Comment s’abonner à Disney+ pour voir les films Star Wars
Disney+ est disponible en France :
- Sur le site de Disney+ avec l’abonnement d’un an à 89,90 € ou 8,99 € par mois ;
- Dans les offres Canal+ à partir de 21,99 € par mois.
Après de nombreux mois d’attente, Disney+ est arrivé en France en avril 2020. Puis, un an plus tard, la plateforme a muté, accueillant la nouvelle section Star, aux contenus qui visent un public plus adulte, et augmentant ses tarifs de deux euros par mois. Elle est protégée par un contrôle parental, et on y trouve notamment des contenus que les Américains peuvent visionner sur la plateforme Hulu, ou dont Disney a récupéré les droits après le rachat des studios Fox.
Comme ses concurrents, Disney+ publie chaque mois de nouveaux contenus. La plateforme est dépendante de la chronologie des médias française, vous n’y trouverez donc pas de films sortis moins de 36 mois auparavant. Mais Disney+ est l’occasion pour la firme d’exploiter davantage ses franchises (Marvel, Star Wars), ce qui donne parfois accès à d’excellents programmes.
Numerama a donc sélectionné pour vous les meilleures séries du moment disponibles sur Disney+. Il s’agit de contenus diversifiés et représentatifs des goûts de la rédaction.
WandaVision, la sitcom dans tous ses états
À la fin de phase 3 du MCU (univers cinématographique Marvel), on avait quitté Wanda à un enterrement, dévastée par le deuil et les pertes. L’androïde Vision, quant à lui, se faisait détruire par Thanos dans Infinity War. Malgré ces prémices peu engageantes, WandaVision commence comme une charmante sitcom des années 50, nos deux héros menant une vie de couple digne d’une pub Moulinex — à ceci près que Wanda fait de la magie, que Vision est un robot et que leurs voisins ne doivent pas le savoir. Les gags s’enchaînent, des personnages secondaires viennent pimenter l’intrigue, tout va bien, dans le meilleur des mondes. Jusqu’au moment où le bizarre, l’étranger intervient. Une scène se brise, s’allonge, le sourire de Wanda se fige, l’ambiance est dérangeante… Et puis tout redevient normal.
Dès son premier épisode, WandaVision repose sur une double narration : d’une part, une sitcom classique, si ce n’est qu’on y change d’époque à chaque épisode ; d’autre part, ces séquences inquiétantes, qui nous font bien vite saisir qu’il se passe quelque chose de plus. Ce « plus », on ne vous en dira rien : cette mini-série est une aventure qui se déguste en sachant le moins possible. Hommage méta à l’histoire du petit écran, porte d’entrée de nouvelles dimensions du MCU, excellente réflexion sur le traumatisme et le deuil : WandaVision est tout ceci à la fois, et bien plus encore. À ne pas manquer.
Loki, la comédie imprévisible
Souvenez-vous : dans Avengers : Endgame, les héros remontent le temps pour récupérer des pierres d’infinité. Leurs actions en 2012 ont notamment pour conséquence de permettre à Loki (Tom Hiddleston), frère adoptif du héros Thor, de s’échapper. C’est cette version de Loki — antagoniste des héros, il vient juste d’essayer d’asservir la Terre et n’a pas encore eu droit à sa rédemption — que l’on retrouve au début de cette série imprévisible. Le dieu de la Malice est récupéré par le Tribunal des Variations anachroniques, ou « TVA », une agence créée par les « omniscients gardiens du temps », et dont la mission est de maintenir le flux du temps. Notamment en éliminant les « variants », le nom donné aux êtres s’éloignent du chemin tracé par les omniscients gardiens du temps — comme Loki.
Celui-ci se voit proposer d’aider un officier du TVA, Mobius, à retrouver une autre version de Loki, qui ne cesse d’échapper à l’agence. « Notre » Loki accepte, non sans arrière-pensées… Comme WandaVision, Loki permet d’élargir davantage l’univers cinématographique Marvel, en y introduisant la notion de multivers, centrale dans les comics. Même sans cet enjeu, Loki vaut le coup : des décors seventies de la TVA à un casting savoureux, en passant par un humour absurde souvent hilarant et de folles péripéties, cette drôle de série se déguste avec plaisir.
Legion, le drame anti-héroïque
Diffusée entre 2017 et 2019 sur FX, Legion a rejoint Disney+ à travers le catalogue Star. Créée par Noah Hawley (Fargo), cette série se situe dans une chronologie alternative à celle de la saga X-Men ou du MCU. Elle appartient pourtant au même univers : chez Marvel Comics, Légion est l’alias de David Haller, le fils du professeur Charles Xavier. Comme son père, c’est un mutant qui possède des capacités de télépathie et télékinésie. Mais il est également affecté d’un trouble dissociatif de l’identité.
