The Gunk pourrait se résumer en trois éléments de gameplay : analyser des trucs, nettoyer des machins et ramasser des bidules. Disponible dès le jour de sa sortie, le 16 décembre 2021, dans l’abonnement Xbox Game Pass (déjà un argument en soi), ce jeu développé par Image & Form mise sur l’exploration d’une planète inconnue pour convaincre les joueurs et les joueuses évoluant sur Xbox Series X, Xbox Series S, Xbox One et PC. D’où ces trois tâches basiques qu’on a décidé de mettre en avant d’entrée.
Quand on regarde des images et bandes-annonces de The Gunk, on peut vite se laisser séduire par la direction artistique. Il n’empêche, une fois la manette entre les mains, force est de reconnaître que l’expérience reste un peu trop figée pour séduire, même sur un laps de temps très court (comptez 4 à 5 heures pour voir le générique de fin). À moins d’être un maniaque du nettoyage…
The Gunk est une simulation de nettoyage
Dans The Gunk, on incarne Rani. En compagnie de Beck, elle cherche à récolter des ressources pour s’enrichir et effacer ses dettes. Mais, en atterrissant sur une planète en apparence très calme, les deux amies vont découvrir qu’un mal étrange semble la ronger. Certains environnements sont en effets recouverts d’une substance noire envahissante (qui prête d’ailleurs son nom au jeu). Bref, ce qui s’apparentait à une chasse aux trésors facile va vite se transformer en une quête pour percer des mystères et, peut-être, sauver une planète qui s’avère quand même très vide en termes de faune.
The Gunk sait comment s’épanouir dans la narration, multipliant les dialogues pour faire évoluer les relations, intimes mais parfois tendues, entre Rani et Beck (qui ne sont pas toujours d’accord sur ce qu’il faut faire pour se sortir de cet immense saut dans l’inconnu). Pendant toute l’aventure, Rani n’aura de cesse de commenter ce qu’elle voit, comme un enfant curieux de découvrir la vie. Il n’empêche, ces nombreuses phrases échangées ne permettront jamais au récit de vraiment décoller, tombant vite dans la fable écologique manquant d’épaisseur.
The Gunk peine aussi à prendre son envol en raison d’un gameplay qui fait du surplace. Concrètement, Rani est équipée d’un bras mécanique lui permettant d’aspirer un peu tout et n’importe quoi, à commencer par la fameuse substance gunk. En résulte une simulation de nettoyage, où il est nécessaire de débarrasser les décors de la saleté — au centimètre près — dans le but de leur redonner leur éclat d’antan. Pendant les premières minutes, se prendre pour Monsieur Propre a quelque chose de satisfaisant. La végétation reprend ses droits dans un torrent de couleurs. Puis, on perd trop vite de l’intérêt pour un jeu qui n’a plus aucune idée à proposer, passés les rudiments du gameplay intégrés.
Il y avait pourtant matière à aller beaucoup plus loin dans la partie puzzle, qui se résume ici à quelques bouboules — explosives ou non — à lancer au bon endroit (toujours avec l’aide du gant magique). Et si on peut débloquer des gadgets (en analysant un maximum d’éléments), ils ont une utilité très relative. D’autant que les rares combats proposés dans The Gunk ne sont pas d’une difficulté insurmontable. Bien au contraire : vous ne serez jamais inquiété par les rares ennemis qui se nichent dans le gunk. L’intérêt n’est pas dans l’action, mais bel et bien dans l’exploration. Sauf que, même dans son principal argument, The Gunk parvient à pêcher. On aurait par exemple apprécié davantage de zones secrètes à découvrir.
Le verdict
The Gunk
Voir la ficheOn a aimé
- Aspirer des trucs, c’est un peu cool
- Quelques efforts sur la narration
- Disponible dans le Xbox Game Pass
On a moins aimé
- Gameplay qui tourne trop vite en rond
- Puzzles inexistants
- Partie action risible
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