Après avoir rassemblé plus de 700 000 spectateurs dans les salles au printemps dernier, Demon Slayer fait son retour sur… quasiment toutes les plateformes. Voici le programme pour la saison automnale !

Crunchyroll

Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba (saison 2)

Maintenant que Funimation (société mère de Wakanim) et Crunchyroll ne sont plus qu’une seule entité, ils vont pouvoir se partager des licences. C’est donc Demon Slayer qui ouvre le bal, puisque la première saison est disponible en VF et VOSTF, mais aussi évidemment la nouvelle ! Celle-ci démarre tout d’abord par un remontage TV sur 7 épisodes du long-métrage Le Train de l’Infini, sorti en mai au cinéma (avec un épisode inédit consacré à Rengoku en ouverture). Un choix marketing astucieux, qui permet notamment en France de contourner la chronologie des médias. Sinon, il aurait fallu attendre 2024 pour que le film puisse être diffusé en ligne !

Le nouvel arc inédit du Quartier des plaisirs, couvrant les tomes 9 à 11 du manga, débutera à partir du 5 décembre. Après Rengoku, nos héros Tanjurô et Inosuke vont faire équipe avec Tengen Uzui, le Pilier du Son, pour traquer un nouveau démon dans un quartier de courtisanes… 18 épisodes sont prévus en tout.

Platinum End

Autre titre très attendu de cet automne : Platinum End, l’adaptation du dernier manga des auteurs de Death Note et Bakuman, Tsugumi Ôba et Takeshi Obata. Mirai Kakeshashi, un jeune étudiant, est sauvé in extremis d’une tentative de suicide par Nasse, un ange. Ce dernier lui offre alors des pouvoirs qui vont lui permettre d’affronter 12 autres candidats postulant au rang de Dieu… La série est signée par le jeune studio Signal.MD, auquel on doit récemment Mars Red ou le film de Keiichi Hara, Wonderland, et devrait durer 24 épisodes.

Blade Runner: Black Lotus

Après Ghost in the Shell : SAC 2045 pour Netflix, Sola Digital Arts s’attaque à un autre classique du cyberpunk : Blade Runner. Ce n’est toutefois pas la première fois, puisque le studio avait réalisé les images de synthèse de l’excellent court-métrage Blade Runner: Black Out 2022 de Shinichirô Watanabe. L’histoire se déroule en 2032 et sera centrée sur Elle, une réplicante. Kenji Kamiyama et Shinji Aramaki s’occupent de la réalisation et à l’instar de Fena: Pirate Princess en août dernier, cette série de 13 épisodes sera diffusée simultanément sur Adult Swim à partir du 13 novembre.

Muv-Luv Alternative

Muv-Luv Alternative est la troisième série se déroulant dans le même univers, après l’excellent, mais inédit Muv-Luv Alternative: Total Eclipse en 2012, et Schwarzes Marken en 2016 chez Liden Films. Si cela ne vous dit rien, sachez juste qu’Hajime Isayama s’en est inspiré pour L’Attaque des titans (en gros, l’humanité est attaquée par des monstres et ils vont se défendre avec des méchas). Bien qu’il s’agisse à la base d’un jeu vidéo, ou visual novel plus précisément, Muv-Luv Alternative fut adapté en série de romans et de mangas (17 volumes tout de même). La série est produite par les studios Flagship Line, Graphinica (Valkyrie Apocalypse) et Yumeta Company (Digimon Adventure: Last Evolution Kizuna). 12 épisodes sont prévus.

Takt op. Destiny

La série MAPPA de la saison, avec Madhouse en renfort. Takt op. Destiny est un projet original initié par Bandai Namco Arts et créé par l’auteur de Sakura Wars, Ôji Hiroi (un jeu mobile sort au même moment). Il est question d’une guerrière, une Musicart, qui tire son pouvoir de la musique. Avec son chef d’orchestre, elle combat des créatures qui ont envahi la Terre… Ce n’est sûrement pas une série que l’on regardera pour la profondeur de son scénario. En revanche, difficile de faire la fine bouche devant les impressionnantes séquences d’action des premiers épisodes.

The World’s Finest Assassin Gets Reincarnated in Another World as an Aristocrat

Comme chaque saison, nous avons le droit à notre lot d’animés isekai. Il faut donc faire le tri et notre choix se porte sur l’adaptation du light novel de Rui Tsukiyo (le nanar hilarant Redo of Healer). Ici, ce n’est pas un lycéen mal dans sa peau qui se réincarne dans un nouveau monde, mais un tueur à gages doublé par ses anciens patrons au moment de prendre sa retraite. Un cousin de John Wick, en somme. Une déesse lui donne une seconde chance s’il accepte d’assassiner le célèbre héros du monde de fantasy où il va renaître. C’est produit par le studio Silver Link (Bofuri) pour 12 épisodes.

Parmi les autres titres à voir cette saison : Sakugan (du mécha par Satelight et le frenchy Stanislas Brunet), The Faraway Paladin (un autre isekai prometteur) et bien sûr la seconde partie de 86 Eighty-Six.

Anime Digital Network (ADN)

Comme à chaque saison désormais, ADN partage des licences avec Crunchyroll. Ainsi vous pourrez voir sur la plateforme Platinum End, The World’s Finest Assassin Gets Reincarnated in Another World as an Aristocrat, Digimon Ghost Game et la saison 3 de World Trigger. Mais aussi d’excellents titres plus anciens :

Terror in Resonance

Diffusée en 2014 sur Wakanim, cette série de 11 épisodes, réalisée par Shinichirô Watanabe pour le studio MAPPA, est depuis uniquement disponible en DVD et Blu-ray (chez All the Anime) malgré un court passage sur Netflix en 2016. ADN nous propose donc à nouveau ce thriller où des adolescents perpètrent des attentats au sein de la capitaine nipponne. Ce sera disponible à partir du 26 octobre.

