Quelqu’un a donc payé plus de 26 000 $ (un peu plus de 22 000 €) pour s’offrir l’un des 14 NFT proposés par Konami dans le cadre des 35 ans de la saga Castlevania — rapporte Video Games Chronique dans un article publié le 15 janvier. Une somme immense pour une simple image virtuelle — même pas un poster — montrant la carte du château de Dracula. En tout, la vente aux enchères a rapporté 162 000 $ (un peu plus de 140 000 €).
La plateforme OpenSea prend une commission sur les enchères (2,5 %), ce qui veut dire que cette initiative opportuniste n’a rapporté en réalité que 158 000 $ à l’éditeur japonais (environ 138 000 €). À noter que Konami se réserve le droit de ponctionner 10 % sur chaque nouvelle transaction liée à ces NFT, ce qui pourrait lui permettre de récolter encore plus d’argent si les fans continuent de se les échanger en masse.
Une première réussie pour Konami dans les NFT ?
En moyenne, un NFT de Castlevania s’est donc vendu pour 12 000 $ (10 000 € environ) — une valeur qui devrait hélas pousser Konami à poursuivre dans cette voie. D’autant qu’il doit disposer de nombreux morceaux de jeux dans ses archives (images, clips, musique…). Dans sa FAQ, l’entreprise indique que chacun d’entre eux est bien évidemment unique. « Des NFT avec exactement les mêmes données ne seront pas proposés, mais des NFT similaires liés à un même jeu pourront être vendus dans le futur », peut-on lire. La nuance mérite d’être précisée.
De la même manière, Konami ne garantit pas que la valeur d’un NFT augmentera avec le temps, après un premier achat. Que gagne vraiment un propriétaire, hormis peut-être la joie de détenir un bout d’histoire ? Son pseudonyme affiché sur un site pendant une période de dix mois (entre février et le 31 décembre 2022). Un privilège accordé uniquement aux premiers propriétaires (lesquels ne peuvent pas être mineurs).
L’entrée de Konami sur le marché des NFT est en tout cas plus réussie que celle d’Ubisoft. Selon les informations de CryptoPotato publiées le 20 décembre, les ventes autour des NFT de Ghost Recon Breakpoint n’auraient généré qu’un peu plus de 400 $ (350 €), 2 semaines après la sortie. Et on est loin des sommes générées par le nouveau projet de Peter Molyneux et ses terrains virtuels ayant déjà rapporté plus de 47 millions d’euros.
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