Il y a quelques semaines, Nintendo a surpris tout le monde en officialisant une troisième Switch. Alors que les rumeurs se focalisaient sur une déclinaison Pro plus puissante, la firme nippone a présenté une simple évolution du modèle original. On comprend pourquoi : une Switch capable de mieux faire tourner les jeux aurait créé une rupture au sein de la communauté, avec la crainte de voir arriver des exclusivités. Dès lors, on se retrouve avec une Switch estampillée OLED qui est loin d’être inintéressante. C’est du moins notre impression après l’avoir essayée pendant plusieurs minutes.
Nintendo avait sorti ses plus beaux joyaux pour mettre en avant la nouvelle technologie d’écran qui anime sa Switch : l’époustouflant The Legend of Zelda: Breath of the Wild et ses décors à perte de vue, Mario Kart 8 Deluxe et son circuit Rainbow Road (une piste arc-en-ciel plongée dans le noir), ou encore Super Mario Odyssey (dont l’introduction se déroule sur une planète sombre, illuminée par une lune). Dans les trois cas, l’idée était de montrer le gain en contraste. Et, à chaque fois, l’apport de la technologie OLED avec ses noirs profonds se fait sentir.
Du confort en plus pour le jeu nomade
L’écran OLED n’a rien d’inédit sur le marché des consoles portables. Sony avait déjà fait confiance à cette technologie pour sa toute première PlayStation Vita (la deuxième génération l’avait abandonnée pour un retour au LCD, aux performances moins impressionnantes). Il y a un gain net sur la nouvelle Switch, particulièrement au niveau des couleurs — qui ressortent beaucoup mieux — et des noirs d’encre du plus bel effet. Une fois qu’on a essayé cet écran OLED, on ne souhaite plus s’en passer. Cette nouvelle Switch offre aussi une diagonale d’écran plus grande — pour les mêmes mensurations –, ce qui offre une meilleure lisibilité des informations.
La technologie OLED offre aussi des angles de vision plus larges : une aubaine pour le mode table, pensé pour improviser une petite session multijoueur à deux, sur le pouce. Là encore, les quelques centimètres gagnés en diagonale rendent l’expérience plus conviviale.
Nintendo a joué sur des petits détails pour rendre la console plus premium. Les bords de l’écran, affinés, sont plus brillants tandis que la texture du plastique est légèrement granuleuse à l’arrière, ce qui améliore l’ergonomie. Cette nouvelle Switch dispose aussi de hauts-parleurs plus puissants. Ils le sont tellement qu’on se surprend à baisser le volume, alors qu’on cherche toujours à l’augmenter (même quand il est à fond) sur la Switch standard.
Derrière évolution, et pas des moindres, la Switch OLED troque la ridicule béquille pour un support de table ajustable. Non seulement, il permet de l’incliner sous de nombreux angles (on peut presque coucher la console), mais il offre une résistance appréciable et maintient bien la console en place, une fois la position choisie.
Si la Switch OLED améliore le confort, elle ne change fondamentalement pas la donne en matière d’ergonomie. Et son poids plus élevé se fait sentir quand on joue (420 grammes versus 398 grammes). Les Joy-Con, eux, n’ont absolument pas changé ce qui assure une compatibilité avec ceux que vous avez déjà.
À qui s’adresse cette Switch OLED ?
Vendue un peu plus cher que la Switch normale (20 euros sur un site comme Micromania), la Switch OLED vise un public en particulier : celles et ceux qui attachent de l’importance à l’expérience nomade. Ses arguments — meilleur écran, meilleur son, meilleure béquille — seront sans doute insuffisants pour forcer les moins exigeants à troquer leur Switch d’aujourd’hui. Mais les quelques euros de plus sont justifiés, quand on pèse le pour et le contre. Et certaines personnes seront heureuses de troquer leur Switch achetée au lancement pour ce nouveau modèle, après un peu plus de quatre ans d’utilisation.
Si vous passez votre temps à jouer à la Switch sur un téléviseur, alors cette nouvelle déclinaison ne vous apportera rien de plus, excepté un dock de bien meilleure facture (bords arrondis, plastique moins cheap, port ethernet). C’est d’ailleurs un vrai paradoxe pour Nintendo : cette Switch OLED mise sur une expérience nomade premium et, en parallèle, le constructeur lui associe un dock aux finitions attrayantes pour les joueuses et les joueurs qui préfèrent le confort d’une télévision. Les concernés pourront toujours acquérir le dock à part, étant donné qu’il fonctionnera avec la Switch originale. Cette dernière sera-t-elle remplacée à terme ? On peut le penser. En attendant, les fans de Nintendo auront du choix.
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