Ping Pong: The Animation

Sortie récemment en Blu-ray chez All the Anime, l’adaptation du manga Ping Pong par Masaaki Yuasa est aussi depuis 2018 absente de toutes les plateformes. Ressortez donc vos raquettes, les 11 épisodes sont à nouveau disponibles sur ADN.

Wakanim

Si Wakanim a prêté Demon Slayer, ils récupèrent de leur côté Platinum End (décidément disponible partout) et surtout Jujutsu Kaisen ! Si vous n’avez pas eu l’occasion de voir l’excellente adaptation du manga Gege Akutami, ruez-vous dessus !

Mushoku Tensei: Jobless Reincarnation, partie 2

Mushoku Tensei entame sa deuxième partie de saison après une première très encourageante (univers fantasy solide, réalisation digne d’un long-métrage), mais toutefois gâchée par le côté pervers du jeune héros. Après avoir été téléportés à l’autre bout du monde, Rudeus et Eris entament leur quête pour rentrer chez eux avec l’aide de Ruijerd, alias « Dead End »… 12 épisodes sont prévus pour ce second court.

Ranking of Kings

La nouvelle série de Wit Studio s’annonce prometteuse. Le studio derrière Great Pretender et Vivy -Fluorite Eye’s Song- abandonne un temps les productions originales pour adapter un manga narrant les aventures de Boji, un jeune et frêle prince. Malgré sa surdité, il compte bien devenir le plus grand roi que le royaume n’ait jamais connu. La série (23 épisodes) sera disponible en simulcast dans sa version originale, mais aussi avec un doublage français (avec la mythique Brigitte Lecordier !). À noter que le manga sortira l’année prochaine en France chez Ki-oon.

https://www.youtube.com/watch?v=mFWoeArGnBA&ab_channel=TurningManiaX

The Heike Story

La réalisatrice Naoko Yamada (Silent Voice) quitte Kyoto Animation un temps pour Science Saru, le studio créé par Maasaki Yuasa. L’histoire se déroule à la fin du 12e siècle au Japon et s’inspire d’un conte historique narrant la lutte entre deux clans pour le contrôle du pays.

Mieruko-chan

Disponible pour la France chez Ototo depuis l’année dernière, le manga de Tomoki Izumi a droit à son adaptation en animé. C’est le studio Passionne (Interspecies Reviewers) qui s’occupe de cette histoire horrifique où une jeune lycéenne, Miko Yotsuya, découvre un jour qu’elle peut voir les fantômes. Au lieu de rentrer en contact avec eux ou de les fuir, elle décide tout simplement de les ignorer. Un concept rigolo, mais on imagine mal toute la série tenir uniquement sur ce pitch. La preuve dès le deuxième épisode, cela commence déjà à tourner en rond…

AMAIM Warrior at the Borderline

La série mécha Sunrise de la saison (via sa branche Beyond qui était derrière Gundam Build Divers Re:RISE), avec le réalisateur de Fafner et Broken Blade derrière. Le studio recycle Gundam et Code Geass en même temps, puisque l’histoire se déroule en 2061 dans un Japon occupé par des nations étrangères. Le héros est un jeune pilote de robot (le AMAIM du titre) et va rejoindre la résistance pour reconquérir le pays… Du bon gros divertissement avec des Japonais opprimés et de vilains étrangers sadiques. À prendre au 10e degré, même si on est content de voir une série mécha 2D.

Netflix

Déjà disponible depuis un moment aux USA, Demon Slayer arrive aussi sur Netflix dès le 1er novembre prochain. Mais attention, il ne s’agira que de la première saison.

Blue Period

La grosse exclusivité de la saison sur Netflix est l’adaptation du manga multiprimé de Yamaguchi Tsubasa (disponible chez Pika). L’histoire est centrée sur Yatora Yaguchi, un lycéen populaire qui se découvre une passion pour l’art et plus particulièrement la peinture. Il décide alors de postuler pour la prestigieuse grande université d’arts de Tokyo, la Geidai. La série est produite par le studio Seven Arcs (Arte) et supervisée par Koji Masunari (Read or Die, Magi). Toutefois, l’enthousiasme est bien retombé après les deux premiers épisodes, qui ne rendent absolument pas justice aux superbes planches du manga. La bonne nouvelle est que Netflix propose l’animé en simulcast. Une première depuis Violet Evergarden en 2018.

Outre cette série, vous pourrez retrouver Tatsu, le « yakuza au foyer », dans la seconde partie de La Voie du tablier (5 nouveaux épisodes), la nouvelle saison de Baki qui se déroule dans une prison de haute sécurité (12 épisodes) et le second long-métrage de la franchise The Seven Deadly Sins, intitulé Cursed by Light.

Disney+

Star Wars: Visions

Disney+ se lance aussi désormais dans l’animation japonaise, puisqu’à partir de l’an prochain, nous pourrons découvrir quatre séries exclusives sur la plateforme. En attendant, c’est la franchise Star Wars qui se retrouve entre les mains de cadors comme Hiroyuki Imaishi (Promare) et Kenji Kamiyama (Ghost in the Shell : SAC). Malheureusement, cette anthologie de courts-métrages déçoit par son manque d’audace et la faiblesse des scripts (hormis l’excellent premier court en noir & blanc).

Source : Montage Numerama

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