvez aller récupérer Orbiter via cette page de téléchargement. Il faut au minimum 3 Go d’espace disque pour le télécharger, voire plus si vous décidez de prendre des packs de texture en haute définition. Par ailleurs, Orbiter est ouvert aux extensions et aux mods.
Bon voyage et Godspeed.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !