Les technologies d’aujourd’hui permettent une immersion complète dans l’horreur. De la manette DualSense de Sony en passant par les casques gamer avec une restitution du son en 3D jusqu’à la télé 4K UHD, tous les ingrédients sont réunis pour vivre les jeux d’horreur plus intensément qu’auparavant. Encore plus si vous prévoyez d’acheter la nouvelle PS5 Pro. Pour les moins téméraires, nous avons également un guide des meilleurs titres sur la PS5, tout genre confondu.
Les meilleurs jeux d’horreur : notre TOP
- Silent Hill 2 remake
- Alan Wake 2
- Resident Evil 4
- The Quarry
- Dead Space
- The Callisto Protocol
- Signalis
Silent Hill 2 remake : toujours aussi effrayant
Après des années d’attente, le remake de Silent Hill 2 est enfin arrivé plus de vingt ans après. Ce survival-horror culte de Konami, sorti à l’origine en 2001, revient avec une refonte moderne signé Bloober Team qui ne trahit pas l’essence de l’œuvre originale. Le titre disponible uniquement sur PC et PS5 suit l’histoire de James Sunderland, un homme attiré dans la ville maudite de Silent Hill après avoir reçu une lettre de sa femme décédée. Le jeu nous immerge dans une atmosphère oppressante où chaque recoin est habité par des créatures cauchemardesques. Les graphismes sont sublimés par l’Unreal Engine 5, offrant des éclairages et des effets de brouillard qui accentuent l’aspect claustrophobique de la ville. Silent Hill 2 excelle dans l’art de jouer sur les silences et les bruits inquiétants, avec un sound design impeccable qui amplifie chaque instant de tension. La radio grésillante annonçant l’arrivée de monstres ou le grincement sinistre des barreaux d’une prison font partie de ces détails qui restent généralement gravés dans l’esprit des joueurs.
Si le remake brille sur le plan de l’atmosphère, les combats, eux, manquent un peu de punch. Certes, le design des monstres est réussi, avec des créatures iconiques comme Pyramid Head, mais les confrontations manquent de fluidité et ne représentent pas un véritable challenge une fois la surprise passée. Cependant, ce léger défaut est largement compensé par l’ampleur narrative et la profondeur psychologique du jeu. Avec ses multiples fins et son exploration minutieuse, Silent Hill 2 Remake est une redécouverte magistrale d’un classique du survival-horror.
Alan Wake 2 : entre le survival horror et le thriller psychologique
Saga, une profileuse d’élite du FBI pense enquêter sur une série de meurtres rituels. Les choses vont se compliquer quand elle se retrouve mêlée à des monstres tout droit sortie des plus horribles cauchemars. Elle va vite tomber sur la trace d’Alan Wake, écrivain tourmenté, prisonnier de ses propres angoisses dans l’antre-noir.
À croire que Remedy a soigneusement choisi la date de sorti de son dernier bijou. Alan Wake 2 sort tout juste le 27 octobre en version dématérialisé uniquement. 13 ans après le succès du premier opus, l’écrivain le plus torturé de l’histoire du jeu vidéo revient dans une aventure époustouflante au scénario pour le moins alambiqué, mais incroyablement bien maîtrisé. Le nouveau personnage de Saga permet à celles et ceux n’ayant pas joué à Alan Wake premier du nom, de raccrocher les wagons et sert à la double lecture du jeu. Le gameplay reste globalement identique au premier et votre lampe torche vous servira à affaiblir vos ennemis. La tension est omniprésente, avec un bon rythme et une DA à couper le souffle qui joue avec les textures et les couleurs pour vous permettre de dissocier le monde d’Alan Wake de celui de Saga Anderson. Alan Wake 2 est un véritable voyage narratif qui flirte brillamment entre le survival horreur typique et le thriller psychologique.
Resident Evil 4 : pour celles et ceux qui se demandent quel est le meilleur Resident Evil
Leon S. Kennedy, un jeune homme à la carrure héroïque, a pour mission de retrouver la fille du président des États-Unis et d’élucider le mystère autour de sa disparition. Sa quête l’envoie directement en Europe, dans un petit village reculé d’Espagne. Les villageois se révèlent peu accueillants et les environs assez hostiles, et pour cause…
Après avoir remis au goût du jour Resident Evil 2 et Resident Evil 3, il était improbable que Capcom passe à côté du meilleur opus de sa saga horrifique. Si le remake de Resident Evil 3 n’était pas franchement réussi, celui de Resident Evil 4 promet d’être un véritable succès. Tout en gardant la trame originale du jeu, Capcom a su tirer parti des avancées graphiques de la dernière console de Sony pour offrir du grand spectacle. Atrocités et effusions de sang se mêlent à l’action dans des décors 3D absolument magnifiques, le tout parsemé de quelques énigmes. En prime, le gameplay est revu et corrigé pour encore plus de fluidité.
Pour le moment en précommande, le jeu sortira le 24 mars prochain. En attendant, Capcom a mis en ligne une démo jouable pour patienter.
The Quarry : horreur et narration sur PS5
The Quarry mélange deux choses qui vont bien ensemble : l’horreur, bien sûr, et la narration. Il s’inscrit en héritier d’Until Dawn, avec un gros travail sur la mise en scène et des graphismes cinématographiques. Ce jeu signé Supermassive rend hommage aux slashers, avec un fort accent mis sur l’histoire.