Dans la série, le parcours de David Haller est en grande partie modifié : le jeune homme y a été diagnostiqué de schizophrénie. Legion montre le combat de David Haller contre le monstre qui l’habite, un parasite capable de manipuler les consciences et de modifier la psyché de ses victimes. Véritable série d’anti super-héros à l’esthétique ambitieuse, elle explore la folie et les maladies mentales avec sensibilité et intelligence.
The Mandalorian, le western de l’espace
Annoncée dès 2017 par Disney, la diffusion de The Mandalorian a marqué les débuts de la plateforme de SVOD en Amérique du Nord, puis en Europe. Il fallait bien ça : une série Star Wars en prise de vue réelle, avec Jon Favreau (Iron Man, Le Roi Lion) aux manettes, se déroulant quelques années après la chute de l’Empire galactique, telle qu’elle est racontée dans Le Retour du Jedi. De quoi faire saliver les fans de Star Wars, et intriguer les autres.
Le protagoniste, le Mandalorien qui donne son nom à la série, appartient à l’un des corps de métier les plus « cool » de cette galaxie très lointaine : il est chasseur de primes. Donnez-lui une mission aussi surprenante que, disons, ramener à ses commanditaires un enfant de la même espèce que Yoda… Et vous obtiendrez un phénomène (et un sacré paquet de mèmes). Sous ses airs de western de l’espace, The Mandalorian s’est rapidement imposée comme une production issue de l’univers Star Wars réussie, sachant satisfaire les fans avec un storytelling de qualité, et des caméos bien placés.
Agent Carter, héroïque sans superpouvoirs
Le premier film Captain America, sorti en 2011, introduisait certes Steve Rogers (Chris Evans) et son acolyte-et-futur-soldat-de-l’hiver Bucky Barnes (Sebastian Stan), mais il nous présentait également l’un des personnages féminins les plus fascinants du MCU, Peggy Carter (Hayley Atwell). Officier britannique membre de la Réserve stratégique scientifique (SSR), elle supervise le projet « Renaissance » qui mène à la transformation de Steve Rogers en surhomme, puis les opérations que Captain America et ses hommes mènent en Europe contre les nazis.
Dans cette série initialement diffusée entre 2015 et 2016 sur la chaîne américaine ABC, on la retrouve en 1946, deux ans après la mort présumée de Steve, à New York. Toujours au sein du SSR, elle a été reléguée à un poste administratif, mais mène sur son temps libre des missions secrètes pour le millionnaire Howard Stark — en jupe et en talon, mais sans superpouvoir. Agent Carter est une série réjouissante, qui mêle espionnage, surnaturel, organisations criminelles et chronique de la vie d’une femme célibataire dans l’Amérique des années 1940 — le tout saupoudré d’humour et de liens savamment distillés avec le reste du MCU. La série a malheureusement été annulée après deux saisons par ABC, en raison d’une audience trop faible. Espérons qu’elle trouvera une seconde vie après la réapparition de Peggy Carter dans le MCU avec What If… ?
The Clone Wars, l’aventure galactique
Précédée d’un film éponyme sorti en 2008 au cinéma, The Clone Wars explore la période qui se déroule entre les épisodes II et III de la saga Star Wars et relate la guerre des clones. Ce conflit, qui oppose la République, pour qui se battent les chevaliers Jedi et les soldats clones, aux Séparatistes, soutenus par les sombres seigneur Sith et une armada de droïdes de combat, se termine avec la chute de la République et l’avènement de l’Empire galactique, relatés dans La Revanche des Siths.
Savoir comment tout cela se termine n’empêche pas d’apprécier le voyage : George Lucas l’avait déjà montré en réalisant ses trois prequels à la trilogie Star Wars d’origine. The Clone Wars, série d’animation réussie, vient apporter une nouvelle dimension à l’univers établi par les films. Autour du duo de protagonistes de la prélogie, Anakin Skywalker et Obi-Wan Kenobi, gravite une galerie de personnages nouveaux, comme Ahsoka Tano, l’apprentie d’Anakin, ou déjà connus (Yoda, Mace Windu, Padmé Amidala). Lors de sa diffusion sur Cartoon Network, The Clone Wars a été célébrée pour son réalisme, ses scènes d’action impressionnantes et les enrichissements qu’elle apportait à l’univers Star Wars. Annulée en 2013, la série a finalement bénéficié d’une septième et ultime saison diffusée directement sur Disney+.
Atlanta, la dramedy authentique
La création de la section Star sur Disney+ a rendu disponibles toutes sortes de contenus plus adultes en début d’année. Parmi eux, l’ovni Atlanta, série créée par l’auteur-interprète Donald Glover (Community) et produite par la chaîne câblée FX, tombée dans le giron de Disney avec le rachat du groupe Fox. Elle décrit la vie de deux cousins, Earn (Glover) et Alfred (Brian Tyree Henry) : le premier, jeune père un peu premier, espère réussir en devenant le manager du deuxième, qui se produit sur la scène rap underground d’Atlanta sous le nom de Paper Boi.
Cette comédie dramatique brouille les lignes entre les genres, et vogue avec brio entre ultra-réalisme et séquences oniriques. La culture Internet se mêle à la culture noire américaine, et l’humour à la mélancolie, pour raconter de manière authentique et attachante le quotidien des quartiers pauvres et noirs d’Atlanta. Et la série est entrée dans l’histoire en 2017, lorsque Donald Glover est devenu le premier réalisateur noir à obtenir un Emmy Award dans la catégorie Comédie.
Atlanta (saisons 1 et 2) sur Disney+. La saison 3 vient d’être diffusée sur FX (propriété de Disney), et sur OCS en France.
Oussekine, une histoire française
Début 2021, Disney+ dévoilait ses premiers projets de productions françaises. Parmi eux, une surprise : l’adaptation par le studio américain d’une affaire de violences policières ayant bouleversé la France de la fin des années 1980, la mort de Malik Oussekine. Dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, en pleine agitation étudiante contre la loi Devaquet, cet étudiant de 22 ans d’origine algérienne, qui sortait alors d’un club de jazz non loin de la Sorbonne, était tué par la police. Des voltigeurs [corps de policiers motorisés dissous peu après, mais dont le mode d’action a été réutilisé en 2018 et 2019 dans le cadre des manifestations de Gilets jaunes, ndlr], chargés d’évacuer des étudiants occupant l’université, l’avaient pris en chasse jusqu’à la cour d’un immeuble, où il fut roué de coups.
Oussekine raconte en parallèle la nuit du 5 décembre, les nombreuses conséquences de la mort de Malik (sur ses proches et sur la société), et l’histoire d’une famille bouleversée, comme tant d’autres, par la colonisation puis l’émigration. En dépit d’une forme un peu trop classique, ces quatre épisodes à l’écriture intelligente et au casting excellent forment un drame haletant, à la fois intime, judiciaire et politique. Ce dernier aspect est, malheureusement, vite effacé par les deux premiers. Mais la série, en abordant par exemple le massacre de plusieurs centaines d’Algériens par la police parisienne le 17 octobre 1961, replace le meurtre de Malik Oussekine dans une histoire raciste qu’il est essentiel de connaître.
The Americans, l’espionnage en famille
Espionnage toujours, avec des agents du KGB cette fois-ci. Plus précisément, un couple d’officiers formé afin de vivre aux États-Unis en pleine guerre froide, se faisant passer pour des citoyens américains nés au Canada. Alors que Ronald Reagan entame son premier mandat, Elizabeth et Philip Jennings — Nadezhda et Mischa de leur vrai nom — mènent en apparence une vie d’Américains ordinaires, avec leurs enfants Paige et Henry. Mais la nuit, ils endossent d’autres identités pour mener à bien leurs missions…
The Americans a été inspirée à son créateur Joe Weisberg et au studio Dreamworks par une incroyable révélation. En 2010, le FBI a révélé avoir démasqué dix agents du renseignement russe installés aux États-Unis et se faisant passer pour des citoyens américains. Weisberg, ancien collaborateur de la CIA devenu scénariste, connaît bien l’espionnage russe. C’est sans doute ce savoir qui lui a permis de construire un récit prenant, entre drame familial et thriller d’espionnage.
Lost : Les disparus, le phénomène fantastique
Le vol 815 de la compagnie Oceanic Airlines explose en plein vol au-dessus d’une île inconnue du Pacifique, où les passagers survivants se retrouvent éparpillés. Ils doivent apprendre à cohabiter et à survivre, mais réalisent bien vite qu’ils ne sont pas seuls sur cette île, habitée d’êtres et évènements étranges…
Véritable phénomène pop culturel, malgré une fin controversée, Lost continue de susciter théories, fanfictions et tentatives d’explication plus de dix ans après la diffusion de sa dernière saison. Créée par J.J. Abrams, Damon Lindelof et Jeffrey Lieber, ce thriller fantastique a rapidement provoqué un bel engouement chez les téléspectateurs, et a influencé nombre de production parue à sa suite. Célébrée pour la richesse de ses personnages, la qualité de sa mythologie et les thèmes qu’elle aborde, elle continue de se retrouver sur des listes de « meilleures séries de tous les temps » établies par les critiques.
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