Ce n’est pas encore la mise à jour qui autorisera la triche dans Age of Empires 4, avec le retour attendu des fameux codes qui ont participé à la réputation du célèbre jeu de stratégie en temps réel, comme « Woodstock » ou « Pepperoni Pizza ». Mais c’est un patch qui est censé corriger plusieurs soucis d’équilibrage qui ont été observés depuis la sortie du jeu, fin octobre. Le 29 novembre, le site officiel d’Age of Empires a publié un long article décrivant tous les changements apportés au jeu.
Il s’agit du fameux patch hivernal que Microsoft, l’éditeur du jeu, avait évoqué plus tôt dans le mois, avec plus de cent ajustements au niveau des huit civilisations, mais aussi des résolutions de divers bugs, des améliorations de performances, l’ajout du score pendant une partie et des corrections au niveau de la mini-carte. Ce patch doit être suivi par une autre mise à jour, au printemps.
Décrire ligne par ligne chaque modification du patch hivernal constituerait un travail assurément titanesque, tant la mise à jour est fournie.
Des lanciers mieux équipés pour contrer la cavalerie
Cela étant, parce que l’on a une affection toute particulière pour cette civilisation, et parce qu’il s’agit aussi de l’une des plus jouées et des plus appréciées actuellement dans Age of Empires 4 (et une des plus simples à prendre en main), il convient de relever a minima les quelques changements qui concernent les Français. Et le fait est que la civilisation est un peu moins puissante désormais.
Deux retouches sont à noter : la première concerne une unité navale, dont l’armure a fondu de 6 à 2. Ce navire, qui peut être obtenu dès l’âge féodal, est désormais beaucoup plus facile à détruire par les autres civilisations, sans avoir à sacrifier beaucoup d’unités pour y parvenir. Évidemment, ce problème ne vaut que si l’on se bat sur des cartes d’eau, le long des côtes.
Le second est un peu plus fondamental, car il touche une caractéristique clé des Français : sa cavalerie. Pour qui ne le sait pas, les chevaliers constituent l’un des points forts de cette civilisation dans le jeu, grâce à certaines mécaniques, à commencer par la capacité de ces unités à se soigner seules sur le champ de bataille, au bout d’un moment — et à condition d’avoir effectué les recherches requises.
Microsoft les décrit ainsi sur son site officiel : « Les charges de la cavalerie française peuvent briser les lignes ennemies et donner des bonus de dégâts, utiles pour les tactiques de hit-and-run. Les unités françaises ont également accès à plusieurs améliorations, allant de la santé spéciale aux bonus de défense disponibles uniquement pour certaines unités françaises.»
Pour rendre ces cavaliers un peu moins redoutables, il a été décidé non pas de retirer des caractéristiques à ces unités, mais d’augmenter les dégâts bonus des unités qui sont les mieux placées pour les vaincre, à savoir les lanciers. Ainsi, chaque rang de lancier — qui est en plus une unité qui ne coûte pas trop cher à produire — gagne un important bonus de dégât contre tout ce qui se trouve sur un cheval.
Un autre « nerf » (l’inverse d’une amélioration) est aussi à relever, mais est moins significatif : il s’agit simplement de la portée du ribaudequin, qui est un engin de guerre qui est une sorte de gatling avant l’heure, avec plusieurs canons orientés dans différentes directions pour arroser l’adversaire sous tous les angles. Sa portée est maintenant alignée avec la version standard de cette unité, lit-on dans le patch note.
La civilisation française a aussi bénéficié de corrections de bugs, comme le canon royal qui était privé du bonus de dégât de +20 % (ce n’est pas vraiment une amélioration au sens strict, mais la prise en compte d’un calcul qui était prévu, mais ne s’appliquait pas en jeu). D’autres retouches concernent l’arbre technologie des Français. Le détail est disponible dans le patch note en anglais d’AoE 4.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !
Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.