The Quarry est une expérience très captivante, avec plusieurs personnages attachants et des situations marquantes. Il repose en outre sur un gameplay hyper accessible.
Dead Space : le survival-horror SF sur PS5
On reste dans le recyclage des titres incontournables avec cette fois Dead Space. L’histoire reste la même et vous incarnez toujours l’ingénieur Isaac Clarke. Il est appelé sur le vaisseau de sa femme, l’USC Ishimura, pour quelques réparations. Dès l’arrivée, il fait la rencontre de sympathiques créatures immondes, les Nécromorphes. Comme si leur aspect dégoutant ne suffisait pas, il faut les amputer de leurs membres pour les mettre hors d’état de nuire. Au fur et à mesure que vous vous engouffrez dans les entrailles du vaisseau, vous découvrez le mal dont souffre l’équipage de ce navire spatial.
À l’instar de God of War: Ragnarök, Dead Space est tourné en un seul plan séquence dans lequel sectes et monolithes sont au programme. Le gameplay, inchangé, reste basé sur le démembrement des Nécromorphes avec une caméra à la troisième personne. Le studio de développement a diversifié les mécaniques de jeu et propose des quêtes secondaires. L’environnement sonore immersif, particulièrement bien réussi, en plus de jeux d’ombres et de lumières remarquables, nous ont fait sursauter plus d’une fois.
The Callisto Protocol : un jeu vidéo d’horreur extrêmement punitif
Rendez-vous en 2320 sur Callisto, une des lunes de Jupiter. Jacob Lee est incarcéré dans la prison de Fer Noir. Les détenus semblent atteints d’un mal qui les transforme en d’immondes créatures, réduisant la prison en un bain de sang. Dans votre fuite pour tenter de survivre, vous lèverez le voile sur les macabres secrets qui plongent Callisto dans un chaos général.
Des tirs et des phases de corps-à-corps aboutissant immanquablement à des sévices à la limite du supportable, voilà ce que le gameplay de The Callisto Protocole a à vous offrir. Les joueurs et les joueuses en mal d’hémoglobine seront servis tandis que celles et ceux à la recherche d’un scénario plus construit resteront un peu sur leur faim. Souvent comparé à Dead Space, The Callisto Protocol se démarque par son caractère plus sanglant. The Callisto Protocol est plus visuel, là où Dead Space mise davantage sur un environnement oppressant.
Signalis : un jeu d’horreur PS5 au style rétro
Dans un futur dystopique, Elster, androïde servant les humains, se réveille après plusieurs années de mise en sommeil. Elle réalise que son vaisseau s’est crashé et part à la recherche de sa binôme humaine. Elle s’enfonce alors petit à petit dans les tréfonds de la planète qui regorge de mystères et de monstres peu commodes. La direction artistique s’appuie sur un travail impressionnant en intégrant de la 3D dans des décors en 2D pixelisés. Les graphismes se veulent à la fois très modernes et parfaitement exécutés avec un style rétro original bien maîtrisé.
Ce jeu inédit fait du bien dans le décor du survival-horror majoritairement supplanté par les remakes et autres adaptations. Votre adresse lors des affrontements ne suffira pas à vous en sortir. La gestion de vos ressources et la résolution d’énigmes constituent la base du gameplay. L’investigation minutieuse de votre environnement, à la recherche d’un indice, complète les mécaniques de jeu, finalement assez classiques. Signalis est un vrai jeu d’horreur psychologique, notamment grâce à son univers cryptique, mais également grâce à son style graphique unique permettant des configurations parfois étranges qui s’intègrent parfaitement dans l’univers du jeu.
Quel est le jeu d’horreur le plus flippant ?
Difficile d’en nommer un qui serait plus flippant. Tout dépend de ce que vous attendez d’un jeu d’horreur. Si vous êtes porté sur les graphismes et que le scénario importe peu, The Callisto Protocol devrait assouvir vos pulsions sanguinaires. Si vous êtes plutôt dans le grand spectacle, le remake de Resident Evil 4 promet d’être une référence. Pour les nostalgiques plus orientés vers l’argument psychologique avec des énigmes à résoudre dans une atmosphère oppressante, Signalis est le jeu qu’il vous faut. Quant à Dead Space, il réussit à allier scénario, ambiance lugubre et démembrements de créatures absolument immondes, avec le détail des lambeaux en prime.
Quel est le premier jeu d’horreur ?
Le monde du jeu vidéo s’accorde pour dire qu’Haunted House est le premier jeu d’horreur. Sorti en 1981 sur Atari 2600, il s’articule autour d’un personnage représenté par une paire d’yeux et partant à la recherche de trois morceaux d’urnes répartis dans un manoir hanté.
Inutile de préciser qu’à cette époque, les développeurs devaient redoubler d’inventivité pour créer une atmosphère angoissante et faire frissonner le public. Les salles n’étaient que de vaste cubes noirs et les monstres n’avaient franchement rien d’effrayant visuellement. Cependant, le jeu définit la base de ce qui fera plus tard les meilleurs survival-horror : un labyrinthe plongé dans l’obscurité, la gestion d’items dans un inventaire aux emplacements restreints et un équipement rudimentaire en plus d’une jauge de vie parfois courte.
Avec les progrès graphiques et techniques des consoles, les développeurs de jeux vidéo sont très prolifiques dans les années 90. Cette décennie voit apparaître les premières références de jeux d’horreur avec notamment Alone in the Dark, sorti en 1992, et, plus tard, le premier Resident Evil en 1996.
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